Hier après-midi, Robin accepte de m'accompagner pour aller cueillir des bleuets sauvages dans un champ.
Aucun ours ne nous a approchés car un petit de 4 ans, ça jase beaucoup et la petite voix porte aussi énormément.
Beaucoup de questions je me suis fait poser car amasser des petites boules bleues, ça fait méditer, c'est zen et viennent à l'esprit de mon fils, tout plein de questions: pourquoi les petits bleuets ne sont pas gros, pourquoi les papillons ne vivent pas l'hiver, pourquoi les bleuets dans le champ sont meilleurs que ceux du IGA(!), pourquoi les moustiques aiment le chasse-moustique (et il avait bien raison!), pourquoi il préfère cueillir les pommes aux bleuets, pourquoi je cueille plus vite que lui...
Céder la moitié de mes bleuets amassés après 15 minutes à Robin sous prétexte qu'il voyait encore le fond de son petit plat de margarine et que ça faisait pouc! pouc! quand les bleuets tombaient dans le plat alors que maman, elle, ça ne faisait plus de bruit.
Cette petite visite éclair aux bleuets a fait réaliser à mon fils qu'il y en a du travail dans une poignée de bleuets...et que c'est sans doute pour cette raison qu'ils sont meilleurs que ceux du IGA!
Je suis comme Robin, j'aimais tellement ramasser des petits fruits au tout début, quand ça fait des poc! poc! dans le fond du plat!! J'avoue que j'en mangeais souvent au fur et à mesure, non seulement pas gourmandise, mais aussi pour entendre les poc! poc!.
RépondreSupprimerChez nous, les petites fraises des champs étaient les plus populaires, on en avait une tonne dans le fosset (vide biensûr!) juste devant la maison!! Et quand j'en avais assez, je demandais à ma mère de me faire une crème fouettée aux fraises.. Miam!!!!!!!