lundi 28 février 2011

Souvenirs des soirs de neige.

Après la grosse bordée de neige qui nous a valu une autre belle journée de congé, je suis sortie prendre une petite marche ce soir. Dehors, ça sentait mon enfance. Le bruit et l'odeur des souffleuses: un retour à quand j'avais environ 10 ans qui me va droit dans les tripes.

Ça me rappelle quand Annie, Martine, Hubert, Kim, Marc, Annick, Patrick, Sébastien et Geneviève sortaient nous rejoindre mes soeurs et moi après le souper. On glissait sur le devant des terrains. On se faisait des forts, on jouait à La guerre des tuques. Mon amie frayait un chemin, la neige aux genoux et moi je marchais dans ses traces. Après, c'était à mon tour d'être en avant. Une autre amie m'invitait à entrer chez elle quelques minutes. Le garde-manger donnait directement dans son entrée. En cachette, on se dardait dans le Quick en poudre puis on ressortait, excitées. Ma mère se demandait pourquoi je saignais toujours du nez quand je rentrais de dehors. On se faisait des tunnels dans lesquels on n'avait pas peur de mourir. On mangeait de la neige à la pelle avec toutes les petites graines noires qu'elle pouvait contenir. On se gelait les dents avec les glaçons du cabanon: on jouait au dentiste. On faisait des anges dans la neige. On trippait en crazy carpet ou en traîne sauvage. Puis on demandait un grand verre d'eau à maman sur le tapis d'entrée. Un bon verre d'eau froide, une eau qui goûtait le sucré.

Ce soir, dehors, je n'ai vu aucun enfant.

dimanche 27 février 2011

Heureux

4h00. Samedi après-midi. Le soleil entre par la porte patio et réchauffe les pieds nus de Robin, qui, couché sur la céramique de la cuisine, dessine un petit bonhomme avec un feu de camp et un pommier. Ça sent la sauce à spaghetti, je popote. Puis, mon petit bonhomme de fils me dit:

-Maman, c'est beau dans la vie, trouves-tu?

J'ai pris ça comme une traduction de "La vie est belle". Dans le fond, il vivait un moment de bonheur de petit gars de 4 ans, et surtout, il le conscientisait. Près de sa maman, réchauffé par le soleil, en train de faire quelque chose qu'il aime, dans sa maison, ça sentait bon, il était bien.

C'est vrai que la vie est belle quand on sait apprécier, comme un enfant de 4 ans, les petits plaisirs simples de la vie. Sans artifices, en toute simplicité.

samedi 26 février 2011

Publi-sac

Je vais vous faire un aveu. J'aime recevoir et "lire" mon Publi-sac. Une vraie petite vieille dans l'âme. Je ne m'en cache pas, j'entretiens vraiment une relation de dépendance avec ces publicités que l'on vient déposer sur le seuil de ma porte chaque semaine. Les avoir en retard ou ne pas les recevoir me déstabilise: je ne serai pas à jour. Comment avoir une belle semaine sans savoir si le brocoli est à 99 cents chez Métro, chez Provigo ou au Maxi? Passer à côté des Kraft Singles à 2,99$ au lieu de 5,49$ est suffisant pour faire un drame. Sans oublier les mûres, les bleuets et les fraises à 3 pour 5,00$, alors là, je dois en acheter 3, 6 ou 9 pour être certaine de profiter du deal!

Il y a quelques mois, le big boss des Publi-sac de St-Basile était en manque de camelots. Je ne recevais donc plus mes spéciaux hebdomadaires. Mon amie me donnait alors le sien, après l'avoir étudié, bien sûr. Puis j'ai pensé donner mon nom pour faire la distribution. Ça aurait été trop cool, savoir les spéciaux avant tout le monde, avoir le contrôle des circulaires, décider de l'heure à laquelle je vais les donner...wow! Que d'ambition!

jeudi 24 février 2011

CRLBBEAS pour SCRABBLE

Une femme qui travaille avec ma mère, voulant bien faire, lui donne souvent des jeux que ses enfants, maintenant âgés de 33 et 39 ans, n'utilisent plus. Oui, tout comme vous, je suis en mesure de constater qu'elle se débarasse de ses vieux cossins sur le tard. Et qui en hérite??? Moi!!!

Le weekend passé, ma mère, toute pleine de bonne volonté, me lègue donc un vieux jeu de Scrabble Junior. La couverture de la boîte a tout pour nous enlever le goût de jouer au Scrabble, ou pour ne pas nous en donner l'envie:

Les deux jeunes, un garçon et une fillette, semblent éprouver aucun plaisir à regarder le setup du jeu. Le garçon, les yeux dans le vide, porte une coupe à la Nathalie Simard et un chandail de laine-acrylique à motifs que je pourrais très bien emprunter dans la garde-robe "à mon oncle Yvon". Le genre de gilet qu'il se garde pour le soir du réveillon de Noël mais que je mettrais comme costume d'Halloween. La fillette, pour sa part, serait la candidate parfaire pour faire une enfant possédée dans un film d'horreur des années 80. Blonde, yeux bruns, creux et cernés comme si elle venait de se taper 15 pneumonies en ligne sans antibiotiques (excusez-moi, je baigne là-dedans ces temps-ci!)

J'ai ramassé le jeu quand même, mais je ne chicanerai pas mon fils quand il me dira non pour jouer au Scrabble. Je crois qu'une photo de moi et mon chum en train de jouer une game de Scrabble comme cover serait plus attirante. Moi, regardant l'horloge car mon chum met une heure à trouver son mot, les yeux vitreux, fatiguée de ma semaine, avec mes culottes de jogging, et mon chum, avec sa non-coupe de cheveux...!!!

mercredi 23 février 2011

Petit topo sur les discussions.

Chez moi, il y a un îlot dans la cuisine. Dans mon ancienne maison aussi il y avait un bout de comptoir avec des tabourets autour. Il y en a eu des discussions avec des amis autour de ces meubles. Debout ou assis sur un tabouret, non pas dans la position la plus confortable, les gens semblent aimer s'y tenir, s'y regrouper. C'est un must! On dirait que le "party" pogne plus quand on reste à cet endroit que lorsqu'on passe à table ou au salon.

Tout le monde te voit cuisiner. Propose son aide. Met la main à la pâte. Ça devient collectif. Je ne reçois pas, j'invite le monde à m'aider à recevoir.

Même chose dans les bars. Quand je vais veiller avec mes amies ou mes soeurs, on aime avoir la place au bar. On est plus "dedans". C'est comme si nous étions ouvertes aux autres. Comme si on ne se campait pas dans un endroit précis.

Même principe avec la marche ou la voiture en compagnie. On jase assis en auto avec quelqu'un. Ça avance, les discussions vont bon train avec le paysage qui défile en parallèle. Quand on marche avec quelqu'un, on a l'impression d'aller plus loin, de faire un bout de chemin dans la conversation. Ce n'est pas statique. Ça va de soi. J'aime ce qui rend les discussions fluides. Les îlots, les autos, la marche. Ne me parlez pas de passer au salon!

mardi 22 février 2011

Je me souviens (ou j'essaie!)

Un NIP pour ma nouvelle carte de crédit, un NIP pour ma carte de guichet, un code pour rentrer dans la garderie, le folio de mon compte+celui de mon fils à la caisse, un mot de passe pour mon courriel à l'école, un mot de passe pour le logiciel pour rentrer mes notes, un mot de passe pour mon Hotmail, un mot de passe pour mon compte Google, le poids de mes deux garçons, la grandeur de leurs pieds, la date de fête des gens que j'aime qui m'entourent, ma plaque d'immatriculation, les numéros de téléphone les plus importants, les jours des prélèvements automatiques (pour laisser un petit fond dans mon compte)...

Une chance, j'ai une très grande facilité à retenir des choses. Plus jeune, j'avais même appris toutes les plaques d'immatriculation de mes voisins! Ou bien j'avais du temps à perdre, ou bien je m'exercais pour tout ce que j'allais un jour avoir à retenir. Avoir su, j'aurais laissé de l'espace dans ma mémoire vive, car parfois, cette dernière commence à me jouer des tours! J'accuse alors le manque d'espace...jamais l'âge!

J'ai peur un peu des fois

Hier, à la journée de pré-maternelle de Robin, la peur était le sujet abordé, discuté, démystifié. Tous les enfants devaient partager au groupe qu'est-ce qui leur faisait le plus peur puis devaient le dessiner.

J'étais donc bien curieuse de savoir ce que mon fils avait verbalisé. L'éducatrice en souriant m'annonce:

-Robin m'a confié que ce qui lui fait le plus peur, c'est lorsqu'un objet tombe dans le trou du lavabo de la salle de bain.

Puis elle me montre le joli dessin.

C'est de notre faute, parents indignes! On a dû enlever le petit guedi (simili bouchon qui fait en sorte justement que rien ne tombe dans le trou du lavabo) car il empêchait l'eau de bien se vider. Robin a déjà perdu deux choses essentielles dans ce trou sans fin: un simili diamant que son frère avait trouvé à travers les roches de notre entrée l'été passé, il était sale, Robin voulait le nettoyer. Il l'avait échappé. Vous imaginez le drame. Le bouchon de la pâte à dents Shrek de Robin a aussi subi le même sort. Deuxième drame.

À travers les dessins de monstres, de fantômes, de sorcières, de forêts à la Blair Witch Project, de loups, d'ours, il y a aussi, collé au mur de la garderie, un lavabo avec un trou.

jeudi 17 février 2011

Limites

Pauvre moi! Après avoir passé 1h30 le cerveau à off chez la coiffeuse à lire la revue La Semaine et des vieux 7 jours entourée de filles qui jasent de température, de potins de village, de produits de beauté et de régimes amincissants, j'ai dû vite me reconnecter sur la réalité. Quelques minutes plus tard, après ma halte quotidienne à la garderie, j'attendais une ligne pointillée pour dépasser l'auto trop lente devant moi pendant que Robin, tellement il toussait, se crachait le coeur en remplissant un verre de plastique que son éducatrice m'avait gentiment laissé "au cas où".

Ouf...soudainement, il y a eu de l'eau sur la route. Non pas parce qu'il faisait quatre degrés dehors et que la neige fondait en créant des flaques d'eau sur l'asphalte. Non, tout simplement parce qu'il y a parfois dans la mère qui écrit ces quelques lignes, une certaine limite qui venait tout juste d'être atteinte.

mercredi 16 février 2011

Michèle sur la route

Je pars dans un chalet pour le weekend. J'ai les coordonnées d'où je vais. Je sais que Google Map existe. Je sais aussi que je connais des gens qui peuvent me verbaliser ce que je vais essayer de comprendre sur Google Map en tassant le petit bonhomme, en appuyant sur le plus, sur le moins, sur le moins, puis sur le plus parce que j'ai trop fait le moins, etc. exposant 10!

Le GPS ? La dernière fois où j'ai utilisé celui de mon chum, mon pare-brise ne devait pas être assez porpre parce qu'au moment où j'en aurais eu le plus besoin, la ventouse a cédé, le GPS est tombé au pied du banc du passager, j'ai failli pogner le clos pour le ramasser pour finalement constater qu'il s'était fermé. Comme c'est pratique!

Alors adieu les technologies, rien de mieux qu'un bon vieux bout de papier où j'aurai écrit:

-tourner à droite à la lumière
-virer à gauche au bar laitier
-passer 2 stops
-surveiller le flash jaune qui clignote après le Motel chez Dédé...

Je ne suis pas bébelles technos mais quand même, les enfants se taperont un bon film sur le DVD portatif (oui oui!) pendant que moi, j'insérerai deux vingt-cinq cents dans la cabine téléphonique pour appeler mon père sur son cellulaire toujours ouvert et lui dire:

-Papaaaaaaaa!!!! Ché pu où chu rendue!!!!!!!!!

mardi 15 février 2011

Antivirus

Go système immunitaire! Go! Je capote! Tout autour de moi semble malade. Depuis une semaine, mes deux enfants toussent sur tout ce qui s'approche de leur bouche, mes élèves collectionnent les vieux kleenex sur leur bureau, beaucoup de bes collègues barlent du dez et moi, je touche du bois chaque fois que je peux lorsque je prononce à qui veut bien l'entendre que je n'ai encore rien eu. Pourtant, je mouche des nez, je touche des poignées de portes, je ne mets pas toujours mes bottes et je donne des becs de courtoisie lorsque je vois quelqu'un que ça fait longtemps que j'ai vu.

En contrepartie, je mange des fruits et légumes, je ne me couche pas si tard (la semaine en tous cas!), je lave mes mains, je bois beaucoup d'eau, je fais de l'exercice...et je prends un petit Gin Tonic la fin de semaine! C'est ça, ça doit être mon p'tit Gin qui combat tout, mon antivirus personnel...vite vendredi, arrive, sinon, je vais être malade!!!

lundi 14 février 2011

Tempête!

Il n'y a pas plus grand bonheur que celui d'apprendre que je ne travaille pas car il y a une tempête!!! Ça me rappelle quand j'étais plus jeune et qu'on entendait avec mes parents le nom de ma commission scolaire à la radio ou à la télé. Ce matin, c'est avec mes deux garçons que j'ai crié de joie et gambadé dans la cuisine suite au téléphone m'apprenant qu'on n'avait pas d'école. Juste pour revivre cette frénésie les matins de tempête, ça vaut la peine d'être prof!!! Merci Madame Météo! On refait du café et on remet le pyjama!

samedi 12 février 2011

Entendu autour d'une fondue

Vendredi soir, ambiance feutrée, chandelles, musique Chill Lounge (poste 536 sur Galaxie, qui nous donne vraiment l'impression de manger au Cosmos, kilométrage, gens d'affaires en veston et facture en moins!), fondue chinoise, vin rouge, nous sommes en famille et avons une discussion!! Oui oui, vous avez bien lu, nous réussissons à tenir un sujet de conversation sans avoir à faire de discipline, ce qui est plutôt rare dans cette maison ces jours-ci. En fait, cette semaine, je vous avoue non pas sans gêne avoir réussi à faire sortir de ma bouche de nouveaux décibels jamais entendus auparavant...Enfin, c'est chose du passé.

Robin, baguette à la main, roule sa viande autour de son fromage en se sortant la langue s'il vous plaît dû la complexité de la tâche, puis nous avoue qu'il adore prendre le remonte-fente lorsqu'on va glisser...

Louis, de son côté, en léchant allègrement sa fourchette enduite de sauce mayo-ketchup nous révèle qu'il rêve un jour de pouvoir prévenir l'avenir.

jeudi 10 février 2011

Vertes confessions

Je ne suis pas écolo quand...

-je laisse l'eau couler quand je me brosse les dents,
-j'utilise du papier de toilette ultra résistant (donc extra épais...),
-je laisse mon auto "virer" quand j'arrête au bureau de poste chercher mon courrier et qu'on gèle,
-j'utilise au moindre spot sale sur le plancher, un Scott Towell (mesur-o-choix, quand même!)
-je ne nettoie pas en totalité le pot de Nutella avant de le mettre au recyclage,
-j'oublie volontairement mes sacs réutilisables dans la voiture pour pouvoir avoir des sacs à poubelle à 5 cents,
-j'arrache un bout d'écorce d'arbre lors d'une randonnée afin que Louis puisse avoir le plaisir d'écrire un petit mot dessus,
-l'été, dehors, je m'excite à l'idée de voir l'immense flamme d'un feu starté au gaz et à la vieille huile de quatre roues par mon chum, (ben quoi? au moins, on n'y brûle pas nos vieux pneus...et les enfants ne mangent pas de guimauves ce soir-là!)
-je n'ai pas doté d'ampoules fluocompactes toutes les pièces de la maison, ni mis pour Noël ces chères "lumières à DEL" (qui, de toutes façons, n'ont rien à voir avec l'ambiance fourni par nos bonnes vieilles traditionnelles ampoules)

...

mercredi 9 février 2011

Bonne nuit

Je reviens de prendre ma marche, les enfants sont couchés. Robin m'appelle. Il me réclame la routine qu'il a manquée. Dans Passe-Partout, Perlin et Perline disaient à Cannelle et Pruneau : Bonne nuit, beaux rêves, pas de puces, pas de punaises! (ce serait approprié de se faire souhaiter pas de punaises ces temps-ci!) Nous, ici, c'est:

-Bec (sur la joue)
-Colle (on se colle fort visage à visage)
-Nez-nez (on se donne un bec esquimau, en se frottant le bout du nez)

Ça s'appelle le Bec-Colle-Nez-Nez.

Puis Robin me fait un extra, il me prend le visage avec la douce paume de ses mains et me dit:

-Je t'aime belle maman d'amour chérie. Maman, quand ça va être l'été, je vais aller te chercher une belle fleur.

lundi 7 février 2011

Attention: mère au volant.

On dirait que c'est toujours lorsque je suis brûlée après une journée bien remplie, qu'il neige à plein ciel, que je dois me concentrer sur la route, sur les autres automobilistes, sur la chaussée glissante, sur la gratte qui s'en vient à sens contraire et que je croise en plein dans la courbe la plus dangereuse qui soit sur mon chemin du retour à la maison, que Robin me bombarde de questions existentielles, à développement bien entendu. Et surtout, pas question que je ne donne pas de réponse ou que monsieur attende, c'est une ambiance de "ici et maintenant" qui plane dans la voiture.

-Maman, j'étais où quand tu étais petite?
-Dans le vent, dans les étoiles, quelque chose comme ça Robin.(D'un ton sec, pour mettre fin à la discussion et ainsi me concentrer totalement sur ma conduite)
-Mais la petite graine que tu disais l'autre jour, tu l'as fabriquée?
-Oui, avec l'aide de papa .(Me semble, ça ne peut être plus clair)
-Comment la graine est devenue un squelette, avec mes os?
-Elle s'est développée, dans mon ventre et elle est devenue un petit bébé! Tu veux, on va mettre ton beau Bernard Adamus, tu vas pouvoir chanter?
-Ok maman.

Ce n'est pas que je veuille faire taire mon fils, j'adore habituellement ses petites questions sans fin et j'aime prendre le temps d'y donner suite. Mais quand j'ai à choisir entre éduquer mon fils ou faire en sorte qu'on se rende en un morceau à la maison, je choisis l'option #2.

dimanche 6 février 2011

Things to do...

Il y a la liste des Things to do before I die (j'y reviendrai, soyez sans crainte). Il y a aussi la liste des Things to do when you do a party with grils! Voici ma liste:

-Chanter en choeur, des paroles de classiques comme: Place des grands hommes, Sèche tes pleurs, Encore et encore, Je t'emmène au vent, Alger...et surtout, se trouver vraiment bonnes!

-Jouer à: "Qui est le plus du genre à..."

-Attendre une ou deux amies pour aller faire pipi, car les conversations de toilettes, c'est de l'or en barre!

-Montrer sa brassière, qui ne "fitte" pas avec ses bobettes.

-Dire la dernière fois où on a baisé, sans mentir.

-Se dire nos qualités. Surtout pas nos défauts.

...à vous d'en rajouter, en autant que ça s'écrive!!!

vendredi 4 février 2011

Question d'aiguilles

Je ne sais pas pourquoi, c'est toujours plus long de "et demi à pile" que de "pile à et demi". Vous aviez sûrement déjà fait le constat. Ce matin, j'assistais à une formation. La seule chose qui m'aidait à faire le focus dans ma tête (lendemain de veille de ma raquette...), c'était l'horloge et ses aiguilles qui bougeaient. Et le temps qui prenait trop son temps. La demie heure de 10h30 à 11h00 fût éternelle. L'aiguille des minutes a semblé rusher pour monter atteindre le 12. Ensuite, essoufflée, elle s'est laissée aller rapidement vers le 6. C'est psychologique, je sais que ce n'est qu'une illusion, une théorie avec le mot gravité dedans qui me dirait qu'on a l'impression que les choses vont plus vite lorsqu'elles descendent. Mais je m'entête à penser qu'il y a des demies heures plus longues que d'autres.

mercredi 2 février 2011

Liens

Demain soir, à pareille heure, je serai entourée d'une gang de filles, de collègues de travail, d'amies.

Destination: petit refuge à St-Basile.
Transport: sur nos raquettes.
Au programme: du vin, du bien, des liens.

Il n'y aura que les chandelles et les discussions qui nous animeront. Loin de tout, un petit répit pour nos semaines plutôt engourdies.

Le petit côté isolé de cette destination, la neige, la forêt, la noirceur, rendront ce moment féerique et unique! Vive la campagne tout près!

mardi 1 février 2011

Vous avez dit empathie?

Empathie: Compréhension intuitive d'autrui par la communication affective, permettant de partager les sentiments de son interlocuteur.

Malheureusement, je crois que cette qualité ne venait pas en option quand ma belle-mère a conçu mon chum. Quand je dois vivre quelque chose qui me brasse les émotions, qu'elles soient tristes, nostalgiques, d'ennuis, de découragements, mon chum n'est pas trop la personne à côté de qui je dois être. Il a plein d'autres qualités mais celle-ci, il n'était pas né quand elle est passée ou bien elle ne s'est jamais développée en lui.

Hier, je regardais l'émission Les parent avec mon chum et les enfants, à un certain moment, Anne Dorval est émue de la réaction de son plus jeune et elle verse quelques larmes en faisant le souper. Son chum vient la rejoindre, la prend dans ses bras et est empathique! Je dis alors à mon chum:

-Regarde!! C'est ça qu'il faut que tu fasses quand je pleure!!! Il a souri. Mon message était passé, une fois de plus, probablement dans le vide.

Quand j'ai envie de pleurer, je préfère être seule dans mon char avec mes lunettes fumées ou entourée d'une de mes bonnes amies ou de mes soeurs. N'importe où sauf à côté de mon chum, qui a le don de s'éloigner quand je voudrais qu'il se rapproche. Le don de diminuer et ridiculiser ce que je vis alors que pour moi, c'est le drame de ma vie et j'ai envie de le vivre. Le don de changer soudainement de sujet pour justement faire ce que je n'ai pas envie: me changer les idées.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais parler du cabanon à construire, de la neige qui est supposée tomber, des nids de poule du rang, du compte de taxes à payer, de ce que nous mangerons pour souper alors que j'aurais le goût d'être minuscule et fragile dans une paire de bras chauds et un torse poilu, ça ne fait pas la job.

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