Parlons boutons

J'ai 36 ans, deux enfants et un brin d'expérience. Pourtant, à certains moments, je me réveille le matin avec cette drôle d'impression d'avoir fait un retour en arrière vers ma puberté ou mon adolescence: j'ai encore, à l'occasion (occasions se présentant trop souvent à mon goût), des boutons.

C'est trop poche! S'il y a une chose que l'on est heureux de pouvoir laisser derrière nous en vieillissant, c'est bien cette période d'acné!

Je (me) diagnostiquerais deux grands types de boutons:

-Le mal-aimé

C'est ce bouton qui n'apparaît jamais au bon moment. Il se pointe le bout du nez 1 ou 2 jours avant LE moment où vous aviez prévu être à votre top pour justement atteindre son apogée cette même journée. En plus, avant d'apparaître et de gâcher votre beauté, il fait mal au coton. Et, lorsqu'il est là, inutile de tenter l'ignorance intentionnelle pour l'oublier, il attire l'attention de tous et chacun quoique vous fassiez.

-La gang de braille.

Ce sont des petits boutons en relief, qui se tiennent en groupe. Ils se tiennent, c'est le cas de le dire car ils restent habituellement longtemps. Moins apparents que le Mal-aimé, ils naissent souvent dans le front, suite à une vague de chaleur, à une application d'une crème qu'ils n'ont pas aimée ou après un stress quelconque. On est alors tentés de se passer les doigts dessus, comme si on déchiffrait un message écrit en braille...Et, plus on s'en occupe, plus ils se multiplient...

Je vais me consoler, au moins je n'ai plus les broches qui, dans le temps, allaient avec les boutons. Quoique ces dernières aidaient peut-être à détourner l'attention!...

Je m'en fais poser demain car ces jours-ci, j'ai un mal-aimé et une gang de braille!...