vendredi 30 septembre 2011

Et puis, c'est bon?

Jeudi soir. Soir du "home junk food". J'ai fait des clubs sandwich. Pris soin de couper du beau blanc de poitrines de poulet marinées, de couper de belles grosses tranches de tomates de saison, de faire cuire du bacon et de sélectionner les plus beaux morceaux croquants à souhait, d'y insérer quelques feuilles de laitue frisée, de belles tranches de fromage cheddar, un peu de sel, de poivre et l'indispensable mayo. Pas mis de tranches de pain avec des petites graines pour les enfants, trop de "gornuts" pour eux dans le pain multigrain. Donc pour Louis et Robin, des tranches de pain de blé "normales".

De beaux clubs donc, avec, en accompagnement, un petit bol chacun de poutine au fromage Brie.

On est attablés. Tout le monde dévore (et le mot est faible) le souper. Personne parle. Que des petits bruits de sapements. Des petites dégoulines de tomates sur le chandail de Robin et du léchage de doigts du côté de Louis. Et mon chum qui mange comme si cela faisait 2 semaines qu'il n'avait pas mangé. Oui, on m'a dit le classique: "Merci, bon appétit" avant d'entamer le tout. Mais ce n'est pas suffisant pour toute la peine que je me suis donnée.

-Les bons commentaires sont le salaire de la cuisinière! Lançai-je un peu rudement.

-C'est bon maman...!

-Oui, moi aussi j'aime ça les plubs sanouiches!

-Oui, c'est très bon, c'est une bonne idée la poutine au Brie.

Mes hommes avaient la queue entre les deux jambes (ouin, normal!) et avantage à faire un minimum, l'éloge de cette bouffe après mon commentaire des plus suggestifs!...Encore faut-il que je le demande...Ici, le dicton "Demandez et vous recevrez" , c'est bien à la mode. Mais parfois, j'aurais envie de leur dire: "Donnez et je cesserai de vous demander"!...

jeudi 29 septembre 2011

Question de lumière...

Je ne sais pas qui est en charge du "dimmer" (oui, je sais, du gradateur) de lumière du jour mais il me semble que ces jours-ci, il y va fort avec le bouton. Un clignement d'oeil et on dirait qu'il en a profité pour tourner la roulette de moitié.

Avez-vous remarqué qu'entre 18h30 et 19h00, on tombe du soleil à la noirceur quasi totale? C'est rapide, ça frappe et il me semble qu'il y a quelques semaines, on avait encore le temps de se "virer de bord" avant de sentir qu'on avait le OK pour se mettre en pyjama, feeler cocooning, ouvrir les lumières, fermer les rideaux et attendre notre heure sur le cadran du four pour aller se glisser sous les couvertures.

Vous me direz que c'est psychologique mais quand ça fait 2 heures qu'il fait noir dehors, j'ai l'impression que je suis fatiguée et qu'il est l'heure d'aller me coucher. Que la nuit est entamée et que si je veille, je coupe mes heures de sommeil.

La vie est bien faite. L'automne sait que c'est la rentrée. Que septembre est un mois où les enfants sont plus fatigués. Que les parents doivent reprendre un peu le même beat que ces derniers. C'est pour ça qu'il ferme la lumière plus vite, plus tôt. Et qu'il reculera son heure sous peu, pour nous donner en cadeau ces petites 60 minutes de weekend supplémentaires, bien anodines, mais très appréciées et si bien méritées.

mercredi 28 septembre 2011

Un bon mensonge.

Mon plus vieux m'avait demandé de lui acheter un polo tout blanc. Une petite demande spéciale. Faisant quelques boutiques pour lui dénicher ce maigre besoin, je trouvai enfin, quelques minutes avant d'abandonner le projet, un polo blanc ligné avec un amalgame de petits dessins, de petits designs vagues sous le col.

À la maison, je lui montre l'achat, Oh! Malheur, il me montre la minuscule tête de mort que l'on peut voir si l'on fait l'effort, à travers les motifs. Je lui explique donc que c'est discret et que si on ne s'y arrête pas, on ne le voit pas. Le hic, c'est que les têtes de mort sont prohibées à l'école primaire.

Après maintes tentatives pour le convaincre de le porter à l'école parce que je l'avais payé, qu'il le trouvait quand même de son goût et parce que le dessin interdit était très (trop) discret, il embarque dans l'autobus ce matin, vêtu dudit polo.

Au souper....

-Pis, est-ce que les amis ou les profs ont remarqué la tête de mort?

-Non.

-Bon, je je te l'avais dit. Et puis si jamais quelqu'un venait qu'à la voir, tu lui dis: "Ah ben?! Gadonc! Je ne l'avais pas vue!" (Lui donnant la réplique avec mon talent de comédienne à l'air surpris)

-Ben maman, tu me dis que c'est pas beau de dire des menteries!

-Oui, en effet, c'est pas beau. Mais quand tes parents te poussent à dire un mensonge, c'est un bon mensonge. Un mensonge utilitaire.

mardi 27 septembre 2011

Confession gênante.

Lorsque j'allais à la petite école, j'avais la chance d'aller manger à la maison le midi. Retrouver ma mère, manger entourée de mes soeurs, dans mon petit havre de paix que représentait le nid familial.

Dans mes souvenirs des dîners que j'adorais, il y avait le fameux combo "Baloney et patates rôties". Non, nous n'étions pas pauvres. Oui, ma mère cuisinait un tas de trucs excessivement bons pour la santé. Mais on avait aussi droit à ce petit repas qui, au grand désespoir de ma mère, faisait notre grand bonheur, en tous cas le mien.

Cette "viande" (et j'insiste sur les guillemets) séparée mécaniquement a tout pour être dégueulasse: lire les ingrédients nous donne des frissons, on a les doigts gras lorsqu'on en mange, la corde à enlever autour rend aussi le tout douteux. Mais je continue en cachette d'aimer ça.

En cachette parce que j'en achète peut-être 1 fois par année. En cachette parce que je dis aux enfants de ne rien dire et on ouvre le paquet dans la voiture, c'est à consommer avant d'arriver à la maison. En cachette parce qu'on le plie, qu'on y fait des yeux, un nez et une bouche et qu'on se fait un masque avec le rond de saucisson pour ne pas être reconnus en train de commettre l'irréparable: manger de la pure cochonnerie.

Une fois aussi, dans un restaurant de campagne avec une gang d'amis un midi de semaine, j'ai fait mon coming out et j'ai commandé le #2 qui ressemblait à ceci:

#2-Saucisson grillé, patates rôties, salade de chou, thé, café.....7,99$

Notez que l'élément le plus cher de ce repas était sans doute le café!

Alors voilà, c'est fait. J'adore les sushis. J'aime le fromage bleu. J'adore les moules. Et, à travers tout ça, bien que ça ne "fit" pas, j'aime le baloney.

lundi 26 septembre 2011

Autour de la chasse.

Ça prend bien une femme de chasseur pour demander la drôle de question "Pis, as-tu tué?" sans aucun malaise. Pour les pas habitués, j'avoue que ça peut faire drôle aux oreilles. C'est un peu violent. C'est pas tous les jours qu'on entend quelqu'un demander tout naturellement à un autre s'il a tué.

Ben non. Il n'a pas tué. Le pourvoyeur est revenu de son long pèlerinage dans sa cache sans rapporter une tête d'orignal avec laquelle il aurait pu se pavaner dans les rues du village. De toutes façons ça prend un pick up et selon moi un petit côté sadique et show off que mon chum ne possède pas vraiment pour faire ce genre de spectacle "postchasse".

La "femme à la maison" que j'ai agréablement su être pendant ces quelques jours a retrouvé son Homme hier. Barbe de quelques jours, vêtements camouflage, odeur d'urine d'orignal mélangée au sapin, mon chum a été accueilli hier comme si cela faisait des années qu'il était disparu. Les enfants lui ont sauté dans les bras, insoucieux de la mauvaise hygiène de ce dernier!

J'ai crié haut et fort dans les derniers jours que j'étais veuve de chasse. La broue dans le toupet avec les repas, les devoirs, les rencontres des nouveaux profs, les douches, la discipline, le gazon long, l'épicerie...

Malgré tout j'ai bien aimé ce petit répit, cette petite pause de couple. S'ennuyer un peu. Constater le manque de cette présence rassurante lorsque la nuit tombe. Avoir cette quatrième personne pour partager un bon repas. Être appuyée lorsque je dis blanc et que mes enfants disent noir.

Cette petite pause qui permet aussi d'inviter une grosse gang de filles pour un vin et fromage, de manger des oeufs brouillés et des beans pour souper, de prendre toute la place que l'on veut dans le lit!...

samedi 24 septembre 2011

Emballée.

Il y a 3 semaines, Louis entre à la maison avec le pire devoir de l'année: recouvrir ses livres.

C'est parce que ce n'est pas un devoir pour l'enfant mais bien un véritable calvaire pour les parents.

Je n'ai jamais été douée pour emballer les cadeaux. Il y a toujours une petite parcelle dudit cadeau qui reste à découvert, l'emballage est beau seulement d'un côté, les bouts de papier supposément collant décollent...Bref, je n'aurais jamais été choisie pour emballer les cadeaux en plein mois de décembre au beau milieu du centre d'achats. Au contraire, je serais plus du genre à les faire vivre. Je "serais" parce que je ne le fais pas, je suis orgueilleuse, gratteuse, en décembre, je n'ai jamais 5 $ de trop à donner pour qu'on fasse quelque chose que je suis (presque) en mesure de faire.
***

Du haut du garde-robe d'entrée, bien perché sur la tablette, le gros rouleau (non collant) de papier transparent semble me regarder d'un air menaçant chaque fois que j'ouvre la porte.

Puis LE moment tant appréhendé arrive. Trois beaux manuels à recouvrir avec la mention importante en caractère gras et soulignée: NE PAS COLLER DE RUBAN ADHÉSIF SUR LE MANUEL.

Non, non et non. Entre deux coups de pilon de patates, je regarde mon chum et lui dit: "Cette année, TU recouvres les livres."

Après les saucisses et les patates pilées, je pars en sifflant faire mon tour de vélo avec les gars pendant que mon chum doit être en train de se battre avec le gros rouleau et le scotchtape en nommant tous les Saints. Lui, il doit être loin de siffler en travaillant. Je ris dans ma barbe.

Au retour, les trois livres sont sur le comptoir, trop bien recouverts devant mon chum qui me confirme que tout s'est fait en claquant des doigts. Je suis bouche bée.

Un peu plus tard, rédigeant mon blogue, je cherche dans Google une image correspondant au mot Recylage. On me suggère après avoir inscrit le "r": Recouvrir des livres.

Je viens de comprendre pourquoi mon chum a réalisé la lourde tâche avec succès! Pour les prochaines années, laissez-moi vous dire que je lui lègue la tâche. Je préfère de loin piler les patates. Et peut-être qu'il regrettera, le 22 décembre, de maîtriser l'art de l'emballage...

vendredi 23 septembre 2011

Confusion

Robin, ce matin, en déjeunant:

-Maman, pourquoi l'été, tu mets des strings?

-Pour ne pas avoir de bibittes.

N.B. Oui, on parlait ici des moustiquaires, qu'on appelle ici des "scrings"!...

Toasts

Je me considère relativement facile à vivre, pas trop difficile et pas vraiement "piquerette". Le matin, je n'ai pas besoin de 5 cafés pour être parlable. Je n'ai pas de petits caprices, je me mets vite en action, j'opère, ça roule. Mais je suis un peu tèteuse pour une chose du petit déjeuner: mes, en bon français, toats.

Le temps qui s'écoule entre la sortie des mes toats du grille-pain et le moment où je les beurrerai, graisserai, appelez ça comme vous voudrez, ne doit pas être trop long.

C'est simple, graisser une toast fraîchement grillée la rend molle. J'adore. Si on attend trop, elle devient dure, je n'aime pas. J'aime que la garniture aplatisse ma toast en se faisant protéger par les rebords, un peu surélevés.

Non, je ne manquais pas de sujet ce matin, je voulais simplement aborder avec vous un truc léger, simple, mais qui me tient à coeur et qui fait mon bonheur...matinal!

Et vous, un petit truc du déjeuner à nous partager, qui peut simplement faire votre journée?

jeudi 22 septembre 2011

La nostalgie des belles enveloppes.

Dans mon village, il n'y a pas de facteur. En fait, il y a les gens de Postes Canada qui font la run de lait dans les rangs pour distribuer le courrier. Moi, je vais le chercher au bureau de poste.

Dans ma jeunesse, je l'ai attendu ce petit bonhomme vêtu de bleu avec son gros sac rempli de lettres. Quand j'habitais chez mes parents, j'avais des correspondants: Allemagne, France, Nouveau-Brunswick, Thetford Mines, Montréal. J'attendais avec impatience leurs lettres et je savais l'heure exacte où M. Le Facteur serait sur la galerie.

À l'université, amoureuse. Loin de mon profit, je correspondais avec l'élu de mon coeur pour minimiser les longues distances. J'entendais la boîte aux lettres se refermer et je courais voir si quelque chose s'y trouvait pour moi. Une attente excitante. Parfois, j'aurais embrassé le facteur de m'apporter ce que j'attendais tant. D'autres fois, je l'ai presque détesté de ne rien me laisser.

Une belle enveloppe que l'on a pris le temps d'adresser à mon nom, avec mes coordonnées. Que l'on a pris le temps de cacheter. Un petit timbre que l'on a payé. Des petits pas que l'on a faits pour aller glisser l'enveloppe remplie d'attention dans la belle boîte aux lettres rouge affamée.

Je m'ennuie des enveloppes adressées à la main. Et de ce qu'elles contenaient. Je m'ennuie d'ouvrir quelque chose qui m'est personnellement adressé. Que l'on a pris soin d'écrire, avec un vrai crayon, sur le coin du bureau, dans le lit, sur la table de la cuisine avec un bon café.

Appuyer de façon saccadée nos doigts sur les touches d'un ordinateur ne se mesure pas au trait du crayon que l'on glisse sur une feuille. Et ça ne le remplacera jamais.

Tout comme l'ouverture d'un beau courriel dans ma boîte de réception n'accotera jamais le plaisir que je prenais pour ouvrir l'enveloppe contenant la lettre d'un être cher.

mercredi 21 septembre 2011

Disparition sans raison...

Aujourd'hui, j'ai bu un berlingot de lait. Comme on nous donnait au primaire. Du lait tiède avec un petit goût de carton que le responsable de la classe allait chercher en bas, près du gymnase. Il remplissait la caisse de plastique et nous distribuait chacun notre petit berlingot de lait, c'était gratuit. Ainsi, tous les élèves avaient de quoi dans l'estomac. Un minimum. Un peu de calcium. Pour empêcher que les ventres gargouillent trop pendant la dictée.

Aujourd'hui, il n'y a plus de berlingot gratuit au primaire, en tous cas pas dans les écoles de ma région. J'en suis bien attristée. C'est un si bon départ quotidien pour l'enfant qui n'a pas faim, à qui on ne prend pas le temps de servir un déjeuner ou pour celui qui n'a pas la chance d'avoir un frigo lui offrant Ficellos, Yop, gaufres Ego, bagels, croissants, pain multigrain, framboises,oeufs, jus d'orange ou tout simplement un peu de lait.

Il y a des choses dans la vie qui disparaissent sans raison, alors que les raisons pour lesquelles elles y étaient, elles, sont encore bien présentes.

mardi 20 septembre 2011

Un classique

Ce dimanche, nous avons fait la sortie classique d'automne: la cueillette de pommes!
Outre le fait de croquer dans une pomme et de pouvoir la jeter par terre après quelques bouchées, les enfants aiment...

-se rendre en brouette tirée par un quatre roues au verger.
-monter dans un grand escabeau pour décrocher la plus belle et la plus grosse pomme.
-s’agripper à la plus basse branche de l'arbre pour tenter d'y grimper le plus haut possible, sans échelle.
-frotter la pomme sur un bout de chandail ou de pantalon pour la faire reluire, pour voir sa vraie couleur, pour enlever le petit dépôt, pour rendre le rouge plus rouge et le vert plus vert.
-remplir en seulement quelques minutes, un gros sac qui nous est remis à l'entrée.

Aller aux pommes, un must, un incontournable, une petite saucette en campagne, pour nous faire encore plus apprécier les couleurs et les odeurs de l'automne.

dimanche 18 septembre 2011

Stationnement

Avec tous les accommodements raisonnables que l'on fait pour les familles, pour les femmes enceintes et pour les personnes handicapées, bientôt, les personnes "exclues" seront désireuses d'avoir une bedaine, trois enfants à charge ou bien une jambe en moins.

Avez-vous remarqué l'espace que de stationnement que l'on réserve à cette catégorie de gens dans les stationnements publics? Ça en est quasiment devenu ridicule! Il faut maintenant se garer à près d'un demi kilomètre si on ne fait pas partie des catégories ci-haut mentionnées.

Et que fait-on des femmes ayant leurs règles? Du gars qui est "racké" d'avoir couru son marathon, du jeune ado lendemain de veille ou de la dame en parfaite santé habituellement mais souffrant pour le moment d'arthrite ou pire, d'une terrible gastro?

Je chiâle et pourtant, j'y ai droit à cet espace réservé pour les "jeunes familles" avec mes deux rejetons. Et, sans me rentrer le ventre, je pourrais facilement prendre celui pour femmes enceintes (de 3 mois, on s'entend). Sans parler de toutes ces fois où ma belle-mère de 80 ans m'a encouragée à crosser frauder le système en me prêtant sa passe bleue "d'handicapé" pour pouvoir faire mes commissions plus rapidement.

J'adore me tenir en forme, faire de l'exercice et ne pas ménager mes pas. Mais il y a quand même un certain plaisir à trouver une petite place libre tout près de l'entrée d'un commerce quand on est pressé, quand il pleut des cordes, quand il vente pour écorner un boeuf, ou quand (maman et papa ne lisez pas ce qui suit) les enfants attendent patiemment dans la voiture.

samedi 17 septembre 2011

De l'amour en orbite.

Venant me rejoindre et me coller dans mon lit à 6h46 avec sa petite haleine matinale qui ne me répugne même pas, mon fils me confie:

"Maman, je t'aime gros jusqu'aux planètes."

Juste pour entendre ça, je ne lui en ai pas voulu de me réveiller un de ces rares matins où j'aurais pu faire grasse matinée.

Jolie, la vie.


Ce qui m'apparaît quand je clique sur la météo pour aujourd'hui chez Environnement Canada. Merci la vie, je mérite un beau samedi ensoleillé et un minuscule nuage!

Bonne journée à toi qui lit présentement ces lignes!

vendredi 16 septembre 2011

Back

Cours d'informatique avec mes élèves, on s'initie tranquillement au nouveau Word:

"Alors vous faites ceci...et celà...et ne paniquez pas si vous faites quelque chose de pas correct qui vient tout défaire. Vous avez le petite flèche miraculeuse en haut de l'écran à gauche qui vous permet d'annuler ce que vous venez tout juste de faire, de revenir en arrière. Profitez bien de cette petite flèche. Malheureusement, elle n'existe que sur l'ordinateur. Dans la vraie vie, on n'a pas de petite flèche comme ça nous permettant de revenir en arrière en un clic. On ne peut pas appuyer sur "back"."

Quelques-uns de mes élèves m'ont regardée en souriant, d'autres n'ont rien compris. L'éducatrice avec qui je travaille m'a regardée et m'a fait un clin d'oeil.

J'aime bien faire des petites analogies, faire des parallèles avec la vraie vie lorsque j'enseigne.

N'est-ce pas chers lecteurs qu'on la prendrait cette petite flèche? Je crois que j'en abuserais parfois et qu'elle ne fonctionnerait plus ;)...

jeudi 15 septembre 2011

Maudite mode.

Moi: Robin, tu ne mets pas ces jeans pour aller à l'école, elles ont un trou sur le genou.

Robin: Mais pourquoi?????!!!!....(En chignant)

Louis: Robin, je vais t'expliquer. Il y a des jeans qui ont un trou mais qui ne sont pas fait pour avoir un trou. Elles, on ne peut pas les mettre pour l'école. Mais tu peux mettre tes jeans qui ont déjà des genres de trous, parce qu'elles, elle sont faites pour avoir des trous, même si elles sont neuves, ces jeans-là, elles ont de beaux trous, des vrais trous. Tu comprends?

Merci Louis. Je n'aurais pas mieux expliqué.

mercredi 14 septembre 2011

Présentations

Quand j'ai rencontré mon chum, il me faisait ça. Je tiens à vous dire qu'il ne le fait plus et qu'il n'a pas intérêt à récidiver. Puis il y a eu une connaissance qui dernièrement me l'a fait. Ça m'a rappelé de mauvais souvenirs. C'est quelque chose dont j'ai horreur, que je déteste me faire faire, que je ne fais et ne ferai jamais au grand jamais aux autres, promis, juré, craché.

Je suis avec une personne que je connais. Tiens tiens, cette personne rencontre quelqu'un qu'elle connaît mais que, et elle est là l'horreur, je ne connais pas. Puis on y va avec les becs, les "Ça fait longtemps" les "Comment ça va"...(...) et il y a moi, à côté, qui tout-à-coup, semble être transparente, disparue, has been, avec ce drôle de feeling d'avoir le goût d'être n'importe où sauf là.

C'est quoi de prendre quelques minutes pour m'introduire, me présenter, dire simplement: "Elle, c'est Michèle..." pis j'accepterais même "Ça, c'est Michèle". C'est un minimum de respect, de savoir-vivre et de savoir-faire, bordel.

Mais non. Il y en a qui n'ont pas appris ça. Et bien je ne me gêne plus, j'ai été trop souvent dans de telles situations, maintenant, je m'avance et me présente en mentionnant que cette personne avec qui je suis n'a malheureusement pas appris qu'il est poli de présenter les gens qui ne se connaissent pas.

Et vlan! Dans les dents. Avant, dans de telles situations, je me sentais cheap, no name, loser, ne valant pas la peine d'être présentée. (Oui, je suis dure, il n'est pas question que je pense que l'autre avait tout simplement oublié, car moi, je n'oublie pas). Maintenant, en agissant comme je viens de vous l'expliquer, c'est l'autre qui se sent soudainement cheap, loser et qui rougit avec un petit sourire pas de dents, gêné.

Voilà. Le sujet est clos. Je m'appelle Michèle, et je mérite d'être présentée.

mardi 13 septembre 2011

La télé, c'est vrai?

Hier soir, j'écoutais l'émission tant adorée de mes gars avec ces derniers: Les Parent. Les enfants aiment bien les trois jeunes comédiens masculins ainsi que la mère et le père, d'autant plus qu'on a vu "en vrai" le père dans un petit dépanneur de Montréal lors d'une récente visite. Que voulez-vous, pas habitués de voir des vedettes les gens de la campagne!

Robin, ne prenant pas soin d'attendre une pause publicitaire pour me poser des questions:

-Maman, est-ce que c'est dans la vraie vie?

-Non Robin. Ce sont des comédiens. Les personnes jouent un rôle.

-Je ne comprends pas.

-Attends, je t'expliquerai à la pause.

-Non mais maman, c'est pour vrai ce qu'on voit à la télé?

-Hum...grrr....(Je ré-explique à Robin d'attendre à la pause car là, j'ESSAIE d'écouter)

La pause venue....

-Tu te rappelles quand tu as fait ton spectacle de Boucle d'or à la garderie et que tu faisais l'arbre?

-Oui.

-Quand tu parlais, est-ce que c'était la vraie vie ou tu disais ce que tu avais appris?

-Ce que j'avais appris.

-Et bien c'est cela Les Parent. Ils apprennent des textes puis les jouent. Mais il faut que ça ressemble le plus à la vraie vie.

Ouf! C'est compliqué...Mon intention de m'installer pour une petite demie heure de relaxation collée avec les gars devant une émission légère s'est transformée en cours sur le théâtre, la réalité, le jeu, les comédiens en passant par un des arbres de Boucle d'or et les trois ours...Ça, c'est la vraie vie, sans texte appris!

lundi 12 septembre 2011

Dans l'autre sens.

Ce matin, entre deux chansons de mon Ipod pendant que je prenais ma marche, j'ai entendu ce même son perçu au mois d'avril. Mais cette fois, elles allaient dans l'autre sens.

J'ai été longtemps nostalgique des les voir repartir. Signe que l'automne arrive, que l'été nous quitte. Je ne sais pas si c'est l'âge, la sagesse ou un changement personnel mais depuis quelques années, je n'éprouve plus cette nostalgie.

Les revoir passer en sens inverse m'indique qu'on se vêtira plus qu'on ne se dévêtira dans la prochains jours et je ne déteste pas retourner dans mes jeans longs. J'ai toujours adoré les jeans longs.

Les revoir passer m'indique qu'on fera bientôt un tour au verger en famille et que ça sentira le beurre de pommes dans toute la maison.

Les revoir passer m'indique que les arbres vêtiront sous peu leurs plus belles couleurs.

Les revoir passer m'indique que je pourrai concocter des bouffes au four toute une journée sans que mes gars me critiquent qu'il faisait un peu trop chaud pour vivre dans la maison avec un four à 350 degrés.

Les revoir passer m'indique qu'on allumera notre foyer (au propane) sous peu en mangeant aux chandelles dans l'obscurité sans attendre qu'il soit 21h00!

Les revoir passer m'indique qu'il faut bien accepter de les voir partir si on veut un jour les voir revenir...

samedi 10 septembre 2011

Le bercail, le bonheur.

Comme si j'étais chez moi, j'ouvre la porte sans frapper. Je reconnais l'odeur, ça sent l'hospitalité, le chaleureux, l'amour inconditionnel. J'y suis toujours accueillie à bras ouverts. Un frigidaire toujours bien rempli dans lequel je peux fouiller sans permission. Bien rempli de trucs qu'on aime parce que maman, elle savait que je venais faire mon tour avec les gars et qu'elle est attentionnée cette maman. Une causeuse invitante dans le salon pour aller feuilleter les derniers journaux, sans me sentir coupable de juste flâner. Tiens, papa n'a pas fini le gros mot croisé du samedi. La chaise berçante dans la cuisine où je m'installe pour raconter à maman mon train-train quotidien, les derniers exploits des enfants, mes journées plus difficiles, mes petits écarts de conduite du vendredi soir. Papa qui vérifie quelques trucs sur mon portable pour qu'il se porte bien et parce que papa, il est champion en informatique. Ensuite, il prend les "mites" et va se lancer la balle avec Louis.

Aller faire un tour chez mes parents, un retour aux sources, c'est toujours un pur bonheur. Une source de réconfort. Comme un bon verre de lait.

jeudi 8 septembre 2011

...c'était l'année de l'Expo...!

Ce soir, je tenais un kiosque à une exposition commerciale pour le Centre Nature de ma ville. Vous savez ce genre de truc dans un aréna où tout plein de commerces de la région exposent leurs produits ou publicisent leur service.

Et là, un de mes précieux souvenirs d'enfance m'est revenu. Dans ma ville, il y avait une pareille exposition. Mes soeurs, mes amis et moi allions assurément y passer un après-midi le weekend où L'événement avait lieu.

On recevait un petit sac à l'entrée pour pouvoir y mettre les différents trucs récoltés durant notre tour de piste: cartes d'affaires de compagnies, collants des compagnies, stylos de compagnies, crayons de plomb de compagnies, effaces de compagnies, brochures de compagnies...Participation démesurée au plus de tirages possible pour gagner le plus de trucs inutiles possible, dégustations gratuites ici et là, essai de différents nouveaux gadgets (appareil mesurant la pression, chaise vibromassante, oreiller orthopédique...), bref, nous profitions abusions de toutes les gratuités s'offrant à nous, fous comme des balais.

Ce sont mes parents qui devaient être déçus de nous voir arriver, sac rempli à la main, d'une quantité phénoménale de gadgets et de papiers bons pour la poubelle dans le temps (car pas de recyclage à cette époque)!

Ce soir, c'est moi qui était derrière un kiosque, à envier ces jeunes ados vivre un de mes bons vieux trips!

mercredi 7 septembre 2011

Gaspillage.

Je fais du recyclage. Je rince mes sacs Ziploc. J'ai des sacs réutilisables pour faire mes épiceries. J'écris le plus possible des deux côtés des feuille blanches. Je gratte comme il faut le pot de beurre d’arachides quand il est presque vide. Je mange les croûtes de pain dans le fond du sac. Et même le fond d'un sac de céréales (poudre et céréales abîmées). Je ramasse les sous noirs par terre. J'attends que le sac à poubelle soit plein avant de le mettre aux vidanges et que le lave-vaisselle soit "full" pour le partir. Je mélange le foncé et le pâle quand je fais du lavage. J'étends sur la corde plutôt que d'appuyer sur le bouton "on" de la sécheuse...

Mais il y a quelque chose qu'on me fait gaspiller à l'occasion et que j'ai bien du mal à recycler:

Un sourire ou un beau bonjour, sans retour.

mardi 6 septembre 2011

Wake up!

Dans le peu de choses qui me donnent envie de sortir de mes couvertes les matins de semaine, il y a...

-Entendre le café qui coule, sentir l'odeur et pouvoir remplir ma tasse à quelques reprises avant de quitter. J'ai la même relation avec le café qu'avec le vin: j'adore les refills.

-Savourer mes +ou- 10 minutes de grâce, de fluidité, de solitude sous la douche chaude, à l'abri de tout "Mamaaaannnnn???!!!"

-Mes gars et le récit de leurs rêves sans queue ni tête. Demandez-moi pas un résumé de ce qu'ils me racontent. C'est souvent à ne rien comprendre. Ou bien j'écoute plus ou moins, par manque d'intérêt, parce que je sais que ce sera trop incohérent pour mon cerveau lent matinal. J'aime quand même les entendre piailler au déjeuner. Ça met de la vie.

-Mon chum et le respect qu'il a envers moi. Quand je suis impatiente, bougonne, speadée, stressée, stressante, collante...

-Mon +ou- 20 minutes de char sur les routes de campagne pour me rendre au travail. Pas de covoiturage, pas de placotage, ma bulle, ma journée qui se prépare dans ma tête, ma chanson dans le piton qui me donne du pep ces jours-ci.

Et vous, qu'est-ce qui vous motive à sortir du lit?

Légère réflexion.

Après une journée où ça n'allait pas trop bien la semaine dernière, Robin avait aperçu quelques larmes sur le visage de sa mère fatiguée.

-Maman, tu as une larme? Pourquoi? Peut-être que tu as mangé quelque chose de trop fort ou bien tu as coupé des oignons.

-Oui, ça doit être ça.

lundi 5 septembre 2011

Panier de pommes.

Voici ce que j'ai déniché à l'épicerie...un 4 litres de pommes d'automne dans une boîte en forme d'autobus "colère" ! Je trouve ça mignon, c'est l'autobus de Pomme-Ville.

Cute comme concept!

dimanche 4 septembre 2011

Un peu de tout...

Après la plongée, la voile, jouer et enseigner la musique, la moto et la mécanique, mon chum vient de se découvrir une autre passion: la chasse.

Au jour de l'an, autour d'une sandwich aux oeufs, d'un saucisson roulé et d'un verre de champagne-jus d'orange, une de mes tantes disait à la blague qu'à part bien réussir son steak haché, elle n'avait rien dans quoi elle était vraiment bonne, qu'elle n'avait pas de passion.

Pour en avoir jasé plus d'une fois avec des amies, je réalise, tout comme elles, que je n'ai pas de véritable passion. Une chose sans laquelle je ne pourrais vivre ou une chose pour laquelle je vis.

J'aime un tas de choses, sans toutefois les considérer comme des "passions". J'aime cuisiner, j'aime écrire, j'aime m'entraîner, j'aime le Scrabble, j'aime faire du social avec des ami(e)s,j'aime griffonner des dessins ludiques, j'aime enseigner,j'aime faire du camping, j'aime les randonnées et le plein air, j'aime faire de la route...

Mais il n'y a rien dans lequel j'excelle. Je vis avec un homme qui a plusieurs intérêts. Il est prêt à suivre des cours pour tout, à tout essayer et à se donner. Il me semble que moi, je n'ai pas de trips. J'aime tout, un peu, parfois un peu plus, sans avoir cette nécessité de me donner à fond dans une seule chose.

Suis-je trop éparpillée? Pas assez passionnée? Allumée? Motivée? Ou juste normale?!...


samedi 3 septembre 2011

Rien.

-Qu'est-ce que tu fais en fin de semaine?

-Hum....rien de prévu.

-Ah ouin? Vous n'allez pas nulle part?

-Non, pourquoi?

-Ben, je sais pas, trois jours, congé...

-Non, on reste à la maison et on relaxe.

-Ah.

-Après avoir passé la semaine à me courir après la queue, à verser une larme à la moindre contradiction, à avoir fait des tonnes de photocopies, des rencontres d'élèves et de leurs parents, des soupers, des commissions, des gestions de conflits entre frères supposés bien s'entendre, mon jogging quotidien, mes nuits ébranlées par les orages, les gars qui rêvent à voix haute, le chum qui ronfle, le scooter qui passe trop vite et trop fort au moment exact où je commençais à baver sur l'oreiller, j'ai le goût de relaxer. Le goût d'écrire ces quelques lignes le samedi matin gris pendant que les hommes de la maison rigolent en pyjama devant Les joyeux naufragés. Le goût de décider, après quelques refills de café, ce que je ferai de mes journées.

Pas le goût de préparer des bagages, de faire quelques heures de route pour aller monter une tente sous la pluie pendant que 10 maringouins me tournent autour. Pas le goût de partir en bateau et de faire quelques heures de navigation au moteur parce que pas de vent. Pas le goût de revenir lundi avec une tonne de vêtements à laver et le sentiment de pas avoir eu de temps pour moi.

Désolée, d'habitude, je suis willing pour ce genre de choses mais cette fois, je vais écouter mon corps et ma tête qui me disent de m'arrêter. Et je serai bien contente mardi matin:

-Qu'est-ce que t'as fait ce long weekend de trois jours?

-Rien, pis ça a fait du bien.

vendredi 2 septembre 2011

L'école, en drôle.

Commentaire de Robin:

"Maman, elle n'est pas sévère mon professeur, je ne sais pas comment elle se fâche."

Blague de Louis:

-Maman, sais-tu pourquoi le chauffeur de l'autobus est toujours fâché?

-Parce qu'il conduite un autobus colère...

Bon vendredi!



Mon amour pour la fondue.

Dans ma liste des raisons qui me font apprécier la venue de l'automne et le départ de l'été, il y a, en tête de liste, celle de pouvoir enfin recommencer à manger de la fondue.

Oui, ici, on ne mange pas de fondue l'été, c'est pour avoir moins de peine de quitter l'été et nous aider à avoir hâte que l'automne arrive.

Toute petite, manger de la fondue était synonyme de visite, qui était synonyme de permission de se coucher tard donc de plaisir. C'était aussi synonyme de reculer à plus de 100 mètres de la table pendant que mon père allumait le truc rempli de combustible et d'un souper stressant pour ma mère qui voulait toujours qu'on secoue bien comme il fait notre baguette avant de la sortir du bouillon. On mangeait de la fondue bourguignonne. On se fichait bien que notre viande soit "frite" dans l'huile.

On a ensuite découvert la fondue chinoise. Je me rappelle que c'était bon des viandes pas cuites...Et je me rappelle pas que mes parents m'aient dit de ne pas en manger. Je suis pas morte, et c'est dans ma "batch" de bons souvenirs, de la viande à fondue crue.

Aujourd'hui, la fondue est un prétexte pour jaser. Nos soupers de filles, d'amis, de famille sont souvent autour de ce repas. Tout le monde apporte "sa" viande, une sauce maison et son vin, l'hôte fournit les patates, la salade et le pain. Un classique indémodable. Vous ne viendrez pas me faire croire que manger des sushis en grand groupe, c'est aussi le fun, bien qu'aussi bon.

La fondue, c'est rassembleur, rassurant, réconfortant. Enrouler la viande autour du cube de fromage, tremper tout (ou presque) dans la sauce, les chandelles, la musique, le bruit du bouillon qui chauffe, qui réchauffe la cuisine. Pis l'oeuf qu'on casse à la fin dans le bouillon pour en faire une bonne soupe salée!

Mes enfants sont encore au stade de se dire: Ah non!!! Pas une fondue! Faut encore éteindre les comiques, mettre de la musique, manger dans le noir, pis attendre une heure avant le dessert!

Ah ouin? On s'en reparlera...Pas certaine que plus tard, pour séduire vos conquêtes, vous les recevrez sous les néons avec des grilled cheese devant Télétoon...



jeudi 1 septembre 2011

Sur l'oreiller

Sur le côté droit. Tournée vers la fenêtre ouverte pour sentir l'air frais. Pas le bord près de la porte mais l'autre côté au cas où un fou entrerait, mon chum sert (entre autre) à me protéger. Un oreiller entre mes jambes, parce que j'avais pris cette habitude avec la bedaine de bébés et que j'ai de la difficulté à ma départir de mes habitudes. Mes deux mains jointes comme si je priais, glissées sous mon oreiller plutôt plat. La couverture sur mon oreille. Une autre habitude que j'avais prise lorsque je ne voulais pas entendre les moindres bronchements des bébés qui dormaient dans notre chambre, après seulement quelques jours de vie. Je frotte mes pieds ensemble, un truc qui m'aide à m'endormir.

Puis je tente de penser à rien. Difficile. Qu'est-ce qu'on mangera demain? Comment je m'habillerai? Ai-je mis le réveille-matin? Ah! Faut pas que j'oublie la collation pour Robin et sa maternelle. Et de prendre LA photo de sa première enjambée dans l'autobus. Sans oublier le mascara hydrofuge. Merde! Je voulais téléphoner mes soeurs. Demain soir. Penser à rien. Je m'imagine sur un matelas sur les vagues. Un autre truc pour m'endormir. Mon chum se met à ronfler. Je le brasse un peu. Des petits pieds se promènent. Un aller-retour au pipiroom.

Je m'en vais rejoindre mon lit. Là où je suis inatteignable. Là où je peux heureusement déconnecter, quand je réussis enfin à mettre ma switch à off...


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