dimanche 30 juin 2013

Je ne sais pas recevoir. Et J'aime ça de même.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais "recevoir" du monde comme il faut ou me "faire recevoir" à 100%, c'est plutôt rare. Ah, désolée, je parle de bouffe.

Je m'explique. J'aurais trop des doigts de la moitié d'une main pour compter les fois où j'ai vraiment reçu du monde, genre fait la bouffe sans que les personnes n'apportent RIEN.

Le concept à la mode autour de moi, c'est toujours une genre de bouffe où chacun apporte quelque chose pour le repas. Cheap? Non. C'est juste la formule gagnante moins officielle et moins stressante pour la personne qui "reçoit".

Barbecue? Apportez vos viandes, je fais la salade, les papillotes.
Fondue? Apportez votre viande et une sauce.
Pâtes? Apportez des baguettes et fromages.
...

D'abord, les gens que j'invite sont souvent du genre à insister pour fournir quelque chose. Je suis un peu comme ça aussi.

Souvent aussi, quand les gens arrivent, on s'installe à l'îlot et on cuisine ensemble en prenant un verre, c'est convivial, friendly, à la bonne franquette. Ça nous dégèle de cuisiner ensemble, on jase en coupant échalottes, champignons en attendant que le buzz du premier verre de vin fasse effet!

Je ne suis pas candidate à Un souper presque parfait. Le but quand j'invite du monde, c'est pas de passer ma soirée au fourneau à stresser sur la qualité de ce que je sers à mes invités.

Quand je dis que je reçois, c'est plus que j'ouvre grand la porte de ma maison à des êtres chers avec qui ça me tente de passer du bon temps. La bouffe, c'est pas le but. C'est le prétexte.

Et c'est toujours succulent, avec une vibe relaxe.

8 commentaires:

  1. Voilà en plein mon genre de réception.
    Si je suis invité et que tu sers des pâtes, je fourni la balance.
    ;-) Yuan

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  2. Salut Michèle! :-)
    C'est drôle parce que je ne connaissais pas trop cette façon de recevoir avant de m'en venir au Québec... En France, quand on reçoit, on est plutôt du genre à tout faire pour ses invités, à mettre "les petits plats dans les grands", comme on dit (pas toujours mais souvent). La manière de faire "à la québécoise" me convient parfaitement parce que je suis une bille en cuisine et que je n'ai donc pas tendance à inviter les gens de peur de les "empoisonner" (bon, j'exagère un peu là!).
    Du coup, maintenant, j'invite plus facilement et je culpabilise moins de me faire inviter!

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  3. Recevoir de cette façon est très en vogue pour les gens de notre génération. Il m'arrive encore de recevoir en ''grand'', une fois par an sinon.

    Partager la cuisine et les plats, c'est plus convivial surtout lorsqu'on est souvent ceux qui ouvrent la porte de sa demeure. Pour recevoir il faut une maison qui s'y prête, en été, une piscine...

    Je suis certaine que tu sais bien recevoir! ;)

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  4. Avant les enfants, on adorait faire des mégas souper 8 ou 9 services. Le gros kit.

    Maintenant, c'est comme chez toi. Exit les repas trop coûteux, sophistiqué(comprendre que les enfants n'aimeront pas) et trop long à préparer. Chacun apporte son bout de repas, on prépare ça en gang la plupart du temps pendant que les meutes s'amusent.(souvent il y a une dizaine d'enfants). Je préfère aussi de loin cette formule!

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  5. Ahhh que j'aimerais dont être plus relax quand on reçoit mais pour ça, il faudrait que mon chum le soit aussi...mais lui on jurerait qu'il participe à un souper presque parfait!!

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  6. J'avoue que j'e ne déteste pas recevoir en grand, mettre les petits plats dans les grands, trouver des recettes pour surprendre mes invités. Mais le côté à la bonne franquette est fort sympathique et de plus en plus en vogue. Et j'avoue que j'aime beaucoup aussi ce qui s'avère un repas plus collaboratif ! Et c'est vrai que comme dans le commentaire plus haut, avec l'arrivée des enfants, c'est plus simple ainsi !!!

    Marie

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  7. Ma mère ''recevait'' comme toi déjà lorsque j'étais petite. Et c'est vrai qu'on avait souvent des invités. Personne n'était gêné de venir, les amis de mes parents arrêtaient même sans téléphoner. J'adorais cela.

    Aujourd'hui, c'est une formule que j'aime bien aussi, même s'il m'arrive de recevoir UN couple d'amis à la fois en mettant les petits plats dans les grands.

    Pas (trop) de stress, c'est la meilleure façon d'avoir envie de recommencer, non?

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  8. Moi, j'aime beaucoup quand je vais chez ma fille. On se sent comme chez nous et c'est convivial. En plus, elle a un site extraordinaire très nature.

    Mon père disait souvent que c'est mieux une petite maison pleine qu'une grande maison vide et c'est vrai. La chaleur de la maison est celle que propage les occupants.

    Sa mère XXXXX

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