vendredi 31 août 2012

Bonne fête du travail!!!

Comme je l'aime et comme elle tombe toujours bien cette fête du travail! Placée juste au bon endroit, au moment même où la rentrée "rentre" dans le petits corps des enfants comme dans le corps des parents, trois petites journées ensoleillées (on le souhaite) pour se remettre sur pieds, ce n'est pas de refus.

Comme chaque année, l'idée de s'exiler une toute dernière fois avant de ranger tente, sleepins bags, Coleman, chaises pliantes pour 10 mois me prend. C'est donc en me faisant croire que je suis toujours en vacances et que c'est encore un peu l'été que nous irons ce weekend faire brûler des guimauves sur des branches autour d'un feu et dormir dans notre petite maison de toile triangulaire au son des fermetures éclair qui s'ouvrent et se ferment en permanence.

On va décrocher un peu avant de vraiment s'agripper au rythme parfois fou de la vie!

Quoique vous fassiez ce weekend, je vous souhaite d'en passer un merveilleux, rempli de moments de bonheurs, entouré des gens que vous aimez.

N.B. La dame sur le dessin ne me ressemble en aucun point, à part le sourire et le drink qu'elle tient!

mardi 28 août 2012

Moi? Un marathon? Pas besoin!

Mettre le cadran. Essayer de m'endormir rapidement pour être en forme pour le boulot demain. Repenser ma journée. Imaginer celle de demain. Compter les moutons. Me faire réveiller par le cadran. Embrasser les enfants pour les réveiller doucement. Descendre prendre ma douche (fiou! l'odeur du café émane...et me motive!). M'habiller. Me déshabiller. Me rhabiller. Me déshabiller (je sais déjà plus quoi mettre...c'est pas fini!) M'habiller et rester habillée, satisfaite ou pas. Retourner voir les enfants, cette fois, plus drastiquement: on ouvre le rideau et on dit: "On se lève!!!" Faire les toats, les beurrer, prendre quelques cafés. Remplir les boîtes à lunch. Me faire sécher les cheveux. Brosser mes dents. Faire en sorte que tous se brossent les dents. Domper les enfants à l'école. Conduire jusqu'au boulot: Chanter, "ravaler", rêver, sacrer, rager, relaxer, rire toute seule. Un peu de tout bref, tout dépendant des journées. Travailler. Dîner. Travailler. Revenir du boulot. Rapatrier la marmaille. Faire le souper. Souper. Faire les devoirs. Aller marcher. Visiter Accès D. Zapper. Être en couple quelques minutes et discuter. Lire un peu et espérer somnoler. Penser au repas du lendemain, aux lunchs, aux vêtements, aux rendez-vous...

Par chance, j'ai un chum qui m'aide, des enfants qui m'aiment et qui me rendent bien tout ce que je fais pour eux.

N'empêche, je tiens à souligner ce soir, tous les efforts des mamans qui, comme moi, mènent une vie un peu marathonienne à partir de septembre!

Chapeau les filles et bonne rentrée!!!

dimanche 26 août 2012

Un petit trio?

On tente de nous vendre toutes sortes de forfaits un peu partout. On nous bombarde d'assemblages composés de trucs inévitables qui feront assurément notre bonheur. Un peu partout, combos, duos, trios s'exposent à nous et semblent alléchants, moyennant un peu d'argent.

Dans ma vie, j'opte quotidiennement pour un trio que j'ai choisi, et que je tente de conserver, parce qu'il en vaut le prix:

1-Une famille en santé pleine d'amour.

2-Gagner suffisamment d'argent pour ne pas m'inquiéter financièrement.

3-Être qui je suis.

Et vous? Quel est votre trio de vie?

vendredi 24 août 2012

Le temps des sauterelles.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais est arrivé le temps des sauterelles. Bien que ces drôles de gros insectes soient plutôt inoffensifs, ils réussissent quand même à me faire sursauter quand ils rebondissent sur moi sans prévenir. Ça me rappellera toujours cette fois où, dans ma tendre enfance, encore en pyjama sur la pelouse un matin d'été, mon amie Kim, sans bobettes, avait eu la visite de cette bestiole sautant sous sa jaquette...on avait bien rigolé.

Cet absurde souvenir me rappelle que dans la vie, des anecdotes restent gravées à jamais dans notre mémoire et nous font associer pour toujours certaines choses entre elles. Depuis ce temps, les sauterelles me rappellent Kim.

Que ce soit une odeur, un objet, une musique, un endroit, un aliment, une bestiole(!), les liens que l'on fait entre deux choses sont forts et les souvenirs qui s'y rattachent, qu'ils soient tendres ou amers, demeurent inoubliables et reviennent inévitablement nous habiter.

Mon plus jeune, quand il met le nez dans ses souliers, me dit toujours:

-Maman, quand je sens dans mes souliers, ça me fait penser à quand j'étais petit à la garderie. Je m'ennuyais de toi et je sentais mes souliers et ils sentaient toi!

Drôle d'association dont je me passerais bien!...

Bon vendredi!


mardi 21 août 2012

Manger dehors??? Tout un sport.

N.B. L'image choisie pour ce billet ne représente pas du tout son contenu.


J'ai toujours hâte que l'été arrive pour pouvoir étendre une belle nappe sur ma table patio et savourer, relaxe, sous la lumière orangée du soleil, des aliments qui goûtent l'été. Hum! Hum! C'est de cultiver du rêve que de croire que c'est possible, sans se faire chier, laissez-moi vous le prouver.

D'abord, mon patio n'est pas collé sur la maison. Je dois donc descendre et remonter plusieurs fois les marches, ouvrir et fermer plusieurs fois la porte patio avec le bout du gros orteil (car les mains pleines) pour dresser ladite table. Je vous jure que mon repas, je le perds avant même de l'avoir mangé.

Ensuite, le beau et chaud soleil, personne ne veut l'avoir en pleine face pour manger. C'est donc chaque fois papa et maman qui se retrouvent avec les lunettes fumées sur les yeux et la calotte sur la tête pour se cacher des rayons aveuglants (car souvent plus bas à l'heure où on mange) et ainsi voir ce qu'ils mangent.

Ensuite il y a les mouches moires plus communément appelées mouches à steak par ici. Les grosses mouches qui vont se coller sur les tas de purin (lire aussi tas de marde) dans les champs voisins et qui viennent atterrir sur ton morceau de faux filet juste au moment où tu viens de le sortir du barbecue. En plus, on dirait que t'es la seule famille à manger dehors, elles se ramassent toutes chez toi. T'as beau les envoyer, elles reviennent, avec leurs amis en plus. Ça me fait rager et m'enlève sur-le-champ le goût de manger mon beau steak.

Sans parler des mouches à fruits qui aiment le sucre, elles, elles tentent de se suicider dans ton verre de vin rouge dès que tu verses ta coupe. Boire une gorgée de Cabernet Sauvignon pis me sortir une mouche sur le bout de la langue, c'est insultant.

Pis y a ce condiment, cette napkin, ce verre d'eau pour les enfants, ce couteau coupant (...) que tu as oublié de sortir et qui t'oblige à te relever une fois bien installée...

Maintenant, quand c'est l'heure de souper et qu'il fait beau, mon chum et moi on se regarde, l'air découragé, en se disant que ce sera moins compliqué, moins fatiguant, moins agressant de manger dans la maison que dehors...

samedi 18 août 2012

L'habit fait le "moi" (2).

Avant de lire ce qui suit, cliquez ici.

On est en 2012. On opère à distance avec des robots. On peut Skyper qui on veut dans le monde. Des autos roulent à l'électricité. Les toilettes publiques flushent toutes seules. Mais on est encore au stade des jaquettes d'hôpital bleues qui attachent dans le dos...

J'ai dernièrement eu la chance de goûter à cette médecine, ce calvaire, cette honte de devoir porter la jaquette bleue quelques minutes pour des radios. Un moment désagréable où on perd toute fierté, toute crédibilité, toute intégrité.

Attendre dans une salle avec des inconnus portant le même costume a quelque chose d’embarrassant et de très inconfortable (la situation comme la jaquette). Quand son tour est venu, on se lève et on se rend, peinard, faisant dos aux autres patients et exhibant un peu une partie de notre corps à cause de cette fichue jaquette maladroitement et nerveusement attachée. Je le sais, j'ai aperçu, bien malgré moi, les petites culottes et le soutien-gorge beige d'une vieille dame. Je sais pas, j'ai été soudainement triste.

Beaucoup de gens ont de la difficulté à nouer des cordons dans leur dos. Beaucoup de gens paraissent malades dans ce bleu qui donnent mal au coeur et qui n'a rien de beau pour les yeux. Beaucoup de gens ont déjà le moral assez ébranlé quand le temps est venu de vêtir ce pauvre vêtement.

Il faudra encore attendre 5 ans pour que tous les hôpitaux se dotent de nouvelles jaquettes. Personnellement, je trouve qu'on a déjà attendu trop longtemps.

jeudi 16 août 2012

Vous écrivez comment????

Hein??? T'écris bien! T'écris comme une fille!

Vous êtes vous déjà surpris à entendre ou même à dire ce genre de propos à un homme en voyant son écriture? Moi, si. Pas plus tard qu'hier. Un ami à moi prenait des notes et ma foi, il écrivait mieux que moi!

Ce commentaire est sexiste, oui je l'avoue. Mais si je me fie à mon expérience personnelle et aux gens que j'ai pu voir écrire dans ma vie, les femmes ont généralement une plus belle main d'écriture que les hommes. Mais il y a des gars qui écrivent merveilleusement bien et des femmes qui écrivent très mal, comme un homme quoi!...

Je peux bien écrire, je peux "botcher" mon écriture. La beauté de ma calligraphie dépend du crayon, de la rapidité à laquelle je dois exécuter la tâche, du papier sur lequel je laisse ma trace, de l'intérêt que je porte à ce que je fais, du destinataire, de mes humeurs...bref, mon écriture est assez caméléon.

J'adore écrire, griffonner, dessiner. J'aime laisser ma trace partout où je vais. Un petit mot sur un tableau, sur un napperon au resto, un petit mémo que je cache quelque part quand je vais en visite chez quelqu'un que j'aime...

Tiens, ça me fait penser, je suis due pour laisser un petit mot aux enfants ou à mon chum quelque part dans la boîte à lunch, sous l'oreiller ou dans le tiroir de bobettes...des classiques qui font toujours chaud au coeur!

Vous aimez écrire? Vous écrivez bien? Laissez votre trace ici!!


lundi 13 août 2012

Il est temps que l'école recommence quand...

-Tes enfants invitent des amis et se plaignent, à 4 au lieu d'à 2, qu'il n'y a rien à faire.

-Les enfants jouent avec leur nouveau matériel scolaire: sentir les livres ou le dedans de son étui, regarder ses cartables, ses cahiers Canada, se promener avec son sac d'école sur le dos dans la maison...

-Tu commences à ne plus avoir d'idées de "quoi leur faire à dîner"...

-Un Mr Freeze, un cornet de crème glacée, une slush maison ne font même plus leur bonheur alors que ça les motivait et les occupait au début juillet.

-Ton gars ne se rappelle plus ce que font 6x7 ou 9x8...alors que tu as bûché fort pour lui faire apprendre l'an dernier.

-La piscine, les vélos, le trampoline, les ballons, les fusils à l'eau(...) ne semblent plus du tout intéressants.

Ça sent ça chez vous aussi????

samedi 11 août 2012

Songes d'un soir d'été.

Ce soir, ça sent un peu l'automne. Le vent. Le bruit de la pluie qui frappe à la fenêtre. La noirceur qui s'est invitée un peu plus tôt que prévu.

Je prévoyais me coucher sur le dos sur le trampoline des gars avec une grosse couverture et regarder un peu le ciel pour espionner les étoiles filantes. Malheureusement, le temps gris est au rendez-vous, mes vœux, je les garderai pour quand je soufflerai mes 38 prochaines bougies.

Je me serais aussi assise autour d'un beau petit feu. Du Jiffy Pop pour Robin, des guimauves pour Louis. Le reste de la bouteille de vin avec mon chum. Essayer de fuir la boucane qui nous fait pleurer et se chicaner pour savoir c'est au tour de qui de brasser le feu.

Mais il pleut. J'ai eu plein de vacances. Des jours de kilomètres de route, de camping, de maringouins, de chips, de sable trop chaud, de voile, de vent, de baleines, de bélugas, d'orages, de visite, de famille, d'amis, d'enfants.

Ce soir, c'est un peu le calme plat. Et je suis nostalgique de prendre une pause de ce gros tourbillon de bonheur estival.

mardi 7 août 2012

Moi et les douches publiques? Pas chic!

Ce serait digne d'un show d'humour de me voir prendre ma douche dans les douches publiques de camping, de marinas, peu importe...

D'abord, j'ai l'horrible crainte que mes trucs touchent par terre, sur le banc ou dans le porte savon. Tout est donc suspendu aux petits crochets du mur. Aussi, aucune des parties de mon corps ne doit toucher à l'endroit en question. Mon corps ne doit pas frôler le rideau (qui, la plupart du temps, tente de me coller sur la peau). Mes pieds doivent demeurer dans mes sandales avant, pendant ET après ma douche: difficile de tenir en équilibre dans 2 mètres carré en essayant de rentrer mes pieds encore humides dans des jeans, sans que ces derniers effleurent le sol, bien sûr.

Le pire: échapper mon savon ou la bouteille de shampoing par terre, perdre pied et le mettre dans un moton de cheveux de quelqu'un d'autre ou bien ne pas avoir le temps de me rincer totalement avant que la douche arrête automatiquement et ne pas avoir prévu de monnaie supplémentaire au cas où.

Je ne suis pas dédaigneuse de nature mais j'ai horreur des douches publiques. Même dans les hôtels, bien que je sache qu'elles soient nettoyées après chaque visiteur, je ne sais pas, je ne m'y détends pas.

Ce soir, je me paie la traite. Après 17 jours de douches publiques, je m'en vais me laver longtemps, sans sandales, en chantant et en n'ayant pas peur que mon corps touche à tout ce qu'il y a autour.

jeudi 2 août 2012

Août.

Robin se questionne sur le temps:

-Maman, on es-tu encore dans le mois de juillet? (Lire Julie-est)

-Non, le mois de juillet (prononcé particulièrement bien pour reprendre mon fils indirectement) est fini. On est au mois d'août. (Prononcé "dou")

-Ça veut dire que ça va être un mois plein de douceur?

J'aime...Oui, on fera en sorte qu'il y ait plein de douceurs dans ce mois d'août qui, malgré qu'il soit encore synonyme d'été, nous rappelle que les pommes arrivent, que les journées continuent de raccourcir, que la rentrée se fera bientôt sentir, que les soirées seront un peu plus fraîches...

Accrochez-vous aux petits plaisirs d'août et doux!

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