De retour aujourd'hui du boulot. 16h00. Il fait chaud. Je roule les fenêtres baissées même si j'ai l'air climatisé, quand je sors du travail, j'ai besoin d'air même si ma voiture m'indique qu'il fait 29 dehors.Tout m'irrite sur le chemin du retour. J'ai chaud aux pieds, la gorge me pique parce que les mousses de pissenlit se promènent, j'ai soif, hâte d'enfiler une camisole, les couettes de cheveux me reviennent dans la face à cause du vent, je rêve de mettre le pied dans la maison pour me faire une vraie "toque" sur le dessus de la tête, le gars d'en avant mets les freins vis-à-vis chaque embranchement de rue sur le rang, il cherche quelque chose c'est évident. On dirait qu'il me cherche aussi.
Pis dire que pendant que je capote intérieurement de ma petite situation pénible de retour à la maison en ce beau jeudi ensoleillé du mois de mai, y en a qui crèvent de faim. C'est ce qu'on appelle se plaindre le ventre plein.
Mais n'empêche, il y a de ces jours où je suis plus exécrable lors de ma zone tampon entre le travail et la maison, où je suis plus impatiente et où j'ai juste hâte de switcher. Aujourd'hui, c'était ça. Pis ça m'a fait du bien de l'écrire.
Quelques fois, juste de l'écrire ça fait baisser la tension!
RépondreSupprimerMais je t'avoue très sincèrement, je me voyais en lisant ton billet! Tu n'est vraiment pas la seule comme ça! =)
Ici, ma zone d'irritation c'est le moment entre la fin des routines du dodo et le moment où les enfants sont tous couchés! Demain est un autre jour! :0)
RépondreSupprimerIci, le moment d'irritation, c'est celui de la préparation du souper dans ma mini cuisine où chaque coin de comptoir est occupé, où il fait chaud à mourir malgré l'air climatisé et où Chéri s'incruste parfois malgré l'interdiction formelle!
RépondreSupprimerTon témoignage me fait drôlement rire... Effectivement, il y a des gens qui crêve de faim dans le monde, qui n'ont pas les moyens de se payer une voiture et doivent prendre l'autobus pour se rendre au travail, qui n'ont pas l'air climatisé...
RépondreSupprimerLe dire fait sortir le méchant... alors gâte-toi! ;)
Ben t'as bien fait car le dire ça fait souvent sortir la moitié de notre rage!
RépondreSupprimerOui ça m'arive de m'impatienter et de rager en dedans. Mais je me trouve chanceuse car c'est très rare.Quand ça m'arrive je dis :yen a des ben pires que moi. ¨ca passe vite et je reprends le contrôle sur moi-même.Ce que je déteste le plus c'est attendre après quelqu'un et être en retard ensuite grrrr!
RépondreSupprimerEt aujourd'hui, ça va mieux?!! ;P
SupprimerOn a tous nos moments de chialage et d'impatience... pis ça fait du bien de le dire/l'écrire! ;)
Salut Michou,
RépondreSupprimerOn appelle cela AVOIR LA MÈCHE COURTE et c'est normal qu'on sente la fatigue nous gagner de temps en temps. C'est le propre de l'humain.
Bonne journée (sans rage intérieure)
Sa mèreXXXXX
Faut pas garder ça en dedans, c'est pas bon. Mon papa m'a toujours dit ça. :)
RépondreSupprimerIl doit y avoir un peu du syndrome de "la fin de l'année" là-dedans. Ben quoi, il faut bien trouver un coupable. Ça ne fait que quelques semaines que j'ai recommencé à travailler, et pourtant, j'étais à peu près dans le même esprit que toi en cette belle fin de semaine ensoleillée ! :-)
RépondreSupprimerFaut prendre une grande respiration, remettre les choses à leur place, ne pas laisser les portes ouvertes.
RépondreSupprimerGrand-Langue