samedi 31 décembre 2011

La tape dans le dos.

À l'aube de cette nouvelle année où les bilans et les nouvelles résolutions sont à la mode, je viens de constater quelque chose: je ne prends pas vraiment de nouvelles résolutions à chaque nouvelle année. Je me contente davantage de me donner cette petite tape dans le dos, celle que personne ne me donnera jamais pour tout ce que je fais de bien.

Alors voilà, je me félicite de prendre soin de mes enfants, de mes amis, de mon chum. Je me félicite d'initier des choses et de non pas toujours attendre qu'on me les offre. Je me félicite de bien tenir la maison, de tenir le coup malgré les petites embûches dans ma vie et d'être solide en dehors. Je me félicite d'être fragile en dedans. Ma sensibilité, elle me guide et me fait vibrer. Je me félicite de me tenir en forme et d'être active, d'avoir constamment cette motivation et cette détermination pour bouger quotidiennement.

Prenez le temps aujourd'hui, en ce dernier jour de décembre, de vous féliciter pour quelque chose dont vous êtes fier(ère). Car personne ne le fera à votre place. Et...pourquoi ne pas l'écrire dans mes commentaires?!

Bonne année chers lecteurs. Je ne vous félicite pas de venir me lire. Je vous remercie, mille fois.

vendredi 30 décembre 2011

Bouchon

Ce matin, en me levant, j'aperçois Robin couché sur le divan, la boîte d'Alphabits entre les jambes et, évidemment, la main dans le sac.

Impossible de manquer un repas lorsque tout le monde est attablé même s'il ne ressent pas la faim, il se joint à nous pour manger sa traditionnelle moitié de bagel fromage à la crème et boire les 2 verres de lait nécessaires pour faire descendre le tout.

Voyant ensuite son frère se faire donner la permission spéciale de goûter aux bonnes sandwichs à la mélasse et crémage blanc cuisinées hier, il emboîte le pas et en mange toute une lui aussi. Il ne faut rien manquer.

Puis il déclare:

-Je n'ai plus faim. Je suis plein jusqu'au bouchon. Ça a même dépassé le bouchon!

Je pense qu'il a trop mangé et qu'il vient de mettre en mots ce que son corps ressent!!...

jeudi 29 décembre 2011

Recettes bordéliques.

Mon cartable de recettes égale fouillis. Mes recettes sont toutes pêle-mêle, sur des bouts de papiers disparates, dans un cartable où les anneaux n'ont même pas raison d'être.

-Ma recette de muffins aux bananes? Sur la feuille jaune.
-La sauce au poivre de papa? Sur le post-it rose pâle.
-La recette de galettes à la mélasse de Matante Aline? La feuille blanche avec une tache de gras.
-La pâte à quiche? Sur une feuille mobile pliée en deux.
-Et le biscuits aux bleuets? Sur le bout de carton gris déchiré.
-...

Je me retrouve dans mon bordel. Je peux vous trouver une recette en un temps trois mouvements.

Je me suis souvent promis de refaire de l'ordre dans ce cartable. D'insérer chaque recette dans une feuille protectrice, de les classer par catégories (soupes, desserts, pâtés...), d'y mettre de petits séparateurs. Oubliez ça! Je procrastine, chaque fois que j'en aurais eu l'occasion, je ne lai pas prise. Ça a été un projet durant mes deux congés de maternité...Je préférais toujours cuisiner à classer.

Mon cartable de recettes ne me ressemble pas. Je suis une fille bien rangée un peu partout. Mais l'ordre dans ma paperasse culinaire, c'est pas mon affaire!

mercredi 28 décembre 2011

Le calme après la tempête.

10:30, mercredi. Nous sommes encore tous en pyjama. Mon chum pitonne pour voir un peu ce qui se passe de bon à la télé. Moi, j'en suis à mon 4ième refill de café, je m'évade un peu devant l'ordi dans mes pantoufles en Phentex roses et brunes. Les gars montent un super vaisseau Légo en bas.

Voilà. Les vacances. Le loisir de faire ce que l'on veut, quand on veut. La liberté, un petit cadeau qui se prend bien après quelques jours où on s'est fait imposer grosses bouffes, bains de foule, vêtements chics et rencontres ponctuelles arrosées d'alcool, d'émotions, d'excitations et de dodos très légers.

Comme on est bien sans contraintes, sans horaire. On oublie les jours de la semaine, la date. Un beau repos pour l'esprit et le corps.

mardi 27 décembre 2011

Ailleurs.

Réveillon chez belle-maman. Le lendemain matin, nourrir son poisson Béta prend toute une envergure pour les enfants qui doivent minutieusement déposer à la surface du bocal, 2 minuscules graines de "manger". Prendre plaisir à faire des mots mystères dans le cahier de grand-maman alors qu'à la maison, c'est plate si plate. Passer de longues minutes à jouer avec le pèse-personne, un gadget banal qui devient si amusant car on n'en a pas à la maison.

"C'est le fun parce que c'est ailleurs."

Ma belle-mère m'explique que certaines choses sont si plaisantes à faire quand on n'est pas chez soi.

Elle a bien raison.

samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noël!

Ce soir, ça sent mes bons vieux vingt-quatre décembre. Mes parents nous couchaient un peu et nous réveillaient vers 10h00, pour aller réveillonner. Je tapais avec mes bras dans mon oreiller pour dépenser mon excitation. J'étais folle de joie. Je ne pouvais pas attendre, dormir, quelle torture, quel calvaire! Surtout que le Père Noël passait pendant qu'on "dormait".

Maintenant, bien de l'eau a coulé sous les ponts. C'est à mon tour d'attendre que les enfants dorment pour emballer les cadeaux, les mettre en catimini sous le sapin, laisser des graines de biscuits et un fond de verre de lait sur la table et m'endormir le sourire aux lèvres en m'imaginant le visage de mes gars, à leur réveil demain.

Joyeux Noël à vous tous!

Bienvenue dans ce monde des grands.

Hier, vendredi, 17h00. Nous rentrons tous dans la maison après cette dernière journée folle de "travail". Youpi! Bonnes vacances! On fait un "chin" avec notre bière mon chum et moi.

On est dans le salon. Louis est étendu sur le sofa silencieux, son silence me parle. Je soupçonne quelque chose. Je vais m'asseoir près de lui. Il se met à pleurer. Je le serre fort fort dans mes bras. Je cherche un peu à savoir pourquoi il pleure mais en même temps, je sais que ça ne se met pas en mots.

Je tente donc d'expliquer à mon grand 8 ans cette fébrilité qui l'habite. Qui nous habite tous. Je lui explique cette recette de fatigue, d'excitation, de nostalgie, d'attente, de pression qui donne un bien drôle de mélange à l'intérieur.

Il semble rassuré, content de voir qu'il est normal à se sentir ainsi, qu'il n'est pas aussi le seul. Je lui explique qu'il grandit et que son coeur découvre de nouvelles émotions. Que son petit frère, qui devant lui, ne voit rien aller, ne connait pas encore ce sentiment.

Nous nous changeons ensuite les idées, passons à autre chose, un bon souper, d'autres sujets, le vague à l'âme de Louis semble disparaître un peu.

Il laisse quand même à la maman que je suis un petit goût amer. Louis, mon grand, ne mérite pas cette nostalgie. En même temps, je suis touchée de sa belle sensibilité.

jeudi 22 décembre 2011

Question d'énergies...

Mes enfants sont couchés depuis un bon 10 minutes. Puis, Robin me crie:

-Maman!! Je ne m'endors pas! J'ai encore plein d'énergie! Il me reste 6000 énergies!

6000? C'est parce que tu pars avec combien d'énergies mon cher le matin s'il t'en reste 6000 à brûler en te couchant le soir?

T'es mieux de dormir bientôt et de me laisser l'heure de gloire qu'il me reste avant que moi je tombe à 0 énergie parce que je vais trouver une façon de les brûler moi tes 6000 énergies!...

À part de ça, je considère qu'il y a de la bonne énergie et de la mauvaise et là, ce soir, je pense qu'il ten restait 6000 mauvaises...Voilà pourquoi tu as gagné ton lit à 19h45 sans que je te raconte une histoire de Noël! (La fatigue de l'avant temps des fêtes étant très présente chez mes deux gars ces jours-ci et bon...disons que je fais aussi peut-être un peu de projection!)

Et moi, les 5 énergies positives qu'il me reste? Je vais les dépenser en me mettant au neutre...Je ne fais plus rien, je laisse simplement mon moteur "virer"! Comme ça elles vont se consumer lentement...et dureront un peu plus longtemps!

mercredi 21 décembre 2011

La parole et son pesant d'or.

Rencontre de bulletin de plans d'intervention du mois de novembre avec les parents d'élèves. Une maman me confie:

-Vous avez réussi à faire en 3 mois ce que 6 années de primaire n'ont jamais réussi à faire: Faire aimer l'école à mon fils. Merci.

Il est rare que je ne sache pas quoi répondre. J'ai dit merci.

Il n'y avait rien à ajouter. J'étais touchée, fière, émue. Récompensée pour bien des efforts.

La parole est d'or. Et elle vaut parfois beaucoup plus que l'argent...

L'amour de la pelle.

J'adore pelleter. La dernière bordée de neige me l'a rappelé. Je me chicane quasiment avec mes gars pour gratter le petit chemin qui part de la porte d'entrée et qui mène au stationnement. Pour ce dernier, c'est le déneigeur (snif!...mais fiou! avec la grandeur qu'il a!).

Il y a quelque chose de zen dans le fait d'enlever de la neige...pour la déposer un peu plus loin. Sa blancheur tantôt farineuse, tantôt granuleuse, tantôt collante, tantôt scintillante. Je sais pas, c'est beau, c'est thérapeutique, ça travaille l'intérieur.

L'exercice que la neige m'oblige à faire n'est pas non plus à négliger. L'air pur et frais qu'elle me fait à prendre. Et ce souci que j'ai de toujours déneiger à merveille, avec une technique chaque fois améliorée, tout dépendant du genre de pelle utilisée, du temps que j'ai devant moi.

Bon, d'accord, je l'avoue, enlever les 25 cm de neige tombés sur le chemin pour me rendre à la voiture avant d'aller travailler le lundi matin (alors qu'au...malheur, j'avais rêvé d'une tempête!), je vous l'accorde, ce n'est pas si plaisant, sans compter que les 25 cm n'ont pas épargné l'auto.

Mais sortir après le souper, sous les petits flocons tombant au ralenti, déneiger ce qu'il y a de trop autour de la maison pour digérer mon repas et fatiguer les enfants qui s'amusent, heureux, autour de moi? Là, j'aime.

lundi 19 décembre 2011

Jouer avec les lettres.

Dimanche soir. On vient de terminer de souper. Les enfants sont emmitouflés dans une couverte devant Ciné-cadeau. Moi, j'ai réussi à faire dire oui à mon chum pour...jouer avec moi une partie de Scrabble!

Il pige un E, moi, un R. Il débute, fait 20 points (une chance que le premier tour compte double!). Je joue à mon tour, un peu gênée, je place mon C R E U S E E. Et voilà, un Scrabble. 18 points + 50 points. Je débute avec une petite longueur d'avance. Heureusement, pendant la partie, mon chum pigera le X, le Y et le Z, ce qui l'empêchera, une heure plus tard, d'attribuer ma victoire aux lettres payantes que j'ai eu la "chance" de piger...Encore faut-il les placer ces belles lettres...!

J'adore jouer au Scrabble. J'aime jouer avec les mots. J'aime chercher dans le dictionnaire. J'aime ce petit jeu intelligent de tuiles de bois. Simple, distrayant, instructif.

Un jour, je vais m'offrir la version Deluxe avec des petits rebords pour ne pas que les tuiles bougent. Parce que, j'ai un TOC quand je joue: Replacer les petites &&?%$%? de tuiles bien droites dès qu'elles sortent un peu de leur espace!!!!

J'avoue, ça peut être tannant pour mon adversaire, surtout lorsque j'ai une bonne longueur d'avance!...

Let's go!

5 petites portes à ouvrir pour manger le chocolat, 5 dodos à rêver, 5 journées à s'endurer, énervés, une petite bordée de neige à pelleter (youpi et enfin!!), quelques cantiques de Noël à entendre, quelques rouleaux de ruban adhésif à dérouler, quelques choux à poser, quelques biscuits à confectionner, quelques bouteilles de vin auxquelles résister, quelques mots chaleureux à rédiger dans des cartes de voeux...

Dernière semaine, dernier blitz, ensuite, congé! Bien mérité!

Bonne dernière semaine tout le monde!

Souci naïf.

Première chose que je me fais demander en me levant ce matin:

-Maman, il rentrera dans la maison par où le Père Noël? On n'a même pas de cheminée et de feu de bois?

Toute fière de mon bon sens de la répartie malgré mon pas-de-café en ce dimanche matin, je lui réponds:

-Plein de gens n'ont pas de cheminée Robin. L'an passé, on lui avait laissé la porte débarrée et il est rentré!

Ouf! Il faut être prêt à tout avec les enfants et cette fichue magie de Noël!

dimanche 18 décembre 2011

Plaisir coupable du samedi midi.

-Parce que j'ai le goût de quelque chose de plus "junk" le lendemain d'une grosse soirée...(Vive les abus du temps des fêtes...déjà commencés!)
-Parce que mes gars vont me dire quand je leur annoncerai ce qu'on mange: "Youpi! Je t'aime maman!" , avec une grosse colle en prime.
-Parce que des boîtes de Kraft Diner et des saucisses à hot dog, j'en ai toujours en stock.
-Parce que j'ai le goût de boycoter les 4 groupes alimentaires le temps d'un repas.

Rien à ajouter!...

Ah! Oui, un peu de sel et beaucoup de poivre, c'est meilleur!

samedi 17 décembre 2011

Mayo.

Petit souper à la fondue avec 3 filles hier soir chez une amie. Au moment de faire les sauces, elle sort son pot de Miracle Whip. Exaspération! Surprise! Moment de découragement! Incompréhension totale!

Je suis complètement sidérée à l'idée que mon amie, de 33 ans, aimant la bonne bouffe, possède en 2011, en guise de mayonnaise, la vulgaire sauce à salade Miracle Whip.

Que la Miracle Whip n'aie pas cédé la place à la Hellmans dans le frigo de mes parents, je peux comprendre.

Mais que ma chum cuisinant du "di Stasio" se contente de Miracle Whip, ça ne fait pas de sens dans ma tête!

jeudi 15 décembre 2011

Précieux

Fébrilité dans le piton. Fatigue. Énervement des élèves, des enfants, impatiences des adultes autour de moi. Témoignages d'amitié. Bon, vous comprenez mon mood. Peut-être le partagez vous aussi.

Je prends une marche avant de partir pour le travail hier. Passant devant l'école de mes enfants, la cloche sonne le début de la récré. J'aperçois mon Louis, avec ses pantalons verts fluos, son manteau bleu et ses petites frisettes blondes tentant de sortir de sa tuque courant dans la neige, entouré d'amis. J'ai les yeux plein d'eau. J'ai les yeux plein d'eau de voir mon fils probablement heureux, armé d'amis.

Armé d'amis, oui. Parce que les amis, c'est comme un bouclier. Ça nous permet de se sentir plus fort, protégé. C'est une carte de plus à notre jeu. Au jeu de la vie. Une carte qui nous donne droit au bonheur. Un outil qui nous aidera à passer à travers les moments les plus difficiles.

Les amis de Louis, ce sont ceux qui font sonner le téléphone trop tôt le samedi matin. Ce sont ceux qui l'invitent à de (trop nombreuses) fêtes d'amis. Ce sont ceux qui lui permettent de ne pas courir seul à la récré, de ne pas longer la clôture en regardant par terre dans la cour d'école, de ne pas être le dernier à être choisi au gymnase, d'avoir des regards qui se tournent vers lui lorsque le professeur annonce un travail en équipe...

Je suis émue. Mon fils a en sa possession le plus beau cadeau au monde, celui que je ne pourrais lui emballer, celui qu'il ne trouvera pas sous le sapin, celui qui n'apparaît pas dans un catalogue. Celui qui ne court pas les rues non plus.

Mon fils a ce que je ne pourrai jamais lui donner: des amis. Il a travaillé fort pour se les mériter et eux, à l'inverse, ils possèdent aussi un petit trésor que j'ai l'immense joie de leur prêter.

Je dis merci la vie, car ne pas avoir d'amis, ce n'est pas un cadeau.

mercredi 14 décembre 2011

Pas de fla-fla.

Hier soir, bien adossée à mon oreiller, je feuillette les dernières pages de ma revue Châtelaine. Le Noël de Christian Bégin. Le Noël de France Beaudoin. Le Noël de Mitsou Gélinas. Je ferme ma revue et je décide qu'il sera plus sage de récupérer que de me faire chier par les Noël des vedettes.

Crue vous avez dit? Jalouse? Non. Juste réaliste. Entre ce que ces personnes ont révélé et entre ce qu'elles doivent vraiment vivre, je considère qu'il doit y avoir une énorme marge.

C'est à croire que leurs enfants trouvent leurs bas de Noël accrochés sur le bord du foyer rempli de belles bûches se consumant parfaitement le 25 au matin, qu'ils y découvrent ce qui s'y cache, chocolat chaud avec guimauves à la main, sourire aux lèvres pendant que les adultes, fraîchement coiffés, arborant leur plus beau pyjama, les contemplent, champagne et jus d'orange à la main...

C'est à croire que leur table de Noël est uniquement décorée de rouge, d'argent et blanc. Que leur nappe reste impeccable, avec les serviettes de table agencées, que de petits confettis parsèment la table ou traînent coupes de cristal, aubergines balsamiques, saumon mayo et noix gros sel au romarin. Chions-donc!

Chez nous, ce sera probablement une fondue avec des baguettes à fourchettes dépareillées. Une nappe blanche que ma mère pourra laver à l'eau de Javel ensuite parce que des enfants y essuieront leurs doigts plein de sauce mayo-ketchup plutôt que d'utiliser une vulgaire serviette de table de papier sortie directement du Dollarama, pas de chez Linen Chest. Il n'y aura pas de carafe pour le vin. Directement des bouteilles préalablement ouvertes pour qu'elles respirent un brin. On boira dans des coupes qui, si elles se font accrocher et casser, ne se feront pas pleurer. Les sauces seront dans des plats Tupperware sur lesquels on pourra mettre les couvercles s'il en reste. Mon père chauffe électrique alors on n'ouvrira pas les bas de Noël devant le feu qui réchauffe la maison.

Non. Pas de fla-fla. De la bonne franquette. Je ne suis pas une vedette. Juste une fille d'une famille ordinaire qui se contente de peu, avec le bonheur facile. Merci papa, merci maman, j'aime ça de même.

Quelqu'un veut que je lui refile mon Châtelaine?

lundi 12 décembre 2011

Trouvée!!!

Ce soir, le téléphone sonne, une voix d'homme:

-Madame Michèle? Pierre Lefrançois de St-Joseph-De-La-Rive.

-Oui??? (Mais qui est-ce donc?)

-J'ai retrouvé aujourd'hui votre bouteille lancée à la mer au mois d'août!

-Ah!!! Pas vrai?! Les gars!!!! On a trouvé notre bouteille de cet été!! (Que je crie aux hommes de la maison, sans mettre la main sur le téléphone pour diminuer mon volume de voix.)

....

Pour ceux qui me suivent depuis un petit bout, vous savez de quoi je parle...Et bien notre bouteille a remonté un peu le fleuve avec les marées pour se rendre dans le coin des Éboulements. Pas beaucoup de kilomètres parcourus (nous l'avions jetée en quittant St-Jean-Port-Joli), mais quand même, elle a fait du chemin et a trouvé preneur!

Ce gentil Monsieur à la retraite qui a donné suite à notre bouteille (au message qu'elle contenait) nettoyait les berges du fleuve pour en faire un sentier de marche pour l'hiver. Ramassant les déchets que les marées transportent ici et là, il est tombé sur notre bouteille.

Nous étions tous bien surpris, puis avons eu un peu le vague à l'âme en se rappelant cette si belle journée ensoleillée d'été, par cette journée plutôt grise de décembre.

dimanche 11 décembre 2011

Moment de famille.

Youppi! On fait le sapin! Un vrai.

On attendait qu'il dégèle et qu'il baisse ses branches. Les boîtes de décorations sont là. Les boules, les soldats, les anges, les tambours, les bonhommes de neige,les rennes, les grelots, les glaçons, les *&?&?%?&% de lumières emmêlées, L'étoile, la fausse neige, la crèche, les cannes en bonbons, des "faux minis cadeaux", des décorations "home made" faites par les enfants en pâte de sel que l'on n'ose pas jeter année après année, la musique de Noël en toile de fond, des sourires, des énervements, de la musique de Noël, de l'ambiance...

Ce que je ne dirai pas...

Papa qui sacre parce qu'il doit scier pour une troisième fois le pied trop gros du sapin qui ne veut pas entrer dans le "pied de plastique qui tient le sapin debout", le plus vieux déçu parce qu'il vient d'échapper un bonhomme de neige en fausse vitre qui s'est cassé, le plus jeune qui pleure parce qu'il s'est rentré un mini bout de vitre dans le pied, la mère qui chiâle parce qu'un des 4 sets de lumières ne veut pas allumer, le tirage au sort qu'on a dû faire à la fin pour savoir QUI passerait la balayeuse pour ramasser les milliers d'épines et les petits maudits glaçons qui nous collent aux pieds et qui continueront de traîner un peu partout sur le plancher, à cause de la statique.

Le sapin est fait. Il est beau. c'était un beau moment en famille, avec les hauts et les bas!

samedi 10 décembre 2011

Claques

Je me rappelle quand, toute petite, les vendeurs ou les "mononcles" chics venaient chez moi en laissant leurs claques sur le tapis d'entrée. Je trouvais ça donc bien laid et bizarre une paire de claques.

Puis les années ont passé et j'ai un peu oublié, à force de côtoyer des gens sans claques, l'existence de ces dernières jusqu'à tout récemment. Des hommes pour les assurances ont pu garder leurs souliers dans la maison à cause de cette merveilleuse et intelligente invention. J'avoue que voir des parfaits inconnus en pieds de bas assis à ma table de cuisine m'aurait gênée un brin. On se garde une petite gêne quand même.

Quand ils sont repartis, j'ai eu droit à un interrogatoire de la part de mes gars sur ces longs bouts de caoutchouc qui traînaient sur le tapis d'entrée. Voilà, ils sont initiés. Plus tard, tout comme moi, ils auront le souvenir des monsieurs chics qui laissaient leurs claques sur le tapis d'entrée.

jeudi 8 décembre 2011

Question de temps.

Un matin cette semaine, je me vois dans l'obligation de confisquer la console DS à mon fils car il n'est plus capable de s'arrêter de jouer quand arrive le moment de s'habiller et de prendre l'autobus.

Sa réplique quand je lui dis que je ferai disparaître son DS?

-C'est pas gentil! Je vais échanger de maman! T'aimerais-tu ça toi, que je te confisque ton blogue?????

Voilà. Le mal était fait. Qu'il change de maman, telle n'était pas la menace ultime. De toutes façons, je le mets au défi de se trouver une maman qui acceptera de le prendre et qui l'aimera autant que moi.

Non, la menace, c'était qu'on m'enlève mon blogue. Oups!! Là, il touchait une corde sensible...

On a trouvé une solution. J'ai un beau sablier (merci maman!) que je lui vire de bord devant les yeux pour le prévenir qu'il lui reste une minute précise pour finir de jouer. Et, vous savez-quoi? Ça marche.

En échange, quand, devant l'ordi, je tarde à répondre à ses petites demandes, j'ai le même sablier qui apparaît à côté de moi, et il me reste 60 secondes pour finir ce que je faisais sur mon blogue.

Lapsus

Robin m'aide à couper les champignons:

-Maman, j'aimerais mieux que tu me prêtes un couteau à larmes.

mercredi 7 décembre 2011

Tranquilité

L'heure tranquille. Que les bruits des doigts sur mon clavier et des quelques voitures qui passent dans la rue. L'aiguille de l'horloge qui bat. Si je prête vraiment attention, la respiration régulière des enfants dans leur lit.

Il y a une heure, ça bougeait tellement plus. Maintenant, tout est éteint. Tout est calme. On recharge nos piles, on fait le plein, on profite de ce moment calme, on rêve, on rêvasse.

Un frisson passe tout le long de mon corps. Mon lit m'appelle. Le sommeil aura vite raison de moi. Je ne m'éterniserai pas. Ma tête n'a qu'une seule envie, se reposer sur un oreiller moelleux et mon corps un unique but, se réchauffer dans des couvertes douces et invitantes.

Bonne nuit!

Bonne nuit...

mardi 6 décembre 2011

Ce qui se cache derrière...

Lorsqu'on revenait de chez grand-maman Loulou, qui habitait la campagne, on avait un bon 45 minutes de route à faire. Mes soeurs et moi, entassées sur la banquette arrière du Malibu de mon père, nous amusions à noter sur 10, les décorations de Noël des maisons sur les rangs. Un de mes bons souvenirs...

Je reviens de prendre une marche et, comme dans le bon vieux temps, j'ai pris plaisir à contempler les décorations installées un peu partout. Certains se donnent à fond, d'autres moins. Les lumières représentent bien, selon moi, les gens que l'on retrouve derrière celles-ci.

Il y a des maisons "discothèques" où tout clignote, on y retrouve toutes les palettes de couleurs, y a pas à dire, c'est coloré et joyeux, sûrement à l'image des gens qui y logent.

Il y a des maisons plus discrètes, une seule couleur, souvent le bleu, le blanc ou le rouge, uniforme. Neutre, calme, on a réussi à faire un choix et on s'affirme. Des gens plus tranquilles, plus sobres. Moins extravagants.

Il y a les vieilles décorations de plastique éclairées, un Père Noël, un renne, à la lumière du jour, on voit bien qu'elles datent un peu, le rouge est devenu rose et le blanc, plutôt jaune. Probablement la maison d'un grand-père et d'une grand-mère. Elles sont loin de faire concurrence aux nouveaux bonhommes gonflables. Un Père Noël qui arbitre deux rennes jouant au hockey, un sapin entouré de lutins, un traîneau, il y en a pour tous les goûts. Le seul hic, ça fait du bruit à cause de l'air envoyé dedans. Ceux qui ont ça, ils ont inévitablement des enfants!

Depuis quelques Noël, on observe aussi les nouveaux bonhommes de neige ou rennes lumineux, faits en broche. Si on est chanceux, on peut les voir bouger. Probablement des gens en moyens. C'est de la classe et plutôt distingué!

Il y a les fameux glaçons, qui...ont fait leur temps.

Et chez moi, il y a deux sets de lumières dépareillés. Des écolos et des vieilles. Des lumières installées plus ou moins à mon goût (parce que mises par les enfants) dans un de nos minuscules arbres. Elles sont mal réparties mais bon, à leur image. Genre de maison où la mère voulait que les enfants y mettent leur grain de sel.

Vous pouvez ajouter des décos pas mentionnées...ou me dire ce que ça a l'air chez vous, je devinerai un peu qui vous êtes!

lundi 5 décembre 2011

De longue haleine.

Comme probablement bien des gens, j'ai constamment le souci de sentir bon de la bouche. Bien que je me brosse les dents après chaque repas et que je considère avoir une bonne hygiène buccale (bien que je passe la soie dentaire religieusement uniquement la semaine suivant mon nettoyage), je ressens le constant besoin d'avoir une gomme, une menthe, je sais pas, quelque chose qui rafraîchit mon haleine normale.

Le brossage de dents, c'est bien beau, mais il me semble que quelques minutes après ce dernier, je mets ma main afin qu'elle forme un petit paravent devant ma bouche, souffle un peu dedans pour que l'haleine me revienne au nez, puis constate que l'odeur de pâte à dents s'est déjà dissipée. Je voudrais qu'il se dégage constamment de ma bouche une odeur de menthe fraîche, de chlorophylle, de brise polaire, de cannelle ardente, de gomme baloune, de cerise sauvage, de peppermint...nommez-les toutes!

Je peux pas mâcher continuellement, je ressemblerais d'une vache ruminant et mes dents s'en plaindraient probablement, à long terme.

Suis-je la seule à avoir cette fixation?!

dimanche 4 décembre 2011

Blues de 8 ans...

Louis, devant son petit frère postant sa lettre au Père Noël, sur un ton plutôt nostalgique:

-"Maman, j'aimerais ça "re-y-croire" au Père Noël."

samedi 3 décembre 2011

Désolée mais ici, on en a!

La neige, c'est...

-Du "Liquid Paper" qui vient cacher le gazon jauni et les arbres devenus trop gris.
-Un beau manteau blanc qu'enfilent les sapins.
-Fondue dans leur bouche, une boisson déshydratante pour les enfants qui ont soif d'avoir trop joué dehors.
-Un nouveau jouet avec lequel on ne se lasse pas de s'amuser.
-Une invention pour stimuler l'imaginaire des enfants.
-Des morceaux de ouate tombés de l'oreiller du p'tit Jésus.
-Une chose à pelleter, "à gosser" pour occuper les adultes pour qu'ils passent un peu de temps dehors.
-Une lumière naturelle pour éclairer un peu les soirs d'hiver.
-Une aide pour trouver les amis quand on joue à la cachette parce qu'on peut y suivre leurs traces.
-Un refroidisseur à bières pour les gros partys quand il n'y a plus de place dans le réfrigérateur.
-Une excellente technique naturelle pour que les gens roulent moins vite sur les routes.
-Une feuille blanche pour qu'on y trace des anges avec notre corps.
-...

jeudi 1 décembre 2011

Souper de papa.

Mon chum s'occupait d'acheter le souper pour ce soir. Il est revenu avec un petit poulet tout prêt (!), une conserve de sauce BBQ St-Hubert, deux contenants de salade de chou St-Hubert, une crémeuse, l'autre traditionnelle, un sac de frites congelées et une tarte au sucre "cuisinée ici-même", on s'entend, cuisinée à l'épicerie.

Manquait juste le demi pain style hamburger grillé tiède et mou, la serviette humide dans un petit sachet scellé, le cure-dent emballé qui goûte la menthe et les crayons de cire pour dessiner et faire les jeux sur le menu de papier en attendant d'être servis.

Sacré chum! Suffit que je lui demande de s'occuper du dossier bouffe pour qu'il apporte à la maison, ce qu'on aurait mangé si on était allés au restaurant...

Quand c'est pas du Wong Wing, c'est du St-Hubert! Au moins...j'ai pas à le faire!

mercredi 30 novembre 2011

Cher...

Ici ce soir, le plus jeune s'applique pour la fameuse lettre au Père Noël. Armé d'une paire de ciseaux, de papier collant, d'un catalogue de jouets et d'une feuille vierge, il n'a pas eu le syndrome de la page blanche bien longtemps.

Ça se donne à coeur joie dans le découpage, dans le ruban adhésif et dans la création de besoins. Le total des prix des cadeaux demandés chiffre assez rapidement et on demande une nouvelle feuille parce qu'on manque de place sur la première.

On use ensuite de toute la concentration qu'il reste dans notre petit corps fatigué après une journée à la maternelle pour plier sur le sens du monde des feuilles pleines d'images collées et réussir à les faire entrer le tout dans l'enveloppe.

La petite langue se fait ensuite aller sur la bande collante (notez ici que c'est la partie la plus excitante dans le fait d'envoyer une lettre) puis on prend le crayon de feutre bleu (notre couleur préférée) pour écrire le traditionnel "Père Noël-Pôle Nord- HOH OHO".

Petite crisette (pléonasme!) pour finir parce que maman sourit de voir les trémas l'un sur l'autre en forme de bonhomme de neige à deux boules. Pas de ma faute! J'ai dit de faire deux boules au dessus du "e"...et la petite main naïve a été trop rapide pour que j'intervienne sur le sens des boules.

Le plus vieux, lui, lisait sa bande dessinée à côté de nous et se réjouissait d'être dans le secret des grands, à grands coups de clin d'oeil en guise de complicité...Pas certaine qu'il n'était pas nostalgique un peu, ce soir, de ne plus croire au gros bonhomme rouge et blanc!

mardi 29 novembre 2011

Un mot, 6 lettres.

Je travaillais aujourd'hui à refaire du matériel pédagogique, aidée d'un spécialiste en la matière. Je me rends donc dans l'édifice où le tout avait lieu.

Dans le bureau où on travaille, il fait un peu froid. Les néons éclairent la pièce. Tout à coup, des pleurs. De terribles cris se font entendre. Une femme, entourée (j'imagine) de ses collègues qui semblent la supporter, entre en catastrophe dans les toilettes publiques. La porte ouverte de la pièce où on travaille m'offre cette scandaleuse scène, qui me donne la chair de poule et un drôle de malaise.

Un peu plus tard, on nous informe. La femme venait d'apprendre, oh! malheur, par téléphone, ce mot de 6 lettres qui a dû lui aller droit dans le corps, dans la tête et au coeur. Ce mot de 6 lettres que je n'écrirai pas tellement il me fait peur de le lire. On lui demandait d'être à l'hôpital dans les heures qui allaient suivre pour entamer un traitement, fallait faire vite.

Maudit que la vie est cruelle.

lundi 28 novembre 2011

L'ourse sommeille en moi.

Ces temps-ci, je me sens un peu comme une grosse ourse. J'ai toujours faim, comme s'il fallait que je fasse mes réserves pour l'hiver. Le soir, je me couche en petite boule et j'aurais envie que la nuit dure encore et encore. Je me sens davantage paresseuse. Je transformerais ma maison en tanière et y passerais beaucoup de temps, à l'abri, avec les miens.

Mais l'ourse en moi ne dort pas assez, bien qu'elle se couche à des heures raisonnables. Elle ne doit pas trop succomber à ses fringales. Les nuits ne sont jamais assez longues et elle doit se lever vite, adopter sa rapidité et sa vitesse de croisière pour que tout roule, autant à la maison qu'au boulot.

Mais elle retrouve en quelque sorte sa tanière lorsque la noirceur arrive. Le doux réconfort de sa maison, des siens qui l'attendent. L'odeur d'un bon repas, les cris, les rires et les questions de ses enfants. La présence de son conjoint calme, là, tranquille. Les pantoufles qui l'attendent, près de la porte. La chaleur, l'amour, la sécurité et surtout un endroit où elle peut être simplement elle-même.

dimanche 27 novembre 2011

Sushis sans soucis...

Parce que j'ai pas envie de cuisiner. Parce que mon chum avait une commission à Québec et qu'il passait presque devant la poissonnerie. Parce que je les mérite. Parce que les enfants aiment ça. Parce qu'on est dimanche. Parce que la vie est trop courte pour s'empêcher de se faire plaisir quand on en a envie!

ITADAKIMASU!
(Traduire,"I humbly receive", c'est ce qu'on dit avant de manger au Japon. C'est ce que je dirai ce soir, avant ma première bouchée!)

samedi 26 novembre 2011

J'aime ça bien rempli!

Mon panier de fruit, vu de près.

-Kiwis pour les collations de fiston: Ils doivent être épluchés, coupés et insérés dans un petit plat avec-un-cure-dent collé-avec-du-scotch-tape-sur-le-couvercle pour les manger...chions donc!
-Clémentines pour les raisons que vous connaissez.
-Tomates pour un bon toasté aux tomates le dimanche midi: mayo, fromage, salade, jambon cuit et, évidemment, tomates.
-Bananes vertes pour le chum qui n'aime pas ça jaune.
-Limes pour faire des Gins Tonics à la visite.
-Pamplemousses et oranges (cachés en dessous avec la gousse d'ail) parce que des élèves en vendaient des caisses pour financer un voyage d'aide humanitaire. Aussi parce qu'on adore gosser notre pamplemousse à l'aide de la petite cuillère à dents prévue à cet effet. Parce que les enfants jouent les forts en "squeezant" de toutes leurs forces le pamplemousse à la fin pour vider le jus dans leur bol. Puis, ben...parce que c'est de un anti grippe!!

Premier degré

Mes élèves correspondent avec d'autres élèves. J'accompagne Dany dans la lecture de sa lettre, qu'il vient tout juste de recevoir:

"Salut Dany,

Je suis content d'avoir reçu ta lettre. Comme toi, moi aussi je suis enfant unique. J'ai 2 frères et une soeur et je vis avec mes deux parents..."

Je m'arrête, relis le début deux fois, puis me dis que le correspondant a dû se tromper, qu'il ne comprend pas le concept d'enfant unique. Puis, je clique! C'est moi qui ne suis pas vite! Être enfant unique, c'est simple: c'est être unique, en son genre!

Mignon. Pas assez habituée de voir les choses au premier degré.

vendredi 25 novembre 2011

Pas fish la mère...

Louis, après avoir mis le bout du pied dans la maison:

-Qu'est-ce qu'on mange?

-Tu peux me dire salut en premier!

-Salut, qu'est-ce qu'on mange?

-Du poisson.

Face de dédain d'un garçon de 8 ans puis:

-Il me semble que cette semaine, c'est "toutes" des affaires que j'aime pas qu'il y a pour souper!

-Pas compliqué, t'es rendu trop difficile!

Finalement, il a mangé son filet de pangasius, avec beaucoup de tapenade d'olives dessus, pour "enlever" le goût du poisson. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir droit au dessert...

Oui, je sais, je suis un peu des anciennes méthodes. Mais ici, c'est comme chez moi autrefois. Si on n'a pas faim pour le plat principal, il n'y a pas de place pour un dessert non plus. Un point c'est tout.

Pas vrai que les Oreo vont remporter 1 à 0 sur le poisson!

jeudi 24 novembre 2011

Avec service, plus jamais.

Arrêt au poste d'essence ce matin. Avec service. Le goût de me gâter, comme ça. J'immobilise la voiture après avoir roulé sur le petit tuyau de caoutchouc noir en tentant le plus possible de positionner la petite porte de mon réservoir d'essence vis-à-vis le boyau. Petit tuyau de caoutchouc noir qui a dû faire résonner la cloche agressante à l'intérieur de la bâtisse.

Le Monsieur, habillé d'un manteau chaud bien ouvert et pas boutonné ou zippé, peu importe, me demande la traditionnelle question "Le plein d'ordinaire?", sourire aux lèvres, accueillant comme tout. Je réponds par l'affirmative, un peu gênée de la situation encombrante dans laquelle je viens encore une fois de me plonger, je ne me dompte pas.

Pas mieux que lui avec mon petit manteau de faux cuir parce que je vais travailler en voiture, je me retrouve à lui tenir compagnie, grelottant un peu et rentrant discrètement mes mains dans les manches de mon "coat" pendant que mon auto remplit son réservoir et me vide le porte-feuille.

Quelques mots, dollars et minutes défilent puis j'entre dans la station régler le tout en passant devant Monsieur qui me tient la porte.

J'embarque dans mon char avec la conclusion suivante: Je ne vais plus au "Avec service". Parce que je reste dehors anyway à tenir compagnie au pompiste parce que trop gênée de me faire servir. Parce que cela m'oblige à entretenir une discussion sur la météo et le prix de l'essence à 8h00 le matin avec les dents qui me claquent dans la bouche et les bouts de doigts engourdis. Et parce que moi aussi, avec le gun à essence, je suis capable d'arriver à un chiffre rond avec zéro cents sur le compteur.

Ah! Pis je vais vous dire un secret, je ne déteste pas la petite odeur d'essence qui reste sur mes mains après un plein!

mercredi 23 novembre 2011

Questions sans réponse.

Pourquoi c'est toujours moi qui...

-tombe sur le dernier carré du rouleau de papier de toilette?
-entend pleurer les enfants en premier la nuit?
-répond au téléphone quand c'est un vendeur nous offrant de venir nettoyer à rabais les tapis que nous n'avons pas?
-tombe sur la pinte de lait vide pas changée?
-décide ce qu'on va manger pour souper?
-vide le petit filtre à mousse de la sécheuse?
-transporte dans son porte-monnaie déjà trop plein, les cartes d'assurance-maladie et les cartes d'hôpital des deux enfants?
-retient par coeur sans aucun effort, les dates de fête des membres de sa belle-famille?
-constate que le sac à poubelle est dû pour être changé?
-suis toujours la première à ne plus endurer les graines et qui propose que l'on sorte la balayeuse?
-constate qu'un panier de fruit est vide lorsqu'il ne contient qu'un vieux restant de gousse d'ail en train de germer et une banane devenue noire?
-a un soudain besoin de vouloir communiquer sur "notre couple"?
-...

Autres choses à ajouter? Laissez-vous aller...Ça fait du bien!

mardi 22 novembre 2011

Ma maison un musée.

Voici ce que vous pouvez apercevoir lorsque vous entrez dans la maison chez moi, sur le mur qui suit l'escalier montant à l'étage:


Deux dessins d'artistes. Un paquebot et ses cargaisons passant près d'une bouée marine, illustré par un garçon de 8 ans inspiré lors d'un voyage cet été. Sur l'autre, notre maison très colorée, vue par un enfant de 5 ans, avec une tortue qui passe devant(?!).

Deux petits cadres de vitre ne valant pas plus de deux dollars dénichés au magasin. Un petit clou au mur. Une exposition à l'entrée de la maison.

Mais, vous me voyez venir, le plus beau dans tout ça, c'est la fierté de mes deux gars de voir leurs dessins exposés avec autre chose que de la gommette bleue sur un mur, l'endroit choisi pour y installer leurs chefs-d’œuvre, et bien sûr, les commentaires de tous ceux qui ont la chance de mettre leurs pieds sur le tapis d'entrée de notre petit musée.

Ici, on n'expose pas Klimt, Picasso ou Matisse. On expose Louis et Robin. Deux artistes uniques valant très cher à mes yeux!

Travailler l'estime, c'est un peu ça!

lundi 21 novembre 2011

Lundi matin...

Ce matin, ça se fâche ici parce qu'on aurait voulu dormir encore, parce qu'il n'y a pas encore de neige, parce qu'il n'y a pas d'éducation "fusique" à l'horaire, parce que le pot de Nutella est presque vide, parce que les jeans préférés sont au lavage, parce qu'il faut mettre les grosses bottes d'hiver même s'il n'y a pas de neige, parce qu'on n'a pas le temps d'allumer la Wii avant que le bus passe, parce qu'on aura des devoirs ce soir...

Mes gars n'auront jamais de spm...je m'en réjouis. Mais le syndrome du lundi, ils l'ont en titi!...

dimanche 20 novembre 2011

De l'amour.

Mes fils ont découché chez des amis hier soir. Robin, à son retour, m'avoue qu'il a failli pleurer quand il essayait de s'endormir chez l'ami. Juste qu'il me confie ça, j'en suis toute émue. Je l'imagine, dans le noir, la petite tête sur l'oreiller, nostalgique, pensant à moi...

Il me fait une grosse colle et me dit, avec sa petite voix rauque:

-Maman, je veux t'avoir toujours dans la vie.

C'est maintenant dans la liste des plus belles choses que je ne me suis fait dire dans la vie. Et, cette liste, elle contient en grande partie des paroles de mes enfants.

Les enfants, c'est de l'amour simple, sans filtre.

vendredi 18 novembre 2011

Récompense=fondue.

Il y a quelques minutes....

Sur le tapis roulant de la caisse à l'épicerie: une baguette fraîche (que j'utilise pour faire un séparateur entre moi et la cliente devant moi, je me trouve toujours bien drôle!), un pot de mayo 1/2 moins de gras, des champignons, du brocoli, un bouillon Canton, une brique de mozzarella.

À la boucherie: Deux paquets de viande à fondue fraîchement tranchée.

À la SAQ: Deux Pinot Noir, un Italien et un vin nouveau. (Tant qu'à y aller...)+5$ remis au jeune caissier qui portait non pas sans gêne un "pinch" qui ne lui allait pas du tout. Je l'ai trouvé mignon de rougir suite à ma question: Le "pinch", c'est pour la cause ou simplement pour le look?! Puis il m'a dit qu'il avait jusqu'à maintenant amassé 150,00$ pour le Movember. Ça valait un petit don!

Une fondue en famille bien méritée après cette semaine chargée! Bon vendredi!

jeudi 17 novembre 2011

J'ai perdu le dos...

Dans mon bain ce soir, j'ai demandé à Robin de venir me laver le dos. Armé d'une petite serviette en canard dans laquelle il peut entrer sa main pour en faire une marionnette, il m'a savonnée, puis m'a rincée en remplissant d'eau, son bateau Fisher Price.

Dommage que l'on ne soit pas assez contorsionniste pour pouvoir se jouer librement dans le dos. S'il y a une partie de mon corps que j'aimerais pouvoir masser à souhait comme je l'aime, pouvoir appuyer exactement à l'endroit où parfois j'ai mal, pouvoir nettoyer aisément tout partout au gant de crin, pouvoir gratter avec mes ongles à l'endroit exact où ça pique, c'est bien mon dos.

Malheureusement, cette partie de mon corps m'est pratiquement inaccessible. Je dois donc demander...

-Tu peux me masser de chaque bord de la colonne? J'ai mal au dos!
-Qui veut venir me laver le dos?
-Tu peux me gratter, non, pas là, plus à gauche, non, plus haut, euh...plus à droite, ha....là, ok, gratte fort!
-On se fait un massage? (Lire ici: Ça me tente de me faire masser, mais pas de masser en retour!)

Je regrette un peu que cette si grande superficie corporelle ne soit pas à portée de mains. Mais le corps est bien fait. C'est peut-être mieux de ne rien faire et de se laisser faire quand quelqu'un prend soin de cette partie de notre corps si importante, si imposante.

Pour une fois qu'on peut aimer se faire jouer dans le dos...aussi bien en profiter!

mercredi 16 novembre 2011

La morale de l'histoire.

Je débute souvent mes cours de français par la lecture d'une petite fable philosophique à mes élèves. Pour les amener à penser plus loin que le bout de leur nez, pour qu'ils apprennent à se questionner, pour les faire cheminer personnellement et parce que, se faire lire une histoire, c'est toujours agréable.

La dernière racontait l'histoire d'un hippopotame qui traverse un lac. En plein milieu, il perd son oeil. Il s'énerve, et se met à le chercher non pas sans paniquer. Il remue l'eau de chaque côté avec ses grosses pattes et ne voit plus le fond de l'eau à cause de la boue formée par toute son excitation. Un corbeau passe et lui propose de se calmer. L'hippopotame obéit puis, trouve juste devant ses pieds, son oeil, qu'on voit briller à travers l'eau calme.

On discute un peu de la morale de l'histoire, on fait nos philosophes.

Le lendemain, comme je viens pour quitter la classe, je ne trouve plus mes clés. Un élève (mon plus flâneur) allait quitter lentement le local quand il me voit m'énerver et paniquer. Puis il me dit, tout tranquillement:

-Michèle, ne fais pas l'hippopotame. Pense à quand tu les as prises la dernière fois, dans ta tête. Refais ton chemin.

Après avoir écouté son conseil, je fis le trajet que j'avais fait en entrant dans la classe et trouvai mes clés...

Bien que mon bonheur résida dans ma trouvaille, j'éprouvai cette journée-là une certaine joie de constater que mes petites fables anodines en début de cours faisaient leur chemin chez mes jeunes auditeurs...

mardi 15 novembre 2011

À la soupe!!!

Ce soir, nous mangions en entrée un bol de soupe aux légumes que j'avais faite. Pour faire joli et bon, j'y ai mis des petites nouilles Alphabets. Vous ne vous demandez pas à quoi ressemblaient les discussions pendant la soupe.

-Robin as-tu un L?
-Oui Louis, mais échange-moi le contre un R.
-Aïe Robin, t'as deux O, donne-moi s'en un!
-Louis! Je veux un N, mais j'en trouve pas.
-T'as qu'à manger la patte d'un M Robin!
-Hein! Je vais prendre un O pour faire le point de mon I minuscule!
-...

Ce que vous ne savez pas, c'est que lorsque les lettres sortent de la soupe à base de tomates, elles se retrouvent sur les beaux napperons verts en tissu. Les tissus deviennent donc verts et rouges...avec des nouilles cuites "taponnées" dessus. Et il y a deux parents autour de la table qui ont englouti leur soupe pendant que leur progéniture s'amusait avec le contenu de cette dernière.

Je laisse mon côté propreté de côté (bien dit!) et laisse la pédagogue en moi prendre le dessus. Jouer avec des lettres, c'est du français. Je me tais et souris, pas longtemps.

Mon chum s'impatiente. À table, on ne joue pas. Et les napperons, c'est pour éviter un dégât, pas pour nous aider à en créer un.

Dans la prochaine soupe, je mettrai des vermicelles, des étoiles ou des spaghettis coupés. Ce sera moins pédagogique et moins salaud. N'empêche que ce soir, Robin a appris à faire un N en mangeant la patte du M. C'est pas rien non?

lundi 14 novembre 2011

Petit billet inspiré d'un tricot.

J'ai une tante qui tricote. Ma marraine est décédée et il lui restait plein de balles de laine. Ma tante qui tricote a ramassé le tout et a fait, à temps perdu, avec amour, un jeté pour moi, en souvenir. Un cadeau avec une valeur inestimable. Quelque chose fait à la main. Du temps, de l'énergie, de la patience et la maîtrise d'un art qui pour moi s'est révélé être du chinois. Je ne suis pas bonne avec les broches. Ou les broches ne sont pas bonnes avec moi.

Je suis allée chercher mon cadeau chez elle un matin tôt avant le travail. Il devait être 7h45. Elle m'a accueillie en robe de chambre, avec des cheveux plus beaux que les miens. Une ancienne coiffeuse, ça ne néglige jamais sa mise en plis! Sa viande pour ses pâtés du temps des fêtes chauffait sur le rond. Elle n'avait pas encore commencé son mot croisé quotidien dans le journal. J'ai été jalouse, l'espace d'un moment, de réaliser que chacune de ses journées lui appartenait. Je serais bien restée à popoter et à potiner avec elle, plutôt que d'aller bosser.

Depuis ce jour, le jeté couvre ma chaise berçante dans le salon. Et les enfants se chicanent pour s'y installer.

Ce soir, c'est mon portable que j'ai transporté pour pouvoir profiter de ce cadeau coloré. Je suis bien, confortable et je rêve du jour où un matin, pendant la cuisson de la viande pour mes pâtés, je ferai tranquillement mon mot croisé avec une mise en plis digne d'une coiffeuse retraitée!

dimanche 13 novembre 2011

Premier bonhomme.


-Youppi! Il neige!! Criaient les enfants en courant comme des fous dans la maison.

J'ai vécu un peu l'ambiance qu'il y avait chez moi, quand j'avais 5 ans.

Je sors bottes d'hiver, habits, mitaines et pense vraiment avoir la paix pour un bon bout de temps.

Quelques minutes passent et les enfants ont eu le temps de venir quêter à la porte, un foulard, une carotte et une nouvelle paire de mitaines sèches pour leurs petites mains toutes mouillées.

À voir la photo, vous comprendrez que les enfants n'ont pas besoin de beaucoup de neige au sol pour faire un bonhomme. Et, les chanceux, ils n'ont pas besoin de grand chose pour être heureux.

samedi 12 novembre 2011

Pas envie d'avoir envie.

Hier, j'ai trouvé mon sujet de billet en allant aux toilettes au centre d'achats. À trop vouloir que je ne touche à rien pour ne pas avoir de microbes, ils finissent par me rendre agressive. "Ils", ce sont ceux qui s'occupent d'apporter les "nouvelles technologies antibactériennes" dans les salles de bain publiques.

J'en ai marre d'être en train de faire pipi et que le toilette "flushe" soudainement sans m'avertir alors que je n'ai même pas terminé. Insultant de l'eau de toilette jaune qui tente de t'arroser le postérieur.

J'en ai marre qu'on dose ma quantité de savon. Je n'aime pas passer ma petite main ouverte et attendre que le distributeur fasse ma job. D'abord, il n'y en a jamais assez (à moins que j'en mette trop?) et du savon-mousse, ça ne lave pas bien. J'ai pas l'impression que mes mains sont propres après cette étape.

Et le fameux séchoir à main Xlerator, qui, bien qu'il fasse la job hyper vite, te donne l'impression que la peau des mains va se retrouver dans ta face. En plus, il est extra bruyant donc très agressant.

Même s'ils tentent de tout aseptiser, les trois quarts du temps, tu dois anyway ouvrir en touchant avec tes mains la porte des fameuses salles de bain.

Moi, bien avant de travailler les microbes, je travaillerais sur l'intimité de ces toilettes: ne pas voir les pieds de la personne à côté, ne pas voir un peu la personne à travers la petite fente de la porte et, mettre un peu de musique juste assez forte pour pas qu'on entende tous les petits bruits lorsqu'on tente de faire publiquement pipi ou, pire, caca. Pour l'hygiène, je suis capable de m'en occuper comme une grande.

jeudi 10 novembre 2011

Auto critique.

Il est là derrière. Comme une menace. Collé. Dans ma bulle. Dans ma sécurité. M'embarquant quasiment dessus dès les lignes jaunes pointillées pour voir s'il a le temps de dépasser avant la voiture qui s'en vient en sens inverse.

Idiot. Ne tenant pas à la vie. Risquant la sienne mais surtout celle des autres. Pour sauver au bout du compte...une minute? Ou deux? C'est prouvé.

Et moi je ralentis, pour le laisser me dépasser. Pour retrouver ma tranquillité. Parce qu'il est pressé. Parce que je tiens à ma vie.

"Parce qu'il y a les autres, ralentissez." qu'il est écrit sur les panneaux de la SAAQ. Ce message, il est pour qui? Pour les prudents ou pour les insignifiants?

N.B. L'utilisation de la forme masculine dans ce billet a été utilisée pour alléger le texte.

mercredi 9 novembre 2011

Y a pas de faute à faire des fautes!

Il y a des personnes de ce monde qui prétendent faire des fautes (de français) sous prétexte qu'elles écrivent vite. Vous en connaissez? Moi, oui. Mais je ne les crois pas.

-Ah! Regarde pas les fautes, j'ai écrit ça vite!

-Corrige-moi pas, je vais me relire et le faire plus tard, je ne pensais pas aux fautes!

Ben voyons donc! Selon moi, en français, que t'écrives vite ou pas, que tu y penses ou pas, tu l'as ou tu ne l'as pas!

C'est comme quelqu'un qui te manquerait de respect et qui te dirait:

-Attention, je vais te manquer de respect là mais fais-toi s'en pas, je vais m'excuser après, là, je ne pense pas avant de parler!

Que ce soit une note laissée sur le comptoir sur un bout de papier déchiré pour dire à mon chum de mettre le four à 350 en arrivant, un mail envoyé sur-le-champ pour faire parvenir rapidement une réponse, un mot écrit au parent d'un élève ou un une petite carte de remerciement à une amie pour x raison, je vais écrire de la même façon.

Les pluriels auront leurs marques, les adjectifs seront accordés en genre et en nombre, les participes passés bien pensés, les points seront suivis de majuscules et les mots dont je doute l'orthographe auront été cherchés dans le dictionnaire. Le tout, pour ne pas faire honte à ma langue écrite et pour que ça me ressemble un peu.

Ne prétextez pas la vitesse pour pardonner vos fautes. Ne dit-on pas: Faute avouée à moitié pardonnée? Et c'est sur-le-champ votre égo qui sera soulagé de s'avouer un peu nul avec les mots...

mardi 8 novembre 2011

Pipi, caca, poils...

Avant de partir faire un tour de vélo:

-Robin, as-tu fait ton pipi?

-Oui, je l'ai fait pendant mon caca tantôt!

Louis, de retour des toilettes:

-Maman, ma crotte était en forme de g minuscule!!! Euh...non, de j minuscule, je me suis trompé!

(Ouin, par chance qu'il a changé de lettre, je le trouvais contorsionniste du derrière!)

Robin, soucieux de l'environnement:

-Maman, je n'ai pris que deux carrés de papier pour m'essuyer mais il y a un peu de brun au bout de mon doigt!

...

lundi 7 novembre 2011

L'anti guide.

Je ne sais pas si c'est parce que je viens de Vénus, parce que je n'ai pas le cerveau droit assez développé ou bien parce que je n'ai pas ça dans le sang, mais je déteste le genre de truc qu'il y a sur l'image, à votre droite.

Je vous explique. Je me suis acheté une montre qui calcule un tas de choses pour mon jogging. Toute énervée à la réception de mon nouvel engin "techno", j'ouvre la boîte en prenant soin de garder les petites bulles à crever pour les gars et tente d'installer le tout.

Dans la boîte, deux beaux livrets d'instruction. Juste les regarder me donne des boutons. J'ai horreur des guides, manuels, feuillets pour m'expliquer "Comment ça marche". Je voudrais tout savoir, tout de suite.

Je prends une grande respiration et tente de passer à travers les premières indications sans perdre patience...

Finalement, non pas sans dire des gros mots (j'ai le droit, j'étais seule) j'ai réussi, à tâtons. La meilleure façon pour moi. Y aller sur le tas, pour ne pas dire à la botche. Ça m'a sûrement pris plus de temps que si j'avais exécuté dans l'ordre les 10 pages du petit feuillet. Mais un petit guide, des instructions, c'est pas pour moi.

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