lundi 31 octobre 2011

T'es pas à jour quand...

T'es pas à jour quand...

-Tu regardes le Gala de l'ADISQ pis que tu reconnais pas la vedette en train de rire que la caméra filme après chaque joke de Louis José Houde...

-Tu viens de cliquer que demain, on est le 1er novembre...

-Tu ne peux associer les faces avec les noms des personnes qui sont dans Occupation Double depuis un bon nombre de semaines...

-Tu te rends compte que t'as pas encore serré les costumes de bain pis les serviettes de plage...

-T'as pas encore fait un bouilli ou un plat à la mijoteuse et que tu te satisfais encore du barbecue...

-Tu t'empêches encore de mettre des bas dans tes souliers la semaine alors qu'il faut que tu grattes tes vitres de char avant de partir le matin...

-Il y a quelques mois, tu mettais encore ton livret à jour au guichet...

-Tu penses encore que les vitamines Pierrafeux vont épargner des grippes et des rhumes à tes enfants...

-Des fois, je préfère ne pas être à jour ;)

Et vous, quand n'êtes vous pas à jour???

dimanche 30 octobre 2011

Qui est-ce qui...

Ce que j'entends, provenant du salon...

-Est-ce que c'est un homme?
-Oui.
-Tu baisses toutes les femmes.
-Est-ce qu'il a des lunettes?
-Non.
-Tu baisses tous ceux qui ont des lunettes.
-Est-ce qu'il a des cheveux?
-Oui.
-Tu enlèves tous ceux qui ont un coco.
-Il a un pinch?
-C'est quoi un pinch?
-Une moustache qui n'est pas tournée sur les côtés.
-Non, il n'a pas de pinch. C'est pas beau un pinch.
-...

Les enfants jouent à Qui est-ce.

J'aime bien ce vieux jeu d'enfance qui pratique aux enfants la déduction, le sens de l'observation et qui leur apprend à procéder par élimination, ce qui leur sera utile.

Je le fais donc à l'instant: il y a une brassée à étendre. Papa relaxe sur le divan, encore en pyjama. Louis joue à la Wii, en train de passer le niveau x. Robin est trop petit pour accrocher les vêtements sur la corde. Qui fera la corvée?

Tu baisses tous les hommes. Il reste la madame frisée brune déjà toute habillée.

samedi 29 octobre 2011

Une deux, une deux!

Je resterais à flâner en pyjama, faire un peu de ménage, étirer mon café, mais si j'attends trop, mon heure va être passée pour faire ce qui entre à mon horaire chaque jour: mon exercice, mon entraînement, ma marche rapide ou mon jogging, selon le cas, selon l'humeur.

Quatre nouvelles chansons dans mon IPod. De la fichue bonne musique qui me donne envie de maintenir le rythme. Ma tuque, mes gants pour essuyer les gouttelettes fréquentes sous mon nez, mes vêtements sports, je saute dans mes espadrilles.

Il faut de la motivation, de la détermination, se botter le derrière quoi. Mais la procrastination n'a pas raison de moi quand il est l'heure de bouger. Si J'en manque un, je crée un précédent.

Sur ce, je pars pour une petite heure faire de la boucane avec ma respiration. J'en profite, l'hiver et sa neige ne m'empêchent pas encore de parcourir les rues sans avoir peur d'une plaque de glace. Sous peu, mes raquettes redeviendront mes meilleures amies.

Je vous encourage à bouger! Un esprit sain dans un corps sain! Bon exercice!

jeudi 27 octobre 2011

Au fil des jours...

Le lundi, c'est le rush. Le matin le plus difficile parce que c'est le premier de cinq. Un peu fatigués du weekend, on entame une grosse semaine. Début de la routine hebdomadaire.

Le mardi, il me fait emboîter le pas. Il me donne la cadence, le rythme pour avancer. Je dois m'y faire, embarquer dans la routine, regarder devant et foncer. C'est un "passage obligé". Il ressemble au mardi, mais au moins, il est le deuxième de cinq.

Mercredi. Ouf! Une fois sur deux à minuit, il me rend (un peu plus) riche. Le nombril de semaine. Un jour qui la coupe en deux. Rendue là, je commence à demander aux collègues ce qu'ils feront le weekend prochain plutôt que ce qu'ils ont fait le weekend dernier. Cool , il y a de l'espoir.

Jeudi....Hum...je ne le déteste pas. On se permet de manger un petit souper junk food, ma motivation du jour. Un dodo et c'est le jour J. Quatrième de cinq. 80% de la semaine de passé, ça s'en vient bien! Et puis...le jeudi, c'est un peu le frère du vendredi.

Vendredi! C'est la joie. On peut laisser la télé allumée en déjeunant aux croissants, deux "privilèges" du vendredi pour les enfants. Je suis heureuse. C'est un jour festif, on se récompense de la grosse semaine. Je garde mes plus beaux jeans pour cette journée-là. On se fait une grosse bouffe. On prend un verre de vin. On relaaaaaaaaaaaxe!

Samedi: Le plus beau matin. Parce qu'on entame la fin de semaine. Parce qu'on a un gros deux jours juste pour nous. Plusieurs café, la télé, le pyjama, du grand air, des commissions le fun...Le samedi, "ça me dit" toujours!

Dimanche: Il est bien aussi mais met en veille un peu le lendemain. Jour de préparations. De popote (que je ne déteste pas), d'épiceries. Jour "sacré". Petite confidence, depuis que je suis petite, j'ai toujours détesté les dimanches soirs. Ça me rend nostalgique. Ça reste encore un tout petit peu mais je travaille là-dessus!

mercredi 26 octobre 2011

Pas touche.

Ce soir, les gars voulaient faire des "Tablettes au beurre d'arachide et chocolat comme chez Marie", celle qui les reçoit tous les midis.

On se regroupe autour du comptoir. Louis mesure les ingrédients (je lui fais travailler ses fractions sans qu'il s'en rende trop compte) pendant que Robin tient le gros cul de poule et mélange la "bouette aux peanuts", travaillant du même coup son bras et, sans trop s'en rendre compte, sa langue.

On enfourne le tout puis les deux gars reviennent faire la vaisselle après avoir eu un mince espoir de pouvoir s'esquiver en direction de la salle de jeux.

Le plus vieux, à la hauteur du lavabo, lave. Il y va à fond la caisse dans le savon à vaisselle aux pommes vertes, transférant les instruments remplis de bubulles à frérot, qui essuie non pas de façon très stratégique.

Malheur...la cuisson des fameuses tablettes dure 40 minutes. Quinze minutes après la fameuse heure du dodo, à laquelle je tiens mordicus pour éviter que les deux frères soient exécrables dès le réveil demain matin.

Trop poche maman. Pas de dégustation ce soir avec un bon verre de lait, le meilleur bout d'une recette. De toute façon, les dents sont brossées et ça goûterait mauvais.

Elles seront encore meilleures demain ces petites tablettes. Là, c'est moi qui m'en veut. Le moule de pyrex est bien plein d'une belle pâte chaude, prête à être coupée en petits carrés. Mais j'ai deux garçons (qui doivent présentement en rêver) qui m'ont bien avertie de ne pas y toucher ce soir...

mardi 25 octobre 2011

Sensation rare.

Je me suis payé une sensation rare vendredi dernier: je suis allée au cinéma toute seule comme dans le temps. Dans le temps que j'avais plus de temps ou que je prenais plus le temps.

Le ti-billet découpé en deux glissé dans la poche arrière de mon jean, j'ai cherché la place la plus centrale qui soit dans le cinéma. Pas trop près des quelques rares personnes qui ont décidé de faire comme moi en ce bel après-midi pluvieux de début de weekend.

Je m'ennuyais des bandes-annonces, de la noirceur du cinéma, de la qualité des grandes salles avec des fauteuils presque plus confortables que mes divans de salon et de ce laisser-aller que j'avais de pouvoir verser quelques larmes sans devoir justifier cette surcharge d'émotions ou cette fébrilité qui s'emparait à l'occasion de mon corps durant le film.

Par contre, le bruit d'une main fouillant dans un sac de popcorn en papier, les sapements de bouche, les rires démesurés lorsqu'au contraire, moi j'avais envie de pleurer, les quintes de toux et la sonnerie d'un cellulaire m'ont un peu dérangée.

Juste pour pouvoir m'écraser incognito devant un grand écran, d'avoir le luxe de m'appartenir tout en ne faisant rien pendant un bon deux heures, ça valait la peine d'investir un gros 12,25$.

lundi 24 octobre 2011

À bat le "Moi aussi."

Hier, à Louis qui me disait qu'il m'aimait avant de monter se coucher, j'ai répondu le classique "Moi aussi", puis je m'en suis un peu voulue.

Trop poche comme réponse. Trop lâche comme réplique. Pas impliquant, pas original, pas apprécié. Le "Moi aussi" donné à quelqu'un qui nous confie qu'il nous aime, qu'il nous apprécie, qu'il s'ennuie peut être réconfortant, sans plus.

La personne qui s'est forcée pour mettre des mots sur ce qu'elle ressentait mérite, selon moi, davantage que cette petite réponse classique facile de deux mots.

Alors, mon cher Louis, je change ma réponse pour:

"Je t'aime très fort aussi mon grand"...C'est plus habillé, plus recherché comme réponse et ça m'a demandé un petit peu plus d'efforts que la réponse traditionnelle que je déteste me faire répondre.

dimanche 23 octobre 2011

Toutes proportions gardées...

Ce weekend...

-15% d'amies,
-40% de plein-air, de sport,
-20% de chum,
-60 % de bonnes bouffes,
-15% solitaire, dans ma bulle,
-9% de popote,
-47% avec les enfants,
-6% d'épicerie,
-0 % de ménage...

Ça s'appelle tenter de mettre les priorités aux bons endroits. J'ai passé un beau weekend, bien rempli par des petits plaisirs simples mais si précieux.

J'ai refait le plein pour la nouvelle semaine. Considérant mon statut de femme "matchée" (car pas mariée) avec deux enfants, travaillant à temps plein, je trouve que mon diagramme d'occupations est bien dosé!....Et le vôtre, votre weekend???

samedi 22 octobre 2011

Simple.

Je suis bien. Il est 16:55, le temps s'assombrit. C'est gris et j'ai juste hâte que ce soit noir. Cocooning. Portes barrées. Petit feu dans le foyer au propane. Enfants dans le bain puis dans leurs pyjamas. Poitrines de poulet farcies au bleu. Choux de Bruxelles. Nouilles aux oeufs imbibées de sauce au fromage. Verre de rouge. Chandelles. Sentiment profond d'être inatteignables dans notre petit chez-soi douillet chaleureux...

La vie me gâte simplement. Je l'apprécie.

Menaces juvéniles.

Après qu'il aie souhaité, plus jeune, que je me fasse aspirer par le tuyau de l'aspirateur, un peu plus vieux mais toujours aussi fâché, Robin a évolué dans ses menaces.

-Je veux que tu t'en ailles loin en Gaspésie (???!!!) pour toujours!

Bon, je me dis que c'est pas si pire comme destination. Y aura moins de poussière que si j'avais fini ma vie dans le réservoir de la balayeuse centrale!...

vendredi 21 octobre 2011

Jamais deux sans trois.

Je vais aujourd'hui honneur à une gentille Dame qui me lit directement de la Suisse et produire un petit billet sur une habitude différente qu'on les gens de cette région.

Ayant depuis quelques années un beau-frère Suisse (fils de cette Dame), j'ai appris qu'eux, lorsqu'ils font la bise, ils donnent trois becs.

Lorsque cette visite lointaine met les pieds dans notre beau coin de pays, j'ai vite pris l'habitude de transformer le duo de baisers en trio. Ça m'excite!

Je suis toute fière d'y aller tout de go pour le troisième bec et de faire ça comme une pro, sans hésitation. De m'être vite appropriée cette façon de faire avec eux. Je suis aussi heureuse de m'adapter moi à leur salutation plutôt que de leur demander à eux de s'adapter à la nôtre. C'est plus facile pour moi.

Eux, où mettraient-ils ce troisième baiser? Je devrais freiner leur élan? Il est pour moi beaucoup plus facile d'en offrir un troisième que d'avoir à refuser leur petite joue chaleureuse.

Mais à bien y penser, ça fait drôle 3. Un chiffre impair. C'est comme s'il en manquait un. Moi qui ai toujours un souci d'équité, il y a une joue qui reçoit deux baisers ou accolades, l'autre un(e) seul(e). C'est comme faire un massage au côté droit du corps, pas au gauche, c'est pas juste!

Enfin, bien que ce ne soit pas "logiquement égal", j'apprécie bien cette forme de salutation. Les hypocondriaques diront que ça fait un risque de plus d'attraper le rhume ou la grippe, moi je dis que ça fait un chance de plus de montrer à quelqu'un que je suis contente de pouvoir être à ses côtés. Tout dépend de la façon de voir les choses!

Sur ce, je vous quitte avec 3 becs, en commençant par votre joue la plus jalouse, celle qui crie toujours à l'injustice. Comme ça, pour une fois, elle en aura un de plus que l'autre.

jeudi 20 octobre 2011

Naïveté, bouche bée.

Robin regarde (déjà!) les cadeaux de Noël. Se promenant avec sa petite déchirure de papier provenant directement du catalogue Sears, il me fait part de son éventuelle commande au gros bonhomme du Pôle Nord.

-Maman, j'aimerais ça avoir ce big vaisseau-là en blocs Légo pour Noël!

-Hum....(voyant le méga gros vaisseau, accompagné du méga gros prix)...Il est un peu trop cher ce vaisseau Robin.

-Mais maman, c'est pas grave!!! Le Père Noël, il n'achète pas les cadeaux, il les fabrique!!!

Louis me regarde et me fait un clin d'oeil.

-Bon, tu lui demanderas et on verra!

À quel âge déjà on cesse de croire au Père Noël? Non pas que je veuille tuer la magie de Noël mais je ne veux pas non plus me ruiner!

Enfin, le Père Noël n'aura peut-être pas eu assez de place dans son atelier ou assez de temps pour fabriquer un tel vaisseau. Reste que j'ai encore un gros deux mois pour trouver LA bonne raison ou pour faire des économies!

mardi 18 octobre 2011

Question d'odeurs.

En tant que grande olfactive, j'aime sentir. Beaucoup de choses passent par mon nez pour ensuite me monter à la tête en idées. J'aime les odeurs pour la personne, le moment ou l'endroit qu'elles évoquent en moi.

Rentrer chez une personne et découvrir l'odeur de son chez-soi. Emprunter un chandail et trouver qu'il sent telle amie. Sentir l'oreiller de notre amoureux ou de nos enfants quand on s'ennuie durant leur absence. Croiser quelqu'un et trouver que son parfum ressemble à celui de...Côtoyer quelqu'un qui sent bon. Tout un plaisir!

Inutile de vous dire que je suis la première à essayer des échantillons de parfum dans les pharmacies et les magasins. Je retrousse les manches, me vaporise un "spouich" sur chaque poignet et repose les bouteilles en vitesse avant que la cosméticienne vienne me demander si j'ai besoin d'aide.

-Non, je n'ai pas besoin d'aide. Je veux juste faire ma "senteuse"!

Dans mon souvenir nostalgique, il y a l'odeur de ma mère qui portait L'air du temps.

L'Air du temps, ça me rappelle quand petite, je me faisais garder pour une soirée. Ma mère venait me donner des becs, parfumée, parce que ce soir-là, elle avait une rare sortie. Et l'odeur rassurante de son parfum restait imprégnée dans mon cou pendant son absence.

lundi 17 octobre 2011

Quand l'impatience domine.

Il y a une seule file au Dollarama, mais deux caissières. Il va de soi que lorsqu'une caisse se libère, la première personne de la file y va.
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Une femme dans la file s'indigne. Et elle y va d'un air plus que bête par ce beau samedi après-midi de pluie.

-Mais c'est quoi l'idée de pas faire deux files?

Une femme, qui jusque là attendait patiemment, lui répond:

-Mais Madame, c'est toujours comme cela que ça fonctionne! On attend que la caisse se libère et on y va.Vous avez peut-être mal compris le fonctionnement.

-Non, vous, vous n'avez rien compris. (S'avançant et dépassant les autres pour aller débuter une deuxième file à la première caisse, avec un air des plus bêtes qui soit.)

Puis la tension monte. Chacun y va de sa réplique, toutes contre la femme en question. Et moi je me retrouve parmi ces supposées adultes, me demandant pourquoi je me tape une montée de lait d'une femme qui s'est levée du mauvais pied et qui fait payer tout le monde.

Je paie mes trucs et je quitte en lançant haut et fort aux femmes impliquées malgré elles dans cette simili dispute:

-Passez une belle journée Mesdames!

Elles me sourient, certaines ont ri. J'ai comme senti un soudain élan de solidarité entre elles et moi.

La vie est trop courte pour se fâcher pour de pareilles choses.

dimanche 16 octobre 2011

2 contre 1.

Hier après-midi, je pars faire quelques commissions avec les enfants. Ayant soudainement une envie pour les frites salées du McDo, je me dis que je vais arrêter au service au volant prendre un frite et offrir un sundae aux enfants, qui ont plus grignoté que dîné. Ils vont être contents que je me dis, car on n'y va vraiment pas souvent.

Constatant que l'on tourne dans le stationnement du fast foof précédemment mentionné plutôt que d'aller au magasins de chaussures, Louis me questionne, l'air déçu.

-Voulez-vous un manger un petit sundae dans la voiture avant d'aller acheter les bottes d'hiver? (Dis-je d'un air enjoué, espérant qu'ils soient heureux afin que je puisse me tapisser l'estomac de gras.)

Louis réagit:

-Ouachhhhh!!! Noooonnn! Pas de la crotte de clown!!! (Merci leur père, c'est son expression pour le Mc Do) On va avoir mal au ventre toute la journée!!

Robin ajoute:

-Ouin!...Pis on va devenir gros!!!

Mes messages ont fait du chemin. Je ne pouvais pas croire que c'était au tour de mes gars de me faire la morale sur mon envie de junk food.

On a rebroussé chemin, j'ai pris la pomme qui traînait sur le banc du passager et j'ai fermé ma boîte.

vendredi 14 octobre 2011

Question de croissance.

Robin, avant les becs de bonne nuit, qui a sans aucun doute hâte de grandir:

Maman, quand ça vient juste d'être ma fête et que je mange plein de légumes, est-ce que je grandis plus vitement?

jeudi 13 octobre 2011

Un salut personnalisé.

Quand je croise quelqu'un que je connais et que je le salue, je dis salut, suivi de son nom. C'est un tout petit détail, qui fait toute la différence.

J'ai commencé ça il y a peut-être un an. J'ai troqué le classique "Salut, ça va?" posé automatiquement sans trop attendre la réponse pour un salut plus personnalisé.

Nommer une personne. Dire son prénom. C'est une attention toute simple qui met une si elle ampleur à la salutation.

Pensez-y un peu. À quels moments, par qui et de quelle façon vous interpelle-t-on uniquement par votre prénom dans une journée? Par des gens qui sont près de vous, qui vous considèrent, qui vous connaissent un peu.

Michèle!! (on est enthousisate)
Michèle??(on a besoin d'une réponse, d'une validation)
Michèle...(les points de suspension en disent parfois long)
Michèle. (oups, ce sera sérieux)

Si vous ne le faites pas déjà, essayez de faire un effort aujourd'hui, nommez les gens en les saluant. Vous aurez sans doute un bonjour en retour, qui semblera un peu plus chargé d'amour, comme par magie.

mercredi 12 octobre 2011

Attention, enfant averti.

Je prépare les deux collations pour Robin pour la maternelle demain.

-Une banane, tu aimerais ça? Tu n'en as jamais apporté jusqu'à maintenant.

-Oui! Prête moi ton gros crayon feutre noir, je vais écrire mon nom dessus, il faut l'identifier.

-Et moi, pendant que tu écris ton nom, je vais te sortir les petites boules de la pomme grenade et les mettre dans un petit pot, ce sera original, pas certaine que tous les amis en ont déjà mangé.

-Mais maman, on n'a pas le droit, des grenades, c'est de la violence!

Hum....trop de jeux vidéo, un simple bon vocabulaire ou une trop grande sensibilisation à la "non-violence"!...

Casse-tête matinal.

Le matin, à 7h30, je leur mettrais une tuque, un cache-cou, des gants magiques. Le midi, ils seraient bien avec leur "gilet à capuchon". À 16h00, ils pourraient très bien être en t-shirt et bermudas.

Dites-moi que je ne suis pas la seule à remettre en question la tenue vestimentaire de mes enfants chaque matin qu'octobre apporte...

Pis parlez-moi pas d'en parler avec mon chum. Je m'excuse mais dans mon cas, il n'y a rien de pire que la gent masculine de la maison pour avoir un avis court, net et précis sur l'habillage ou, selon le cas, le déshabillage de "l'entre-deux" saisonnier.

J'y vais donc avec mon gros bon sens. En étapes. Toujours les mêmes:

1-Un petit tour sur le site d'Environnement Canada (qui ne se trompe jamais) pour voir le maximum prévu pour la journée. Pas convaincue...

2-Je regarde alors dehors au cas où je verrais quelqu'un habillé. Tiens, mon voisin s'en va travailler, vêtu de Big Bill. Hum...pas convaincant. Ah! Et là, la dame qui promène son chien. Un "trench" ouvert et des joggins. Pas plus convaincant...

3-Je décide de sortir une fraction de seconde, pieds nus, sans manteau ni veste, café à la main, sur ma galerie pour "tâter le pouls" de la température. J'ai l'air de la voisine bien cool qui regarde le temps mais en fait, je ne suis guère plus avancée: j'ai automatiquement froid parce que pas habillée...enfin, vous voyez le topo.

Finalement, les gars partent avec le sac à dos chargé de vêtements de rechange comme s'ils partaient en excursion 15 jours, prêts à braver toutes les variations de température.

À quand un site Web qui, à l'aide d'un clic sur l'endroit où nous habitons, nous montre une image d'un enfant habillé "correctement" pour les normales de saison?

mardi 11 octobre 2011

Gagne-pain.

Aujourd'hui, comme toutes les deux semaines, mes élèves et moi effectuons notre journée "pain". C'est un projet que j'ai monté il y a 5 ans. Notre petite entreprise scolaire porte le nom: Les Gagne-Pain. Les élèves fabriquent tous un pain, blanc, blé, cannelle et raisins, selon les commandes que nous avons.

Nous fabriquons notre propre pâte, travaillons en classe pendant la période où notre pain lève. Nous effectuons assidument les deux pétrissages, plaçons les pains dans les moules en leur donnant la plus belle des formes, les sortons des fours (conventionnels) le midi et emballons le tout dans la fin de l'après-midi.

Il n'y a pas à dire, mes élèves en difficultés de comportement et d'apprentissage "tripent" lorsque c'est le jour J. Bien doser les ingrédients, manipuler, pétrir, attendre, calculer les profits, nettoyer notre surface de travail, admirer le résultat final (réussi à tout coup), procéder à l'emballage, y apposer le petit étiquette "Les Gagne-Pain", tout, du début à la fin, demeure motivant pour eux.

Le pire, c'est que lorsque je leur demande pourquoi ils aiment tant la journée où on fait du pain, ils me répondent que c'est parce qu'ils ne travaillent pas...Pourtant, ces petits étudiants apprennent durant cette journée bien plus que lorsqu'on fait des multiplications au tableau ou des verbes dans notre cahier Canada!

Des apprentissages significatifs et un résultat tangible, c'est ce qui fait toute la différence.

lundi 10 octobre 2011

Merci pour ce que j'ai.

Si nous étions plus catholiques que le Pape, aujourd'hui, nous passerions une partie de notre journée de congé à remercier Dieu, en priant, pour tous les bonheurs, toutes les réjouissances et toutes les belles surprises que l'on a eus durant l'année, c'est supposé être ça, l'Action de grâces ou le Thanksgiving.

Au lieu de passer ma journée à prier, je vais profiter de ce troisième jour de grâce pour rester plus longtemps en pyjama (bien que je dorme nue), pour passer du temps avec les enfants, pour faire des crêpes pour déjeuner, pour admirer les variétés d'oranges, de rouges, de jaunes, pour sentir un peu une des odeurs que je préfère: celle des feuilles qui brûlent.

Beaucoup des congés que l'on a durant l'année sont d'origine religieuse. Je ne manquerai donc pas de faire un petit sourire et un petit clin d'oeil au crucifix en haut de ma porte d'entrée avant de sortir prendre l'air.

En cette belle journée de Thanksgiving, je dis merci à vous savez qui d'être en vie et surtout, de pouvoir mordre dedans chaque jour .

dimanche 9 octobre 2011

Dessine-moi...

Comme il est agréable de lire le journal quand...


les enfants ont mis la main dessus avant ...!


Je les comprends, je faisais la même chose. À bien y penser, je crois que c'est moi qui les avait initiés lors d'une interminable attente dans un restaurant un certain dimanche matin.

Ben quoi? C'est bien plus drôle que de faire des Sudoku ou des mots mystères!

samedi 8 octobre 2011

1 an, 250 messages, 55 membres et un bonheur pas quantifiable!

J'ai vu et lu que c'était un classique de souligner notre anniversaire de blogue. Alors voilà, mon blogue a aujourd'hui même, un an.

Comme un enfant qui a 1 an qu'on laisse jouer à pleines mains dans son gâteau au chocolat, je me permets aujourd'hui une petite folie:

Je vais me chanter une chanson:

Bon bloganniversaire!
Bon bloganniversaire!
Bon bloga...Bon bloga....Bon bloganniversaire!!
Hip-hip-hip? Hourra!!!

C'est moi la plus heureuse aujourd'hui, d'être lue par des gens fidèles. Je vous remercie tous, que vous soyez discrets, évidents, membres ou juste de passage, par pur hasard.

Écrire est un plaisir. Me sentir lue est une fierté. Vous divertir me passionne.

Mille fois merci.

Michèle xxx

vendredi 7 octobre 2011

Qui a dit que le français, c'était du chinois?

Je suis à l'informatique avec les élèves. Un de mes gars cherche une recette sur Google.

Je l'espionne, en regardant par-dessus son épaule, question de voir ce qu'il demandera à Google et surtout, comment. Puis le lis:

"Ressète maufeun"

(Ouille! Oui, je sais, ça fait mal aux yeux!)

-Attends, ne clique pas, tes mots ne sont pas écrits correctement!

-C'est pas grave Michèle! Google va me corriger et me proposer ce que je viens d'écrire, sans fautes!

Il clique, et ça marche!...

Internet, c'est bien beau. Mais parfois, ça vient défaire et contredire tout ce que l'on peut faire pour promouvoir aux élèves, les avantages de posséder et de maîtriser les règles de la langue française.

mercredi 5 octobre 2011

Le français, c'est un peu du chinois.

Je fais les devoirs avec Louis. On est rendus aux mots de vocabulaire.

Je corrige les 15 mots que je viens de lui demander d'écrire et je vois:

"landemain"

-Louis, lendemain s'écrit avec "en" et non pas "an".

-Mais pourquoi en, pas an? Ça fait le même son! C'est donc ben compliqué les mots français! (Avec ses petits yeux plein d'eau, un peu fatigué).

Je lui explique donc que la langue française est une des langues les plus difficiles à écrire avec son masculin, son féminin, ses exceptions et l'orthographe de certains mots qui ne s'explique tout simplement pas.

Ensuite, c'est la lecture dans son livre Multitextes (qui est en fait un recueil d'extraits de plusieurs livres d'histoires). Dedans, il y a une phrase se terminant avec un point. Puis la phrase suivante qui débute par "Et".

-Maman, on n'a pas le droit de commencer une phrase par "Et", Madame XYZ (son enseignante) nous l'a dit l'autre jour.

-Oui, mais parfois Louis on peut. L'auteur de ce texte a utilisé un style littéraire différent, il a le droit. Mais toi à ton âge lorsque tu écris, il est mieux que tu ne débutes pas tes phrases par "Et". À 8 ans, on apprend davantage que le "et" marque une liaison, un ajout.

Louis me regarde, tout mélangé.

-On fait mes complémentaires de maths maintenant? C'est pas mal moins compliqué. 6+2, ça fait 8, c'est logique et ça fera toujours 8!

Pas fou mon fils...

mardi 4 octobre 2011

Souvenir plastique.

Rien de plus plate pour un enfant que de prendre la photo d'école. D'abord, maman lui fait mettre les morceaux de vêtements "chics" qu'il aime le moins mettre pour le jour X. Ensuite, le photographe lui fait prendre une pose des moins naturelles: placer les deux mains sur le genou gauche, tenir le dos bien droit, dire "souris" 3 secondes avant qu'il appuie sur le bouton, le tout, devant un paysage aux couleurs automnales ou avec vieille roue de "charrette" en arrière-plan.

Oui, je les prendrai quand même. Oui, les fistons pourront en distribuer aux amis et aux membres de la famille afin que ces derniers aient quelques images récentes dans une pochette de leur porte-monnaie. Oui je n'aurai pas le choix parmi les 25 options d'en avoir une méga grosse qui n'entre même pas dans une page d'album.

Reste que pour embellir un mur dans un cadre, rien de mieux qu'une belle photo naturelle, croquée sur le vif, des mes gars habillés en "fin de semaine" se chamaillant dans les feuilles ou cueillant quelques belles pommes rouges dans un vrai et imparfait pommier.

lundi 3 octobre 2011

Préparer une table invitante.

Je me rappelle, plus jeune, d'être allée jouer chez une amie et d'avoir été bien impressionnée d'une habitude qu'ils avaient chez elle et que l'on n'avait pas chez moi: mettre la table le soir pour le petit déjeuner du lendemain.

Ayant un peu de temps à tuer un certain soir la semaine dernière, je propose à Louis que l'on "prépare notre table pour demain". Tout excité de cette nouvelle idée (ça ne leur en prend pas gros des fois!), Louis étend 4 napperons, sort les couteaux, les verres, les tasses à café, le miel, le Nutella, le beurre d'arachide, les boîtes de céréales...Et appelle son père et son frère afin que ces derniers viennent contempler la belle table toute prête!

Depuis cette fois, quand on a le temps, on tente de dresser la table les soirs de semaine. C'est invitant, ça donne envie de se coucher pour se lever plus vite le matin, ça enlève une petite corvée à la routine matinale et c'est vrai que c'est accueillant une cuisine toute prête au lever du jour, histoire de bien débuter une grosse journée de travail...

dimanche 2 octobre 2011

Laisser sa trace...

Nous sommes quelque part au mois de juillet, au Nouveau-Brunswick, à Shediac plus précisément. Nous installons notre site de camping puis partons sur la route principale de la ville pour chercher du bois pour le fameux feu.

Après quelques kilomètres, nous apercevons une petite pancarte pas évidente faite maladroitement à la main nous indiquant: bois, 2/5,00$.

Sur la grange où les "bundles" de bois sont remisés, on y lit une petite affiche: Soyez heureux, la vie est belle. Les gens qui viennent nous accueillir confirment ce dicton. Ils sont, comme bien des gens de ce magnifique coin de pays, chaleureux, accueillants, sympathiques et surtout, intéressés.

Parle-parle-jase-jase, je glisse un mot au Monsieur que sa pancarte fait pitié.

-Si vous avez une planche de bois qui traîne et quelques restes de peinture, je vous ferais une affiche plus "évidente", plus grosse.

Le Monsieur, tout sourire, accepte mon offre alléchante. Il me fournit le matériel, je lui donne le numéro de notre site au camping, il repassera le lendemain soir.

C'est une bière à la main, réchauffée par notre beau feu, mangeant quelques arachides en écales que j'ai pris plaisir à faire le tout.

Le lendemain, je décide d'aller lui porter l'affiche en allant faire quelques commissions. Il est tout heureux et on fait comme dans le bon vieux temps, un peu de troc. C'est bar open pour moi sur le bois de chauffage en échange de ma belle affiche.

Ce soir-là, on a eu le plus gros feu du camping à cause du cadeau mais aussi parce que nous quittions le lendemain.

Mais ce dont j'étais la plus fière, c'est qu'il resterait une partie de moi sur le bord de la route à Shediac pour les prochain étés à venir.

Voici ce que j'ai reçu de Monsieur Conrad hier, dans mon Hotmail:



Bonsoir!

Finalement voici une photo de la belle pancarte que vous avez fait; on s`en est servit toute lète; un gros merci et si vous revnez arretez nous voir.

CONRAD

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