Au moment d'écrire ces quelques lignes, j'entends les grillons. Un bruit de fond apaisant qui m'inspire. La porte patio de ma cuisine est grande ouverte, l'air frais de l'extérieur entre et vient voler la place à celui chaud de l'intérieur. Le crépuscule, c'est là. On distingue des ombres, le ciel est encore lumineux, mais j'ai l'impression que mes yeux me faussent compagnie, j'ai peine à voir clair, je ne distinguerais pas un chien d'un loup.
J'entends des portes d'auto fermer. Probablement les voisins qui entrent à la maison pour la nuit. J'entends des voix, un couple prend sa petite marche de santé avant d'aller dans les bras de Morphée. Ça chante en haut, les enfants ne sont pas complètement endormis...Puis les grillons s'arrêtent soudainement. Un bruit a dû les apeurer. Puis la chorale repart, un premier commence, puis un autre enchaîne, puis toute la clique embarque!
J'ai cette fascination pour les soirs d'été. Avoir l'impression que les gens s'éteignent pour laisser la nature revivre et prendre sa place. Mes sens deviennent plus aiguisés, probablement parce qu'ils sont privés de l'un d'eux: la vue. J'écoute davantage, je sens pleinement les odeurs, le vent sur ma peau et dans mes cheveux, le moustique qui vient se poser dans mon cou.
Je ne veux pas être cynique, mais «le moustique qui vient se poser dans mon cou»? Je t'imagine davantage en train de dire «les cri&*%$# de maringouins viennent de sortir». ;)
RépondreSupprimerMoi, je suis cynique et je dirais que Michèle aurait dit ce que tu dis Marie-Eve. Dommage il n'y avait pas de témoin...
RépondreSupprimerAnonyme alias Sa mèreXXXXXX
Il manque juste une bonne coupe de vin en regardant un beau feu crépiter accompagné de bonnes amies! :)
RépondreSupprimerSab xxx