Encore une fois cette année, je dois effectuer avec Robin, le programme de surlecture que l'on propose en première année du primaire.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette méthode, elle consiste à faire lire un court texte répétitif plusieurs fois à l'enfant en le chronométrant dans le but de développer la fluidité, le débit, l'identification rapide des mots et ainsi favoriser une lecture plus globale, plus rapide et un accès à la compréhension.
Je n'ai rien contre cette méthode, parce que mon fils se prête bien à cet exercice. Le chrono, battre son record, marquer son temps, lire de plus en plus vite, ça le motive. Je peux par contre comprendre que plusieurs enfants (et par le fait même, parents) détestent cette façon plutôt stressante d'apprendre.
Le sujet de ce billet n'est pas tant le programme de surlecture que le texte que mon fils devait lire hier:
Plutôt "Old school", "vieux jeu" et peu réaliste comme texte:
-Je ne suis pas
toujours présente.
-Il m'est arrivé de servir à mon fils une toast au beurre d'arachides
enragée, de
chiâler en lui servant des céréales ou bien de lui dire de s'organiser tout seul pour son déjeuner avec un
air bête.
-C'est par contre vrai que je suis loin de me reposer quand il est à l'école. Ah oui, parfois, ça donne un break d'envoyer les enfants à l'école.
-Non, je ne reste pas à la maison pour faire tout ce qu'ils disent, je travaille
mais je plie
quand même le linge, fais le ménage, pense à ce qu'on va manger et va à l'épicerie.
-La caisse??? Comme dans mettre mon livret à jour? On devrait lire "...paye les comptes sur Accès D..."
Quoique, d'un autre côté, ce texte fait honneur à notre rôle de mère. Il souligne tout le travail qu'on
se tape fait, tout l'amour inconditionnel que l'on porte à nos enfants, nous rendant quasi indispensables.
Ça a bien tombé. C'est mon chum qui supervisait les devoirs hier.
Finalement, je ne déteste vraiment pas ça la surlecture. Je vous en reparle s'il y a un texte intitulé "Mon père".