lundi 30 avril 2012

C'est l'histoire d'un gars...

Ce soir, au dodo, on me réclame une histoire. Malheureusement, on a lu les livres qu'on avait empruntés à la bibliothèque et il me semble bien qu'on a fait le tour de ceux de la maison. Arrive donc l'inévitable:

-C'est pas grave maman! Raconte une histoire de ta tête!

Ouf! Moi qui pensais m'en être sauvée, me voilà devant la lourde de tâche, en ce lundi soir où je suis tout particulièrement vidée et fatiguée, d'inventer une histoire.

J'ai la tête pleine d'histoires plates déjà racontées et vide d'histoires merveilleuses qui pourraient les intéresser. Plus petits, les gars buvaient mes paroles, que l'histoire soit logique, intéressante, excitante ou pas. Maintenant, ils sont difficiles. Ça prend un bon sujet amené, des péripéties, un dénouement et une belle conclusion.

-C'est l'histoire d'un gars qui s'en va se promener dans le bois...

-Ah non! Pas encore dans le bois! Tu l'as racontée l'autre soir!

En plus, ils se permettent d'être difficiles et de refuser mon récit.

Alors ce soir, il y en a eu une belle histoire. L'histoire de deux gars trop fatigués et trop sélectifs pour écouter un récit trop plate d'une mère avec le syndrome de la page blanche.

Bonne nuit. Beaux becs. Imaginez l'histoire que vous voulez, maman, elle, elle s'en va lire son roman et déconnecter.

dimanche 29 avril 2012

Miam! On va chez grand-maman!

Hier, mes enfants allaient se faire garder chez belle-maman pour le souper et la soirée. Dans la voiture, de retour dans notre campagne profonde, on échange avec les enfants sur leur soirée. Robin se prononce:

-Ce que j'aime ça aller chez grand-maman! Elle nous dit jamais non! Pour dessert, j'ai mangé un gros morceau de tarte au sucre, un Drumstick et trois Whippet!...

(Et pour que Robin trouve que le morceau de tarte au sucre était gros, laissez-moi vous dire, il devait être très gros.)

Je sais, grand-maman, elle ne leur dit jamais non. Elle les a par l'estomac, c'est toujours "Bar open" et "All you can eat" sur les desserts. De quoi faire rêver un enfant et me trouver très castrante quand on sait qu'à la maison, pour le dessert, il y a une limite de deux biscuits par client.

C'est drôle. Une grand-maman, ça rime avec recette, nourriture, bon manger, tartes, soupes rouges, biscuits et pâtés. Une grand-maman, ça se tient aux fourneaux et c'est rassurant.

Même Google images abonde de dessins de grands-mères et, comme par hasard, elles portent presque toutes le tablier.

vendredi 27 avril 2012

Elle...

Vendredi matin, elle s'était réveillée, avait pris sa douche, avait mis un soupçon de mascara et une boule de mousse de la grosseur d'un oeuf qu'elle avait appliqué dans ses cheveux. Elle avait choisi ses jeans bleu foncé et sa chemise à carreaux.

Elle s'était versé une tasse de café déjà prêt, elle prenait soin de préparer la cafetière la veille, et avait beurré un bagel au creton pour son plus jeune. Le plus vieux bénéficiait du dernier croissant au chocolat. Le chum, lui, était autonome. Elle, elle s'était contenté d'un bol de céréales avec des morceaux de bananes, la banane qui traînait dans le plat de fruits que personne ne prendrait.

Elle avait fait le tour de quelques blogues, le tour de ses courriels, le tour de la maison avec les arrêts habituels pour se donner un coup de séchoir dans les cheveux, un coup de brosse à dents dans la bouche, un tour dans le frigo pour préparer son lunch et la tournée de becs de bonne journée.

Elle allait prendre la route avec de la bonne musique vers son travail sans élève, c'était une pédagogique.

C'était aussi la fin de la semaine. Elle avait l'impression d'avoir le corps, l'âme et le coeur en fête.

mercredi 25 avril 2012

Dans mon assiette.


J'ai déjà payé trop cher, fait quelques kilomètres jusqu'à la ville et investi dans une gardienne pour avoir quelque chose de moins beau et de moins bon que ça!

C'était ma motivation aujourd'hui quand je travaillais, le bon souper que j'allais concocter et déguster ce soir!

Ça ne prend pas grand chose parfois pour être heureux. Et je vous l'ai déjà dit, mon bonheur réside plus souvent dans l'anticipation du moment que dans le moment lui-même!

Et vous, quelle sera votre motivation du jeudi quand vous mettrez un pied en dehors du lit?

mardi 24 avril 2012

Quoi de neuf?

Rencontre d'une connaissance à l'épicerie samedi. On ne s'est pas vues depuis quelques mois. Elle ose me demander:

-Pis toi, quoi de neuf?

J'ai eu l'air fou. Je ne savais pas quoi répondre. Du neuf? Du neuf pour moi, c'est perdre un emploi ou changer de job, avoir un autre enfant, se séparer, tomber en amour, revenir d'un voyage ou partir quelque part assez loin, déménager, avoir un problème de santé ou que quelqu'un de mon entourage soit victime d'une badluck, gagner un montant considérable à la loterie, changer de véhicule, de piscine, s'acheter un spa, se faire faire un traitement de canal, se doter d'un animal de compagnie (...)

Rien de tout ça ne m'était arrivé. Même job, même chum, mêmes amours donc(!), même santé, même ameublement, même maison, même argent, mêmes enfants, mêmes goûts... Rien de nouveau sinon un an de plus et une paire d'espadrilles neuves. Je ne suis pas malheureuse pour autant, juste que la petite vie continue, en ce printemps un peu chiant par mauvais temps.

La morale de l'histoire: il est mieux de ne pas demander la question "Quoi de neuf?" à quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis quelque temps. Le classique "Ça va?" sera plus approprié et moins embarrassant. La personne vous le dira bien assez vite si elle a de quoi de nouveau, si le coeur lui en dit et si vous êtes assez près d'elle pour qu'elle vous le partage!

lundi 23 avril 2012

Bien chez moi.

Le seul avantage que je vois à cette pluie, ces vents, ce froid, c'est de vivre un moment de bonheur juste de pouvoir me mettre tôt en pyjama, de me sentir à l'abri bien au chaud chez moi, les portes barrées, les lumières tamisées, devant la télé, pendant que mon chum pratique son blues en bas et que les gars ronflent en haut!

M'appartenir en ce lundi soir, c'est pas grand chose, mais ça me fait le plus grand des biens!

Bonne soirée!

dimanche 22 avril 2012

Le ménage de l'intérieur.

Selon une étude britannique, vingt minutes de ménage par semaine aideraient à lutter contre la dépression.

Bien que je ne sois pas une freak du ménage, j'estime être bien au-delà du 20 minutes hebdomadaire qui me servirait d'antidépresseur. Tant mieux, mais c'est bien malgré moi que je peux me considérer "indemnisée" ou un peu à l'abri de ce terrible fléau qu'est la dépression. En fait, c'est davantage dû à tout ça:

-poils de barbe oubliés dans l'évier,
-traces de mains ou de bouche dans les fenêtres de la porte patio,
-gouttes de pipi sur le bol de toilette non baissé,
-graines de toast, riz sec, bout de spaghetti, gouttes de lait (...) autour de la table,
-cailloux, glands, feuilles d'arbre, branches, cocottes, pissenlits, traînant ici et là ramassés pour une future collection,
-genoux de pantalons plein de vert gazon,
-sable sur le tapis d'entrée,
-prénom (d'un jeune garçon de 8 ans) tracé avec le bout de doigt sur la poussière du meuble de télé,
-éclaboussures de pâte à dent sur les portes miroir du garde-robe d'entrée(?),
-...

Les hommes avec qui je partage la maison se soucient de ma santé mentale, c'est pas rien!

Et vous, faites-vous bon ménage avec la dépression?

samedi 21 avril 2012

Petit billet matinal gris.

aujourd'hui.

Pluie
  • 5°C
Avertissement de pluie en vigueur.

Un petit "copier-coller" d'Environnement Canada. Parlant de coller, y en a un qui est venu me réveiller (et se coller) dans mon lit ce matin à 6h30 en me demandant pourquoi c'était déjà le soir dehors. Y fais-tu assez noir à votre goût? Et le plus vieux, avachi sur le divan de tout son long me demande s'il fera soleil ce weekend pour jouer dehors.

Pas besoin d'avoir 37 ans (merci encore pour vos bons souhaits chers amis blogueurs) pour être affecté moralement par la température. Après avoir goûté à de belles journées de soleil, on devient comme un peu dépendants à regarder les fleurs pousser avec nos lunettes fumées, à rouler les fenêtres baissées avec du beat dans l'auto et à regarder notre chum fier comme un paon dealer avec les steaks et les papillotes devant son barbecue.

Ce matin, j'aurais pas dû aller voir ce qu'on annonce pour les prochains jours. Je vous écris ce billet comme j'écrirais un mail à une bonne amie. C'est gris. Qu'est-ce que vous ferez de votre journée?

jeudi 19 avril 2012

Hip hip hip...hourra!

...parce que j'ai son mot de passe et que je sais qu'elle est couchée au moment où j'écris ceci, je me permet de «voler» son blogue pour lui dire:

Bonne fête Michèle!

Je penserai à toi aujourd'hui, 19 avril! Je suis certaine que tous tes lecteurs et surtout, lectrices, se joignent à moi et je sais que s'ils apprécient ton blogue, c'est qu'il te ressemble!

On fête bientôt!

Ta soeur qui t'aime xx

Oui, j'aime les fêtes.

Mon chum quand il me voit (trop) m'énerver pour une fête:

-Toi, faut toujours que tu fêtes ça avant, pendant pis après...

-Ouin, pis???????

Mon chum, il n'est pas fête. Pas de fla-fla, il vieillit en douce, en silence, sans avoir besoin que ce soit souligné et surligné. C'est une journée parmi les 364 autres, un point c'est tout.

Moi, je suis fête. Je suis fêteuse, fêtée, fêtarde, appelez ça comme vous voulez, j'aime les anniversaires. Trop? Non. On ne peut pas trop fêter un évènement heureux.

Les journées avant l'anniversaire, on y pense, on compte les jours qu'il reste sur le calendrier, on le fait penser aux autres, on en parle, on a hâte.

Le jour J, ça prend des ballounes, un air à se faire chanter, des bougies à souffler, des cartes à lire, des cadeaux à ouvrir, des amis à inviter, des téléphones à recevoir, des attentions, des surprises.

Les jours d'après, on a le droit d'étirer la sauce. On utilise ou investit nos cadeaux, on regarde les photos, on relit les petits mots, on sent nos fleurs encore belles, on surfe sur de belles énergies emmagasinées.

Quand mes gars se sont couchés ce soir, la tablette de cartons de couleurs traînait sur la table de la cuisine. Je n'avais pas le droit d'aller voir ce qu'ils fabriquaient dans leur chambre, papa avait dit oui pour qu'ils puissent fabriquer "quelque chose" avant le dodo.

J'ai eu soudainement hâte à demain matin. J'ai l'impression qu'à mon réveil, j'aurai droit à quelque chose du genre:

Bonne fête maman XoXoXo sur un beau carton rose plié en deux.

Vous, êtes-vous fête ou pas?

mercredi 18 avril 2012

La naïveté n'a pas de prix.

Robin devant la circulaire:

-Wow! Maman!! Je le veux ce tracteur-là! En plus, il coûte zéro sous!

L'égo avant le bobo.

Quand on est petit et que l'on se fait mal quelque part, en tombant par exemple, notre premier réflexe est de regarder le plus vite possible la partie de notre corps accidentée pour voir l'ampleur de la blessure. S'il y a du sang, alors c'est le drame. Cela occasionnera probablement quelques pleurs et nécessitera la pose d'un "plaster".

Quand on est plus vieux et que l'on vit une même situation, notre premier réflexe est de regarder le plus vite possible autour de nous afin de voir si quelqu'un nous a vu. On se dépêche de se relever et si, par malheur, quelqu'un nous avait aperçu et nous venait en aide, on diminue l'ampleur de la blessure avec modestie, avec ou sans sang.

Drôle cette réaction si opposée quand on vieillit. Profitons-en. Un peu plus tard, quand nous serons vieux, ce sera le retour du balancier. Nous aurons besoin d'aide pour nous relever.

mardi 17 avril 2012

À un cheveu du paradis.

Petite, ma mère elle me couchait sur le comptoir de la cuisine pour que ma tête arrive juste en dessous de l'évier. Elle me lavait les cheveux encore mieux que les coiffeuses. Ensuite, elle me faisait asseoir sur le comptoir et frottait fort mes cheveux avec la serviette pour "enlever le plus gros". Je me rappelle comme si c'était hier. Je fermais mes yeux et me laissais faire, bercée par ses mains et son odeur. J'avais jamais hâte que le plus gros soit enlevé. Que ce moment prenne fin. Par elle, je me serais fait sécher les cheveux éternellement . Un petit moment privilégié.

Deux ou trois minutes de séchoir plus tard, le lavage (lire "dorlotage") de tête était terminé. J'avais déjà hâte à la prochaine fois.

Puis j'ai grandi, et j'ai lavé mes cheveux toute seule, comme une grande. Je m'entêtais alors à croire que ce n'est pas vrai qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Je ne faisais pas mieux qu'elle.

Ce soir, je me rappelle maman qui me disait: "Viens on va te laver la tête!" et de tout ce que ça signifiait pour moi. Un délicieux souvenir que je voulais vous partager.

dimanche 15 avril 2012

Histoires.

Je m'excuse de t'en avoir voulu parce que tu n'avais jamais envie de leur raconter l'histoire du soir. Je me sens aussi un peu coupable d'avoir tant voulu que tu joues à quatre pattes avec les gars quand ils étaient plus petits. Je suis désolée parce que j'étais déçue que tu ne t'amuses pas comme moi j'aurais aimé que tu le fasses avec eux, comme moi je le faisais.

Aujourd'hui, en revenant de ma marche, ils étaient tous les deux là dans le garage près de toi, accroupis devant le pneu de la voiture, à boire tes paroles, à épier tes moindres mouvements, à te poser des questions, à vouloir essayer, à apprendre, à se sentir en symbiose avec leur papa, à jouer aux mécanos, à être fiers d'avoir les mains sales comme toi.

Ça, je n'aurais même pas pensé te le demander. Et tu l'as fait tout naturellement. Tu as travaillé à quatre pattes avec eux, leur a raconté des histoires de boulons, d'écrous et de pneus.

Et des histoires comme ça, on s'en souvient un peu plus que celles dans les livres.

samedi 14 avril 2012

Ma mini liste pour ne pas être minimaliste!

Quand le samedi arrive, je m'éparpille. Plein de trucs à faire, je passe d'une tâche à l'autre sans parfois en terminer une, je papillonne pour finalement me rendre compte que je n'ai pas fait grand chose et que, malheureusement, si je ne le fais pas, personne d'autre va le faire. N'allez pas jeter le blâme sur mon chum, il a lui aussi sa "to do list" personnelle, qui rime davantage avec pneus d'hiver, trampoline, accessoires dans le cabanon, qu'avec tâches domestiques style maison.

Pour me botter le derrière aujourd'hui, ça me prenait ça: une liste.

La liste me donne un ordre (que je ne suis pas toujours) et me sert de plan, de guide. Comme si quelqu'un m'avait laissé du travail à faire. Biffer chaque réalisation me donne une sensation d'accomplissement....enfin, pas la meilleure qui soit mais une mini fierté du travail accompli tiens.

Contents d'avoir pu un peu épié ce à quoi j'ai occupé mon samedi?!

Et vous? Listing ou pas pour opérer?

vendredi 13 avril 2012

Le point sur mon nouveau look.

Quand on me dit: "C'est beau tes cheveux!" je m'empresse de mentionner qui est le grand responsable de ce changement. Alors aux nombreux commentaires "C'est beau ton nouveau look de blogue!" , je vais vous révéler que Stéphanie est la grande responsable de ce rafraîchissement.

J'ai commencé un blogue pour le fun. Pour mes amis, ma famille, mes proches, mes connaissances. Puis j'ai gagné des membres comme un gagne un prix à la lotterie. Par hasard. Et d'autres sont venus se joindre parce que je suis allée leur rendre visite. Parce que je leur ai donné mon adresse. Peu importe, je suis devenue un peu plus populaire.

Je suis heureuse aujourd'hui d'être lue. De vous divertir, de vous émouvoir, de vous faire rire et de me confier un peu. Aussi de lire vos réactions, ça me nourrit, me motive.

J'avais le goût de changer de look, ma soeur avait une amie spécialisée dans la chose. Elle a donné une couleur à l'apparence de ce blogue, moi j'essaie chaque jour de lui donner ma couleur.

Merci pour votre petit détour, qu'il soit quotidien, hebdomadaire, aléatoire ou hasardeux.

Je vous souhaite un beau samedi ensoleillé. Et de revenir ici encore et encore.

L'habit fait le "moi".

La semaine, j'aime tout particulièrement revenir du travail, rentrer au bercail, retrouver les miens, fermer la porte derrière moi et sentir cette coupure entre la course effrénée et le "home sweet home".

Mais mon moment préféré, celui où je jubile, c'est lorsque j'enfile mes pantalons mous noirs, style sport, yoga, vous savez ce dont je parle. Ceux que l'on peut acheter partout à prix différents, au Costco comme au Mountain Equipment en passant par Wal Mart ou Smart Set section sport.

J'en ai plusieurs. Des gris, des noirs, des longs, des courts, des vieux, des récents. Des vieux préférés que je n'ose pas jeter. Dès que j'entre dans la maison, je les enfile. Signe que je peux relaxer, être confortable, à mon aise.

Je me mets aussi pieds nus. Ça libère. Je respire mieux. Le téléphone peut sonner, mon ventre gargouiller, ma vessie vouloir exploser, les enfants me réclamer...Tant que je n'ai pas mis mes pantalons mous et enlevé mes bas, je ne suis pas enfin moi!

Et vous? Une habitude, un rituel de fin de journée pour vous permettre d'être enfin vous?

jeudi 12 avril 2012

Rions un peu.

Lorsqu'on regarde nos statistiques, on peut voir ce que les gens, qui sont malencontreusement tombés sur notre blogue, avaient "Googlé". Je me tords parfois de rire en lisant quelques uns des mots-clés, je décide aujourd'hui de vous en partager trois. J'ai copié-collé.

-ai 14 ans et je baise ma babysitter

Ouille!...Il (ou elle, il n'y a plus rien de surprenant de nos jours) a dû être déçu en tombant sur mon blogue car je n'ai jamais abordé le sujet. Jamais même pensé à la chose. Bizzare. Maintenant, quand je me sentirai ridicule de "Googler" quelque chose, je penserai à ça.

-la feé des dents existe tu

C'est sûrement un enfant car la maîtrise de l'accent aigu sur le bon "e" dans le mot fée n'est pas acquise. Un enfant qui commence à être sceptique et qui ne veut pas faire rire de lui en croyant encore à la fée des dents. Ou c'est un parent (qui aurait besoin d'un cours de français) qui se demande s'il doit mettre l'argent pour une dent tombée sous l'oreiller de son enfant ou si c'est la fée qui le fera.

-suisje folle

Lorsque j'ai lu celui-là, j'ai eu un peu de pitié pour la personne qui a écrit ceci et qui est tombée sur mon blogue. J'aurais aimé faire un renvoi automatique sur un site de psychologues, sur une page où il aurait été écrit en grosses lettres : TOUT LE MONDE EST UN PEU FOU! ou UN PEU DE FOLIE, C'EST TOUJOURS BON! Vous savez, quelque chose pour rassurer un peu la personne qui se posait cette question.

Je me sens un peu voyeuse et mal à l'aise de voir ce que les gens cherchent comme mots-clés.

Mais au moment d'écrire ces lignes, probablement que quelqu'un, quelque part sur cette terre est en train de rire de moi en voyant ce que j'ai pu écrire pour tomber chez lui!

mercredi 11 avril 2012

Entendu et vu hier soir...

Robin dansant nu devant le miroir avant d'entrer dans la douche, me chantant (sur l'air de I'm sexy and I know it):

-Chu sexy et ça t'excite!

...

Ça va être beau à 15 ans!

lundi 9 avril 2012

Le M avant le P.

La mèche courte. C'est drôle mais, ça me pogne souvent comme ça, sans même prévenir. Tout va bien, je suis de bonne humeur, je prends plaisir à tout, je suis même à la limite de siffler un air quand, soudainement, on dirait que je pogne mon overdose de "Maman..???"

Je réplique tout à coup avec un de ces airs bêtes que je suis capable d'avoir sans même prévenir. Il y a une minute, les enfants ou mon chum me sollicitaient, tout était ok. Je répondais à leurs demandes, faisais leur mille et une volontés, répondais poliment à leurs questions quand: Vlan! On dirait que je viens soudainement de manger un repas complet de vache enragée. J'ai besoin d'air, j'ai besoin d'être dans ma bulle, je ne me supporte même plus. Caractérielle? Me direz vous. Non, juste normale.

Je suis la référence ici, comme probablement bien des mamans. À moins que ce ne soit pour une réparation manuelle technique du genre: vis à fixer, bouchon trop difficile à enlever, auto téléguidée à réparer, vélo déraillé...ici c'est maman qu'on interpelle: quand on a faim, quand on a mal, quand on a de la peine, quand on veut savoir comment s'habiller, quand on veut faire une sortie quelconque, quand on veut inviter un ami, quand on veut aller faire du vélo, quand on veut un film sur Illico illico (lire sur-le-champ), quand on s'est sali dehors, quand ça cogne à la porte...

Alors là, quand ma limite de "Maman!!" est atteinte, je leur demande de dire papa. Papa aussi il existe, papa aussi a contribué à votre fabrication, papa aussi il a du jugement, papa aussi est capable de se prononcer...hein papa???

Je sais, le mot "maman" sort de la bouche de bébé bien avant "papa". M, c'est plus facile à prononcer que P et en plus, il vient un peu avant dans l'alphabet. Maman, elle se vire de bord plus vite que Papa. Elle répond peut-être un trop vite aussi. Elle crée probablement ce précédent...

dimanche 8 avril 2012

Bon dimanche ;)

Beau congé de Pâques à tous! Enfin, un déjeuner, un brunch et/ou un souper sous le soleil !( Avouez que vous m'avez enviée quelques secondes, je blague, bien sûr, ici aussi, le ciel est couvert d'un gris à chier qui ne laissera aucunement place au rond orange aujourd'hui, au grand malheur de tous. Au moins, ça donne un sujet de conversation avec les gens à qui on ne sait jamais trop quoi dire...) Siroter un petit mousseux chez belle-maman, jaser avec les mononcles, s'échanger des fins de gastros, donner des cocos, courir des chasses aux oeufs, overmanger, tenter d'arrêter les enfants de se bourrer de trop de chocolat...

Bon dimanche, ensoleillé dans votre intérieur avec les gens que vous aimez! (Petite fin kitsch, je m'assume!)

vendredi 6 avril 2012

Faire sortir le mauvais.

Robin avait dernièrement des problèmes de respect avec sa maman. Elle était parfois grosse, pas intelligente, elle se pensait bonne, elle était plate...

Depuis une semaine, tout est rentré dans l'ordre grâce à un super moyen qui aurait pu être très payant pour moi: pour chaque mauvais mot, il devait retirer un beau 2 dollars de sa tirelire et me le donner. Il est resté riche, moi pauvre. C'est tant mieux. Et un matin cette semaine, au moment de se souhaiter une belle journée, il me confie:

-Maman, peut-être que ma gastro a fait sortir tous mes mauvais mots?

mercredi 4 avril 2012

Statistiques.

L'avantage des revues de femmes (lire Le Châtelaine de ce mois-ci incluant un dossier "hommes"), c'est qu'elles me permettent parfois de passer des messages indirectement...

J'ai laissé traîner dans la salle de bain non loin de la toilette, mon magazine ouvert replié sur cette page où l'on pouvait constater les résultats d'un sondage effectué auprès de plusieurs femmes.
Quatre choses peuvent maintenant m'arriver:

-Que mon chum pense que je suis dans l'autre 50% (Merde, même après 12 ans, il ne me connaît pas?!)

-Qu'il ne change pas plus ses habitudes.

-Qu'il change ses habitudes et me surprenne (dans mes rêves!)

-Qu'il ne jette pas le moindre regard sur ma revue de femmes.

À suivre...

lundi 2 avril 2012

Se vider les entrailles.

Ce weekend, pendant que certaines personnes prenaient plaisir à vider des chaudières pleines d'eau sucrée dans les érablières, moi le coeur me levait à vider la chaudière de vomi que mon fils remplissait dans la nuit de samedi à dimanche. Pauvre petit, j'aurais bien voulu être malade à sa place.

-À quoi ça sert maman une gastro?

Je n'ai pas su quoi répondre à part que j'ai pensé que ça fait chier, dans tous les sens du terme.

Y a-t-il un virus plus insignifiant et inutile que ça? Se vider les entrailles par une extrémité (deux quand on est chanceux) à en avoir mal partout, avoir le dédain de toute nourriture et se regarder dans le miroir et conclure qu'on a jamais été aussi laid de toute notre vie.

Me vider l'intérieur me donne une seule envie: pleurer ma vulnérabilité et me sentir la plus faible, la plus fragile au monde.

Le seul "bon" souvenir que je garde de mes gastros, c'est la petite soupe Lipton poulet et nouilles que maman me faisait quand la tempête faisait place au calme.

Le bon souvenir que je conserve de la gastro de Robin ce weekend, c'est lorsqu'il m'a dit "Je t'aime maman" quand, à 2h00 du matin, il me voyait voyager patiemment la chaudière entre la salle de bain et son lit.

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