lundi 4 mars 2013

Je ne veux pas partager.

Je ne comprends pas que tu puisses mettre des enfants au monde, que tu les aies à temps plein pendant un (trop) petit bout de ta vie, que tu te sépares, pis que tu chiales sur le temps de trop que tu passes avec tes enfants parce que c'est ton "ex" qui devait les avoir tel ou tel jour et que finalement, il y a eu un petit changement au programme.

Ça ne me rentre pas dans la tête.

Personnellement, me semble qu'à partir du moment où j'ai fait le choix d'avoir des enfants, c'était pour les avoir toujours. Pas à temps partiel.

Je ne veux jamais avoir à réduire de moitié, à calculer, à partager, ce si précieux temps que je peux passer avec mes enfants.

20 commentaires:

  1. ce billet me rentre dedans et me touche particulièrement ....
    je me fais constamment reprocher de trop me consacrer à mes enfants....je me fais juger parce que je ne veux pas laisser mon fils de 11 ans seul toute la journée à la maison comme lors d'un congé scolaire....j'ai fait le choix d'avoir des enfants et pour moi ce n'est que normal que je sois présente ...
    des phrases comme ben voyons tu peux le laisser tout seule une journée et sortir avec nous ..je ne souffre pas de passer du temps avec mes enfants..ça passe si vite ...mon dernier de 11 ans je le sais que ça achève que plus le temps passe et moins j'aurais la chance d'avoir du temps avec lui ce qui est tout à fait normal donc je savoure et profite du temps qui me reste ...il me demande encore d'aller lui souhaiter bonne nuit à tout les soirs et je sais que ce moment précieux dans peu de temps ne sera qu'un doux souvenir pour l'avoir vécu avec mon plus vieux .....
    je ne peux m'imaginer être séparé et ne pouvoir voir mes enfants à tout les jours ..

    RépondreSupprimer
  2. Si vrai. Malheureusement, ce qui semble se passer c'est que les parents utilisent leurs enfants pour régler leurs chicanes d'adultes. Pas fort, mais trop souvent vrai.

    RépondreSupprimer
  3. C'est drôle, j'avais justement une conversation du genre la semaine dernière. Une connaissance me demandait si je n'avais pas envie, parfois, de penser juste à moi et sortir sans enfants. Le regard qu'elle m'a lancée quand j'ai répondu que pour moi, les plus beaux vendredis soirs sont ceux que je passe avec mes enfants!
    Ma belle-mère m'a déjà reproché de ne pas sortir le samedi pour lui laisser les enfants plus souvent.... Ben voyons, je travaille la semaine, j'irai pas les faire garder le samedi en plus! C'est bien connu, des enfants, je fais ça pour satisfaire la belle-famille qui a envie de catiner, t'sais!
    Bref, même chose pour moi: je ne conçois jamais passer TROP de temps avec mes enfants, au contraire, il me semble que j'en prendrais plus!

    RépondreSupprimer
  4. Il est vrai que je me demanderais bien comment vivre avec mes enfants à temps partiel.

    À deux ou trois occasions dans l'année, ils passent une nuit à l'une des maisons des grands-parents et reviennent enchantés et nous racontent les p'tits détails de leurs activités.

    C'est donc difficile lorsque, dans les rencontres que nous avons au sujet de nos enfants à besoins particuliers, il faut se forcer à prendre quelques heures de répit et requérir à de petites gardiennes.

    RépondreSupprimer
  5. La garde partagée est une solution à une situation difficile, je crois qu'on s'en accommode comme on peut, trouvant parfois des avantages qui sont un pis-aller quand une relation ne va plus. Je ne veux pas juger cette réalité. Mais que dire des parents qui ne peuvent imaginer prendre des vacances avec leurs enfants? Oui, j'en connais (pas beaucoup, mais quand même). Ça, moi, ça me scie les jambes, et là, je juge. Comme a dit un père de ma connaissance : "Oui, mais soyons honnêtes, les vacances, c'est bien plus reposant sans les enfants!"...Han! Tu trouves?!

    RépondreSupprimer
  6. Moi aussi j'aurais bien du mal à ne les avoir que la moitié du temps. C'est pourquoi je mets de l'eau dans mon vin avec mon conjoint, même si ce n'est pas toujours facile. Ceci dit, on ne peut pas juger quelqu'un sans avoir vécu dans ses souliers. Si la relation ne va vraiment mais vraiment plus, vaut mieux de séparer. Et la semaine de parent célibataire doit être très demandante en solo. C'est moche quand un des deux parents ne prend pas ses responsabilités. Dommage que ce soient les enfants qui écopent. Ils doivent se sentir comme des balles de ping-pong les pauvres. C'est une décision importante, faire des enfants. Ensuite, faut l'assumer, avec toutes les responsabilités que ça comporte.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ta deuxième phrase me parle, je dois faire parfois la même chose. (Lui aussi je crois!!!)

      Supprimer
  7. Tellement difficile la première semaine sans les enfants.
    Le vide qu'on ressent.
    Je me rappelle toutes les fois où je suis allé me coucher dans le lit de Lo ou de mon bel Oli.
    Puis, est-ce de la résilience?
    On s'habitue.
    On fait de leurs retours une fête.
    De leurs départs un évènement spécial (petit souper tranquille, film qu'ils choisissent, etc.)
    Pis entre le temps qu'ils sont chez leur père, on renoue avec une partie de nous que nous mettons dans une case à part.
    Prendre un café dans un café, lire longuement une revue dans un bain, écouter des films qui ne plaisent qu'à nous. Manger un bout de fromage avec une pomme en guise de souper... Et dormir!
    Avoir une vie affective et romantique une semaine et l'autre être mère à temps plein!
    Étrangement, j'ai l'impression d'avoir retrouvé mes enfants, en étant seule avec eux, une semaine sur deux. Cette semaine là, pas de temps supplémentaire, pas de rendez-vous à l'extérieur sans eux, du temps où je profite pleinement d'eux...
    Avant?
    Peut-être est-ce que ma séparation s'est mieux passé que notre vie familiale, mais on s'est bien moins battu pour qui fait quoi et quand séparés qu'ensemble.
    Mais bon.
    Je ne connais pas non plus, beaucoup d'ex qui soupent ensemble avec les nouveaux conjoints et les enfants pour souligner des anniversaires ou encore pour "placer" le comment les études se poursuivront et quelles règles seront mises en commun, non plus...
    ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ces belles confidences Julie. Tu parles en connaissance de cause. Je comprends cette façon de voir.

      Supprimer
    2. C'est une grande sage cette Julie...

      Supprimer
    3. Pas sage... j'aime pas la chicane! Et je me suis séparée d'un homme qui la déteste encore plus que moi! ça aide! :)

      Supprimer
  8. Parfois, ce qui choque un parent, ce n'est pas tant d'avoir les enfants la plupart du temps, mais bien leur peine d'attendre l'autre parent qui ne vient pas ou annule à la dernière minute. Les enfants devraient avoir droit à leurs deux parents, ensemble ou séparément et de voir que ce n'est pas le cas est difficile à vivre.

    RépondreSupprimer
  9. Ce que tu écris me touche beaucoup. J'ai une connaissance qui m'a déjà dit que la semaine ou elle n'avait pas ses enfants, elle n'y pensait même pas. Elle est libre... pour son nouvel amoureux. Puis, la semaine ou elle a ses enfants, elle travaille pour avoir plus de temps pour la semaine ou elle ne les aura pas...

    Je m'inquiète pour les enfants... j'ai dela difficulté à comprendre, car personnellement, j'ai besoin de temps de qualité en quantité avec mes enfants...

    Bonne relâche Michèle.

    RépondreSupprimer
  10. Y'en a qui sont même pas séparés et qui pensent comme ça!

    RépondreSupprimer
  11. C'est très bizarre, parce que j'avais justement cette même réflexion hier. Normalement quand tu fais des enfants, c'est dans l'optique de les avoir à temps plein. On dirait que certains, lorsqu'ils se retrouvent avec eux à temps partiel, y prennent trop goût un peu... C'est triste.

    RépondreSupprimer
  12. Je partage votre questionnement sur le sujet. La plus belle période de ma vie fut celle passée avec mes enfants. Ils sont grands, ils vivent ailleurs, leur présence me manque.

    Grand-Langue

    RépondreSupprimer
  13. Nomination Versatile Blogger Award:
    http://mamansecuisine.blogspot.ca/2013/03/versatile-blogger-award_8.html
    Bonne journée ;)

    RépondreSupprimer
  14. Je suis d'accord, être parent c'est pour la vie et à temps plein. Comme je serais moi-même malheureuse si ma maman n'étais disponible qu'une semaine sur deux ...et je suis une adulte!!!

    RépondreSupprimer
  15. Je suis d'accord avec toi Michèle. Par contre, sans vouloir généraliser, je crois que l'ensemble des hommes sont faits comme ça. Ils goûtent à quelque chose pendant un certain temps, s'y habitue et ensuite, ne peuvent s'en passer. La liberté est un sentiment très profond et je crois que c'est la recherche ultime de l'être humain (mis à part le fameux bonheur) et je crois que le détachement envers leurs enfants en fait partie. Mais comme le message ci-haut l'exprime si bien, nous somems parents pour la vie et ça, certains semblent l'ignorer.

    Je me disais hier que je serais incapable d'imaginer me séparer de mon conjoint, je préfère affronter toutes les tempêtes car j'ai la capacité de les surmonter. Je ne pourrais, un temps soit peu, me séparer de mes enfants. Je les ai voulu pour le meilleur et pour le pire! ;)) Toutefois, autant pour eux que pour nous, un weekend loin l'un de l'autre peu agrémenter nos retrouvailles. Par année, ces moments «égoïstes» se chiffrent sur une mains dans notre cas, mais ils se font toujours avec sourire pour les parents et les enfants.

    Bonne journée Michèle!

    Carina

    RépondreSupprimer

Merci de me démontrer que vous êtes passé par ici!!!

Nombre total de pages vues